Un concours pour la rénovation et l'entretien des maisons de la vieille médina d'Alger par l'habitant ou le propriétaire a été lancé par l'association ''Amis d'Alger, Sauvons La Casbah'' (ASCA). Un concours pour la rénovation et l'entretien des maisons de la vieille médina d'Alger par l'habitant ou le propriétaire a été lancé par l'association ''Amis d'Alger, Sauvons La Casbah'' (ASCA). Ce concours ouvert en fait à tous les occupants des maisons de La Casbah, ou ''douerettes'' devrait récompenser "la maison la mieux entretenue", et promouvoir l'idée de la nécessité de la participation des habitants à la préservation du site. Les inscriptions au concours, qui seront clôturées le 20 juillet prochain, se font au siège de l'association à Bab Djedid. Le concours est accessible aux habitants "réguliers", résidant à La Casbah et qui sont en possession des documents administratifs justifiant l'occupation de la maison, indique l'ASCA dans un communiqué. S'agissant de la maison susceptible d'être proposée au concours, le règlement exige qu'elle ne doit pas avoir subi des modifications notables (excepté l'introduction d'équipements de confort), ni d'avoir fait l'objet de surélévation ou autres modifications anarchiques. Elle doit également disposer de meubles et accessoires anciens (lit ''El-Kouba'', Mezoued, coffre de rangement, miroir vénitien), d'ustensiles originels (nafakh ''brasero'', quinquet, moulin à café, etc.), ainsi que des effets vestimentaires d'époque, même s'ils ne sont plus utilisés (kebkab 'galoche'', natte, bijoux). Le jury, composé selon l'ASCA d'un huissier et de représentants d'associations, d'écoliers, de membres de l'APC de La Casbah et représentants des pouvoirs publics, visitera chacune des maisons proposées au concours et établira le palmarès des candidats retenus, avec l'assistance d'architectes restaurateurs. La liste des lauréats du concours sera affichée au siège de l'association dans la Haute Casbah, à Bab Djedid. La remise des prix aura lieu le 1er novembre prochain. Le premier lauréat recevra une prime de 1 million de DA, dont 500.000 DA destinés à financer les travaux d'entretien futurs de la maison, précise l'ASCA, présidée par Houria Bouhired. Le concours de "la maison la mieux entretenue" de La Casbah se veut une action de sensibilisation à travers laquelle l'association vise à "ressusciter le savoir-faire local, réintroduire les pratiques qui ont prouvé leur efficience et récompenser les habitants qui participent activement à la sauvegarde de notre patrimoine", précise le communiqué. Elle tend plus particulièrement à renouer avec l'ancien système d'entretien collectif des bâtisses qui avait prouvé son efficacité dans la préservation du cadre bâti de la vieille médina. "C'est cette pratique qui a été à l'origine du maintien des maisons", estime l'ASCA, déplorant l'abandon de ce "procédé thérapeutique local" au profit d'un "mode de gestion bureaucratique qui néglige les liens sociaux". La Casbah d'Alger, dont la rénovation est toujours d'actualité, a été classée en 1992 parmi le patrimoine mondial de l'humanité de l'Unesco. Ce concours ouvert en fait à tous les occupants des maisons de La Casbah, ou ''douerettes'' devrait récompenser "la maison la mieux entretenue", et promouvoir l'idée de la nécessité de la participation des habitants à la préservation du site. Les inscriptions au concours, qui seront clôturées le 20 juillet prochain, se font au siège de l'association à Bab Djedid. Le concours est accessible aux habitants "réguliers", résidant à La Casbah et qui sont en possession des documents administratifs justifiant l'occupation de la maison, indique l'ASCA dans un communiqué. S'agissant de la maison susceptible d'être proposée au concours, le règlement exige qu'elle ne doit pas avoir subi des modifications notables (excepté l'introduction d'équipements de confort), ni d'avoir fait l'objet de surélévation ou autres modifications anarchiques. Elle doit également disposer de meubles et accessoires anciens (lit ''El-Kouba'', Mezoued, coffre de rangement, miroir vénitien), d'ustensiles originels (nafakh ''brasero'', quinquet, moulin à café, etc.), ainsi que des effets vestimentaires d'époque, même s'ils ne sont plus utilisés (kebkab 'galoche'', natte, bijoux). Le jury, composé selon l'ASCA d'un huissier et de représentants d'associations, d'écoliers, de membres de l'APC de La Casbah et représentants des pouvoirs publics, visitera chacune des maisons proposées au concours et établira le palmarès des candidats retenus, avec l'assistance d'architectes restaurateurs. La liste des lauréats du concours sera affichée au siège de l'association dans la Haute Casbah, à Bab Djedid. La remise des prix aura lieu le 1er novembre prochain. Le premier lauréat recevra une prime de 1 million de DA, dont 500.000 DA destinés à financer les travaux d'entretien futurs de la maison, précise l'ASCA, présidée par Houria Bouhired. Le concours de "la maison la mieux entretenue" de La Casbah se veut une action de sensibilisation à travers laquelle l'association vise à "ressusciter le savoir-faire local, réintroduire les pratiques qui ont prouvé leur efficience et récompenser les habitants qui participent activement à la sauvegarde de notre patrimoine", précise le communiqué. Elle tend plus particulièrement à renouer avec l'ancien système d'entretien collectif des bâtisses qui avait prouvé son efficacité dans la préservation du cadre bâti de la vieille médina. "C'est cette pratique qui a été à l'origine du maintien des maisons", estime l'ASCA, déplorant l'abandon de ce "procédé thérapeutique local" au profit d'un "mode de gestion bureaucratique qui néglige les liens sociaux". La Casbah d'Alger, dont la rénovation est toujours d'actualité, a été classée en 1992 parmi le patrimoine mondial de l'humanité de l'Unesco.