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En'nakous de Laghouat arrachen le grand prix !
CLÔTURE du Festival national du Théâtre amateur de Mostaganem
Publié dans Le Midi Libre le 02 - 06 - 2014

La 47e édition du Festival national du Théâtre amateur de Mostaganem a pris fin, dimanche dernier, à la salle bleue de la maison de la culture Abderrahmane-Kaki, en présence, notamment, d'hommes politiques, des autorités locales, de ‘'vedettes'' nationales du cinéma et du théâtre et les amoureux du quatrième art.
La 47e édition du Festival national du Théâtre amateur de Mostaganem a pris fin, dimanche dernier, à la salle bleue de la maison de la culture Abderrahmane-Kaki, en présence, notamment, d'hommes politiques, des autorités locales, de ‘'vedettes'' nationales du cinéma et du théâtre et les amoureux du quatrième art.
Cette édition a vu l'Association En'nakous pour le théâtre et le cinéma de Laghouat primée du Grand prix du 47e Festival national du Théâtre amateur de Mostaganem, avec le spectacle Aâwil ez'zaman el-mahzoum. Le deuxième prix revient de droit, selon le jury, à l'association Malaïket el khachaba d'Oran, pour le spectacle El wahl, alors que le troisieme prix est revenu à la coopérative Nebras d'Adrar pour la pièce Es'sahd.
Le prix de la meilleure interprétation féminine a été accordé à Chahra Aâldjia pour son rôle dans Aâwil ez'zaman el-mahzoum, et celui de la meilleure interprétation masculine pour Nadir Belbrahem et Houari Oubid pour leurs rôles, respectivement, dans Tiha ou nouda, de l'Association Fouka et 305, de Stidia. Pour rappel, l'Association El-Gouala de Relizane a présenté à la veille de la clôture de la compétition Er'raksa el-akhira (la dernière danse), un spectacle épique qui rappelle le rôle de l'intellectuel.
Ecrit et mis en scène par Boukhebza Abed, le spectacle, d'une durée de 65 mn, est un cri du coeur et l'expression d'un ras-lebol, poussant le spectateur et l'intellectuel en particulier à se remettre en cause et redéfinir ses choix quant au fonctionnement de la vie dans la cité. Salah, un passant qui cherchait à assouvir sa faim, arrive devant l'entrée d'un grand palais gardé par Slimane et devant lequel une grande poubelle pleine de restes, jetés par les occupants de la forteresse, était déposée.
Les nombreuses tentatives de Salah pour trouver de quoi se nourrir dans la poubelle s'avéraient veines, car fermement interrompues par Slimane, qui veillait bien sur les secrets de la famille régnante.
Par devoir de transmettre, Salah s'était également fixé pour tâche de rendre publics les écrits d'un vieil homme, qu'il avait rencontré par le passé, et dont la pertinence des contenus concernant la cité était grande. Dans un texte riche en enseignements et une mise en scène bien réglée, les événements alternaient les conflits physiques et intellectuels entre les deux protagonistes qui ont porté le texte avec brio et servi une trame exigeante et difficilement accessible.
Le public, nombreux et attentif, découvrait au fur et à mesure du défilement des différentes situations, le fil de l'histoire tantôt dans le silence et tantôt dans l'allégresse et la volupté. La scénographie était faite d'un décor représentant un fond de scène campant l'entrée d'un palais, qui servait également d'écran aux jeux d'ombres chinoises. Plus en avant, quelques accessoires d'illustration étaient posés sur scène. Le choix des ambiances musicales, faisant appel entre autres à une composition de Ray Charles, n'était pas fortuit, dans la mesure où il y avait une volonté de permettre à la trame de respirer et de jouir de plus d'esthétique.
Synthèse sur le festival
Le 47e Festival national du théâtre amateur de Mostaganem aura permis l'émergence de nouvelles potentialités artistiques, tant sur le plan de l'écriture que celui de l'interprétation et la mise en scène, animées par la seule motivation de trouver une tribune et avoir une audiencen pour exprimer des préoccupations et exister.
Sept troupes représentant Tipasa, Adrar, Laghouat, Béjaïa, Mostaganem, Oran et Relizane en lice pour décrocher le sésame du meilleur rendu, se sont surpassées du 24 au 31 mai pour donner le meilleure d'ellesmêmes puisant toutes leurs réserves pour exprimer leurs préoccupations dans des prestations le plus aux normes possible.
Le désarroi de l'artiste, l'amour de la patrie, l'importance du temps, le fonctionnement des institutions, la liberté d'expression, la délinquance juvénile et la décadence des pouvoirs sont autant de sujets exprimés sur les planches du centre culturel Ould- Abderrahmane-Kaki. Parmi les prestations qui auront retenu l'attention, El Wahl de l'association Malaïket El- Khachaba d'Oran qui a brillé d'intelligence et de créativité, Takhelouit n'Chitane de la troupe Inemlayen de Béjaïa avec une conception générique louable.
D'autre part, Boukhebza Abed de l'association El-Gouala de Relizane aura séduit le public avec une conception utile qui pousse à la réflexion et à la méditation, dans la perspective d'une éventuelle remise en cause de soi dans ses choix et sa vision de la vie.
L'option des troupes participantes à inscrire leurs prestations respectives dans le registre du théâtre pauvre avec des scénographies et des bandes sonores simplifiées voire inexistantes, ainsi que le choix de certaines d'entres elles de laisser le travail de mise en scène au scénariste, dénote du manque de moyens dont souffrent les praticiens du théâtre amateur.
