L'ombre des élections présidentielles du 17 avril prochain à lourdement plané sur la séance d'ouverture de la session de printemps du Parlement. L'ombre des élections présidentielles du 17 avril prochain à lourdement plané sur la séance d'ouverture de la session de printemps du Parlement. Au Conseil la nation, comme à l'APN il surtout été question de cette échéance électorale. Le ton a été en effet donné par les députés. Dès l'entame de la séance plénière, les députés de la majorité, ceux bien évidemment du FLN, du RND, des indépendants et ceux affiliés à d'autres petites formations politiques, ont, après s'être levés de leurs siéges, commencé à scander des slogans favorables au quatrième mandat sous l'œil réprobateur de leurs pairs de l'opposition. Le président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, apparemment fort amusé par cette initiative, s'est lui aussi mis débout en applaudissant. C'est dire combien le président de la Chambre basse adhérait à cette initiative. Il ne s'en cachait d'ailleurs pas puisque il a de vive voix clamé son soutien au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, candidat à sa propre succession. Ould Khelifa a fait l'éloge de Bouteflika et a dressé un bilan positif de son règne. « C'est un bilan très honorable qu'il serait difficile de détailler en quelques minutes, mais dont nous pouvons évaluer les résultats si nous nous en tenons à l'objectivité et comparons ce qu'était notre pays il y' deux décennies de cela et ce qu'il est devenu aujourd'hui. Le temps était en faveur de l'Algérie et ce, grâce à la sagesse et à la clairvoyance du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et son attachement à l'unité du peuple, au maintien des valeurs de la République et à l'accélération du processus de développement, à son souci d'améliorer le niveau des franges de la société» a, en effet, indiqué le président de l'APN dans son allocution d'ouverture de la session de printemps . Et d'ajouter que « notre peuple (....) a grand besoin de l'expérience d'une personnalité politique de haut niveau qui a fait ses preuves dans son pays et qui jouit du respect et de toute la considération qui lui sied sur la scène internationale». Le président de l'APN a par la suite appelé les Algériens à aller voter massivement le 15 avril prochain en estimant, contrairement à ce qui est souligné par l'opposition que « toutes les garanties ont été données au pus haut niveau de l' Etat pour que l'urne soit le seul juge entre les candidats ». C'est, à quelques variantes près, le même discours développé par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, à croire que les deux hommes ont accordé au préalable leurs violons. Abdelkader Bensalah n'a pas, en effet, lui aussi lésiné sur les mots pour critiquer tous ceux qui appellent au boycott du rendez-vous du 17 avril prochain. « Nous mettons en garde contre les conséquences de ces invites qui ont des incidences connues que nous avons vecues par le passé » dira Bensalah dans son allocution d'ouverture de la session de printemps du Sénat tout en appelant les Algériens a participer massivement aux élections présidentielles. De fait donc, Bensalah a égrené un ensemble d'acquis et de réalisations durant la période allant de 2000 à aujourd'hui c'est-à-dire depuis l'accession du président Bouteflika à la magistrature suprême. A l'évidence il n'a pas manqué de mettre en exergue «la sagesse» de l'homme qui a, à chaque fois, « fait éviter au pays les tempêtes ». Et cet homme n'est autre que l'actuel locataire du palais d'El Mouradia, le Président candidat, Abdelaziz Bouteflika. Au Conseil la nation, comme à l'APN il surtout été question de cette échéance électorale. Le ton a été en effet donné par les députés. Dès l'entame de la séance plénière, les députés de la majorité, ceux bien évidemment du FLN, du RND, des indépendants et ceux affiliés à d'autres petites formations politiques, ont, après s'être levés de leurs siéges, commencé à scander des slogans favorables au quatrième mandat sous l'œil réprobateur de leurs pairs de l'opposition. Le président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, apparemment fort amusé par cette initiative, s'est lui aussi mis débout en applaudissant. C'est dire combien le président de la Chambre basse adhérait à cette initiative. Il ne s'en cachait d'ailleurs pas puisque il a de vive voix clamé son soutien au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, candidat à sa propre succession. Ould Khelifa a fait l'éloge de Bouteflika et a dressé un bilan positif de son règne. « C'est un bilan très honorable qu'il serait difficile de détailler en quelques minutes, mais dont nous pouvons évaluer les résultats si nous nous en tenons à l'objectivité et comparons ce qu'était notre pays il y' deux décennies de cela et ce qu'il est devenu aujourd'hui. Le temps était en faveur de l'Algérie et ce, grâce à la sagesse et à la clairvoyance du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et son attachement à l'unité du peuple, au maintien des valeurs de la République et à l'accélération du processus de développement, à son souci d'améliorer le niveau des franges de la société» a, en effet, indiqué le président de l'APN dans son allocution d'ouverture de la session de printemps . Et d'ajouter que « notre peuple (....) a grand besoin de l'expérience d'une personnalité politique de haut niveau qui a fait ses preuves dans son pays et qui jouit du respect et de toute la considération qui lui sied sur la scène internationale». Le président de l'APN a par la suite appelé les Algériens à aller voter massivement le 15 avril prochain en estimant, contrairement à ce qui est souligné par l'opposition que « toutes les garanties ont été données au pus haut niveau de l' Etat pour que l'urne soit le seul juge entre les candidats ». C'est, à quelques variantes près, le même discours développé par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, à croire que les deux hommes ont accordé au préalable leurs violons. Abdelkader Bensalah n'a pas, en effet, lui aussi lésiné sur les mots pour critiquer tous ceux qui appellent au boycott du rendez-vous du 17 avril prochain. « Nous mettons en garde contre les conséquences de ces invites qui ont des incidences connues que nous avons vecues par le passé » dira Bensalah dans son allocution d'ouverture de la session de printemps du Sénat tout en appelant les Algériens a participer massivement aux élections présidentielles. De fait donc, Bensalah a égrené un ensemble d'acquis et de réalisations durant la période allant de 2000 à aujourd'hui c'est-à-dire depuis l'accession du président Bouteflika à la magistrature suprême. A l'évidence il n'a pas manqué de mettre en exergue «la sagesse» de l'homme qui a, à chaque fois, « fait éviter au pays les tempêtes ». Et cet homme n'est autre que l'actuel locataire du palais d'El Mouradia, le Président candidat, Abdelaziz Bouteflika.