Trente sept personnes dont le chef des Frères musulmans Mohamed Badie ont été condamnées à mort lundi par le tribunal de la ville de Minya, dans le centre de l'Egypte. Trente sept personnes dont le chef des Frères musulmans Mohamed Badie ont été condamnées à mort lundi par le tribunal de la ville de Minya, dans le centre de l'Egypte. Ce même tribunal a par ailleurs commué en prison à vie 492 des 529 peines capitales qu'il avait prononcées il y a un mois pour d'autres partisans de la confrérie. Pour les 37 condamnés à mort, conformément à la loi égyptienne, la peine de mort doit encore être validée par le mufti (représentant de l'islam auprès de l'Etat). Ces personnes jugées dans les plus grand procès de masse dans le pays, sont accusées d'avoir participé à des manifestations violentes à Minya, le 14 août dernier, des partisans du président destitué par l'armée Mohamed Morsi. Parmi 683 accusés condamnés lundi, une cinquantaine seulement sont en détention, le reste ayant été libéré sous caution ou est en fuite. On retrouve en outre Mohammed Badie, guide suprême des Frères musulmans, la confrérie déclarée "terroriste". Le gouvernement intérimaire dirigé de facto par l'armée défend l'indépendance de la justice et affirme que ces lourdes peines avaient été prononcées après "un examen attentif" du dossier. Ce même tribunal a par ailleurs commué en prison à vie 492 des 529 peines capitales qu'il avait prononcées il y a un mois pour d'autres partisans de la confrérie. Pour les 37 condamnés à mort, conformément à la loi égyptienne, la peine de mort doit encore être validée par le mufti (représentant de l'islam auprès de l'Etat). Ces personnes jugées dans les plus grand procès de masse dans le pays, sont accusées d'avoir participé à des manifestations violentes à Minya, le 14 août dernier, des partisans du président destitué par l'armée Mohamed Morsi. Parmi 683 accusés condamnés lundi, une cinquantaine seulement sont en détention, le reste ayant été libéré sous caution ou est en fuite. On retrouve en outre Mohammed Badie, guide suprême des Frères musulmans, la confrérie déclarée "terroriste". Le gouvernement intérimaire dirigé de facto par l'armée défend l'indépendance de la justice et affirme que ces lourdes peines avaient été prononcées après "un examen attentif" du dossier.