D'une autre part, le fait d'inscrire les dialogues de l'ensemble des prestations dans le registre du théâtre de la cruauté dénote également de l'envie des jeunes de clamer tout haut leurs souffrances et celles de leur cité avec le souci permanent de les voir se répercuter chez le spectateur pour arriver à façonner en lui de nouvelles opinions.
« L'envie de transmettre des préoccupations reliées aux sujets de réflexion choisis gagnerait à être mieux prise en charge par des formes plus adéquates aux différents contenus », a estimé un participant relevant le déséquilibre constaté entre les conceptions et les réalisations des projets.
Cette édition a vu l'Association En'nakous pour le théâtre et le cinéma de Laghouat primée du Grand prix du 47e Festival national du Théâtre amateur de Mostaganem, avec le spectacle Aâwil ez'zaman el-mahzoum. Le deuxième prix revient de droit, selon le jury, à l'association Malaïket el khachaba d'Oran, pour le spectacle El wahl, alors que le troisieme prix est revenu à la coopérative Nebras d'Adrar pour la pièce Es'sahd.
Le prix de la meilleure interprétation féminine a été accordé à Chahra Aâldjia pour son rôle dans Aâwil ez'zaman el-mahzoum, et celui de la meilleure interprétation masculine pour Nadir Belbrahem et Houari Oubid pour leurs rôles, respectivement, dans Tiha ou nouda, de l'Association Fouka et 305, de Stidia. Pour rappel, l'Association El-Gouala de Relizane a présenté à la veille de la clôture de la compétition Er'raksa el-akhira (la dernière danse), un spectacle épique qui rappelle le rôle de l'intellectuel.
Ecrit et mis en scène par Boukhebza Abed, le spectacle, d'une durée de 65 mn, est un cri du coeur et l'expression d'un ras-lebol, poussant le spectateur et l'intellectuel en particulier à se remettre en cause et redéfinir ses choix quant au fonctionnement de la vie dans la cité. Salah, un passant qui cherchait à assouvir sa faim, arrive devant l'entrée d'un grand palais gardé par Slimane et devant lequel une grande poubelle pleine de restes, jetés par les occupants de la forteresse, était déposée.
Les nombreuses tentatives de Salah pour trouver de quoi se nourrir dans la poubelle s'avéraient veines, car fermement interrompues par Slimane, qui veillait bien sur les secrets de la famille régnante.
Par devoir de transmettre, Salah s'était également fixé pour tâche de rendre publics les écrits d'un vieil homme, qu'il avait rencontré par le passé, et dont la pertinence des contenus concernant la cité était grande. Dans un texte riche en enseignements et une mise en scène bien réglée, les événements alternaient les conflits physiques et intellectuels entre les deux protagonistes qui ont porté le texte avec brio et servi une trame exigeante et difficilement accessible.
Le public, nombreux et attentif, découvrait au fur et à mesure du défilement des différentes situations, le fil de l'histoire tantôt dans le silence et tantôt dans l'allégresse et la volupté. La scénographie était faite d'un décor représentant un fond de scène campant l'entrée d'un palais, qui servait également d'écran aux jeux d'ombres chinoises. Plus en avant, quelques accessoires d'illustration étaient posés sur scène. Le choix des ambiances musicales, faisant appel entre autres à une composition de Ray Charles, n'était pas fortuit, dans la mesure où il y avait une volonté de permettre à la trame de respirer et de jouir de plus d'esthétique.
Synthèse sur le festival
Le 47e Festival national du théâtre amateur de Mostaganem aura permis l'émergence de nouvelles potentialités artistiques, tant sur le plan de l'écriture que celui de l'interprétation et la mise en scène, animées par la seule motivation de trouver une tribune et avoir une audiencen pour exprimer des préoccupations et exister.
Sept troupes représentant Tipasa, Adrar, Laghouat, Béjaïa, Mostaganem, Oran et Relizane en lice pour décrocher le sésame du meilleur rendu, se sont surpassées du 24 au 31 mai pour donner le meilleure d'ellesmêmes puisant toutes leurs réserves pour exprimer leurs préoccupations dans des prestations le plus aux normes possible.
Le désarroi de l'artiste, l'amour de la patrie, l'importance du temps, le fonctionnement des institutions, la liberté d'expression, la délinquance juvénile et la décadence des pouvoirs sont autant de sujets exprimés sur les planches du centre culturel Ould- Abderrahmane-Kaki. Parmi les prestations qui auront retenu l'attention, El Wahl de l'association Malaïket El- Khachaba d'Oran qui a brillé d'intelligence et de créativité, Takhelouit n'Chitane de la troupe Inemlayen de Béjaïa avec une conception générique louable.
D'autre part, Boukhebza Abed de l'association El-Gouala de Relizane aura séduit le public avec une conception utile qui pousse à la réflexion et à la méditation, dans la perspective d'une éventuelle remise en cause de soi dans ses choix et sa vision de la vie.
L'option des troupes participantes à inscrire leurs prestations respectives dans le registre du théâtre pauvre avec des scénographies et des bandes sonores simplifiées voire inexistantes, ainsi que le choix de certaines d'entres elles de laisser le travail de mise en scène au scénariste, dénote du manque de moyens dont souffrent les praticiens du théâtre amateur.
D'une autre part, le fait d'inscrire les dialogues de l'ensemble des prestations dans le registre du théâtre de la cruauté dénote également de l'envie des jeunes de clamer tout haut leurs souffrances et celles de leur cité avec le souci permanent de les voir se répercuter chez le spectateur pour arriver à façonner en lui de nouvelles opinions.
« L'envie de transmettre des préoccupations reliées aux sujets de réflexion choisis gagnerait à être mieux prise en charge par des formes plus adéquates aux différents contenus », a estimé un participant relevant le déséquilibre constaté entre les conceptions et les réalisations des projets.


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