Des femmes nigérianes, rassemblées samedi 3 mai à Lagos, ont annoncé la poursuite de leurs manifestations pour tenter d'obtenir la libération des 223 lycéennes toujours retenues par les islamistes armés du groupe Boko Haram. Des femmes nigérianes, rassemblées samedi 3 mai à Lagos, ont annoncé la poursuite de leurs manifestations pour tenter d'obtenir la libération des 223 lycéennes toujours retenues par les islamistes armés du groupe Boko Haram. La police nigériane, sous le feu des critiques des parents des jeunes filles enlevées, a indiqué, vendredi, que sur les 276 filles enlevées le 14 avril dans le dortoir de leur école à Chibok, dans le nordest du pays, seules 53 ont pu retrouver la liberté. « Nous les femmes, nous allons maintenir notre mouvement. Nous devons maintenir notre message et la pression sur les autorités militaires et politiques pour qu'elles fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour s'assurer que ces filles soient libérées », a déclaré une des organisatrices de la marche à Lagos, Hadiza Bala Usman. Ces femmes, dont certaines sont les mères des jeunes disparues, défileront, mardi, jusqu'aux bureaux du ministre de la défense et du chef de l'état-major. Depuis leur manifestation devant l'Assemblée nationale mercredi à Abuja, des dizaines de femmes organisent des sit-in quotidiens de quatre heures devant la fontaine de l'Unité à Abuja. « Nous estimons qu'il n'y a eu que peu ou pas d'efforts faits jusqu'à présent par les militaires et le gouvernement pour sauver ces filles qui ont été enlevées et qui sont quelque part dans d'obscures forêts », estime Hadiza Bala Usman. Des hommes armés, considérés comme des membres de Boko Haram, avaient attaqué un lycée dans le nord-est du Nigeria il y a presque trois semaines, enlevant les jeunes filles dans leur dortoir et les forçant à monter dans des camions pour les emmener dans la brousse, après une fusillade avec des soldats. La police nigériane, sous le feu des critiques des parents des jeunes filles enlevées, a indiqué, vendredi, que sur les 276 filles enlevées le 14 avril dans le dortoir de leur école à Chibok, dans le nordest du pays, seules 53 ont pu retrouver la liberté. « Nous les femmes, nous allons maintenir notre mouvement. Nous devons maintenir notre message et la pression sur les autorités militaires et politiques pour qu'elles fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour s'assurer que ces filles soient libérées », a déclaré une des organisatrices de la marche à Lagos, Hadiza Bala Usman. Ces femmes, dont certaines sont les mères des jeunes disparues, défileront, mardi, jusqu'aux bureaux du ministre de la défense et du chef de l'état-major. Depuis leur manifestation devant l'Assemblée nationale mercredi à Abuja, des dizaines de femmes organisent des sit-in quotidiens de quatre heures devant la fontaine de l'Unité à Abuja. « Nous estimons qu'il n'y a eu que peu ou pas d'efforts faits jusqu'à présent par les militaires et le gouvernement pour sauver ces filles qui ont été enlevées et qui sont quelque part dans d'obscures forêts », estime Hadiza Bala Usman. Des hommes armés, considérés comme des membres de Boko Haram, avaient attaqué un lycée dans le nord-est du Nigeria il y a presque trois semaines, enlevant les jeunes filles dans leur dortoir et les forçant à monter dans des camions pour les emmener dans la brousse, après une fusillade avec des soldats.