Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a donné, hier, instruction aux directeurs de santé publique (DSP) des wilayas du pays, pour la mise en oeuvre effective du plan cancer. "Le plan cancer 2015-2018 doit être appliqué par l'ensemble des DSP du pays selon un échéancier qui doit être prêt, au plus tard, au début du mois d'octobre", a précisé Boudiaf, lors d'une réunion de coordination. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a donné, hier, instruction aux directeurs de santé publique (DSP) des wilayas du pays, pour la mise en oeuvre effective du plan cancer. "Le plan cancer 2015-2018 doit être appliqué par l'ensemble des DSP du pays selon un échéancier qui doit être prêt, au plus tard, au début du mois d'octobre", a précisé Boudiaf, lors d'une réunion de coordination. Lors de son allocution d'ouverture de la réunion, le premier responsable du département de la Santé a insisté sur la formation initiale et continue des médecins, pour une meilleure prise en charge des malades atteints de cancer. Le plan national de lutte contre le cancer vise à trouver des solutions efficaces contre les anomalies rencontrées par le système de santé nationale, dans le dépistage, le diagnostic et le traitement du cancer. Parmi les mesures prises par le ministère de la Santé figurent principalement la création de centres anti-cancer, l'importation d'accélérateurs, le dépistage précoce des cancers et la prévention et sensibilisation sur la pathologie. Le responsable du plan cancer, le professeur Messaoud Zitouni a relevé "la transition épidémiologique en Algérie, se manifestant par la régression des maladies infectieuses au profit de la propagation des maladies non transmissibles, à l'instar du cancer". Il a insisté sur le "dépistage précoce du cancer, rappelant que la maladie est guérissable à 100 % lorsqu'elle est traitée à temps". Le Pr Zitouni a aussi appelé à la " mobilisation dynamique de tous les acteurs concernés, à travers tous le territoire", soulignant que le problème majeur ne réside pas dans le manque d'infrastructures mais dans l'organisation, la gestion et la formation du personnel soignant. Au sujet de l'ordre du jour de la réunion, les organisateurs ont expliqué qu'il s'agissait d'évaluer "la réalisation et l'équipement des centres anti-cancer, notamment ceux de Tlemcen, Sidi Bel-Abbès, Annaba, Oran et Constantine". Des ateliers sur le thème de la ressource humaine spécialisée en oncologie et radiothérapie ainsi que le consensus sur la chimiothérapie destiné aux oncologues, sont aussi programmés. Il est aussi question de l'assainissement de la gestion de la ressource humaine et du budget ainsi que de la mise en oeuvre d'un programme pour assurer une prise en charge à 80 % des malades dans les spécialités de base, comme la pédiatrie, la médecine interne, la gynécologie et la réanimation. S'agissant du traitement du cancer, le Pr Kamel Bouzid, chef de service oncologie au Centre-Pierre-et-Marie-Curie (CPMC) a insisté sur "l'importance de la chirurgie dans la prise en charge du cancer". Il a souligné à ce titre, que "la chirurgie guérit 70 % des cancers au stade précoce", suggérant "la formation des chirurgiens dans la spécialité de chirurgie carcinologique". Le Pr Bouzid a également proposé la "création de services d'oncologie médicale et la désignation de chefs d'équipes et de projets selon les motivations et non pas les grades". Lors de son allocution d'ouverture de la réunion, le premier responsable du département de la Santé a insisté sur la formation initiale et continue des médecins, pour une meilleure prise en charge des malades atteints de cancer. Le plan national de lutte contre le cancer vise à trouver des solutions efficaces contre les anomalies rencontrées par le système de santé nationale, dans le dépistage, le diagnostic et le traitement du cancer. Parmi les mesures prises par le ministère de la Santé figurent principalement la création de centres anti-cancer, l'importation d'accélérateurs, le dépistage précoce des cancers et la prévention et sensibilisation sur la pathologie. Le responsable du plan cancer, le professeur Messaoud Zitouni a relevé "la transition épidémiologique en Algérie, se manifestant par la régression des maladies infectieuses au profit de la propagation des maladies non transmissibles, à l'instar du cancer". Il a insisté sur le "dépistage précoce du cancer, rappelant que la maladie est guérissable à 100 % lorsqu'elle est traitée à temps". Le Pr Zitouni a aussi appelé à la " mobilisation dynamique de tous les acteurs concernés, à travers tous le territoire", soulignant que le problème majeur ne réside pas dans le manque d'infrastructures mais dans l'organisation, la gestion et la formation du personnel soignant. Au sujet de l'ordre du jour de la réunion, les organisateurs ont expliqué qu'il s'agissait d'évaluer "la réalisation et l'équipement des centres anti-cancer, notamment ceux de Tlemcen, Sidi Bel-Abbès, Annaba, Oran et Constantine". Des ateliers sur le thème de la ressource humaine spécialisée en oncologie et radiothérapie ainsi que le consensus sur la chimiothérapie destiné aux oncologues, sont aussi programmés. Il est aussi question de l'assainissement de la gestion de la ressource humaine et du budget ainsi que de la mise en oeuvre d'un programme pour assurer une prise en charge à 80 % des malades dans les spécialités de base, comme la pédiatrie, la médecine interne, la gynécologie et la réanimation. S'agissant du traitement du cancer, le Pr Kamel Bouzid, chef de service oncologie au Centre-Pierre-et-Marie-Curie (CPMC) a insisté sur "l'importance de la chirurgie dans la prise en charge du cancer". Il a souligné à ce titre, que "la chirurgie guérit 70 % des cancers au stade précoce", suggérant "la formation des chirurgiens dans la spécialité de chirurgie carcinologique". Le Pr Bouzid a également proposé la "création de services d'oncologie médicale et la désignation de chefs d'équipes et de projets selon les motivations et non pas les grades".