Dans un communiqué rendu public, l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) considère que le programme de permanence appliqué aux commerçants durant les deux jours de l'Aïd a été « un franc succès ». Dans un communiqué rendu public, l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) considère que le programme de permanence appliqué aux commerçants durant les deux jours de l'Aïd a été « un franc succès ». D'après les rapports s'appuyant des cellules de wilaya, l'UGCAA annonce que les taux de suivi jusqu'à dimanche, deuxième jour de l'Aïd, a atteint les 95 %. L'UGCAA déclare également que « les boulangers, les commerçants, les magasins d'alimentation générale et autres marchés de fruits et légumes concernés par le programme de permanence ont scrupuleusement respecté les consignes, en assurant régulièrement leurs activités et en approvisionnant de façon normale le marché en produits de première nécessité ». « Contrairement à ce qu'a été dit sur le non respect de la nécessité de garantir un service normal et régulier par les boulangers, le pain était disponible. Les citoyens ont pu en acheter sans difficulté. Chose qui confirme l'application rigoureuse du système de permanence », ajoute la même source. Evoquant la nécessité à améliorer les services et de garantir des prix raisonnables, l'UGCAA a appelé l'ensemble des commerçants à reprendre leurs activités à partir du lundi. Mais comme à chaque fête de l'Aïd, et non confiants quant au respect de la loi par certains commerçants, de nombreux citoyens ont préféré faire leurs emplettes bien avant les deux jours de l'Aïd, notamment pour ce qui concerne les produits de première nécessité tels que le lait et le pain. A chaque occasion aussi, le ministère du Commerce multiplie les sanctions et les menaces de l'application stricte de la loi. Cette année, pas moins de 34.000 commerçants ont été sommés d'observer la permanence. Cela a-t-il été pour autant respecté ? Ce n'est pas le même constat fait par le simple citoyen. Contrairement a ce qu'annonce l'UGCAA dans son communiqué, si dans certains quartiers, les décisions du ministère ont été respectées, cela n'a visiblement pas été le cas dans d'autres, notamment dans la capitale. Une situation à laquelle s'est habitué le citoyen, d'autant plus que les menaces du ministre n'ont pas apporté leurs fruits. Ou plutôt que les commerçants doutent toujours de l'application des avertissements. Faut-il rappeler que le ministère du Commerce avait annoncé avoir durci les sanctions contre les commerçants qui ne respectent pas la permanence durant la fête de l'Aïd El-Adha. "Nous serons intraitables avec les commerçants qui ne suivront pas les consignes d'ouverture des commerces pendant les deux jours de l'Aïd El-Adha", a-t-il déclaré lors d'une réunion d'évaluation de son secteur. Plus de 98 % des commerçants mobilisés pour garantir la continuité des activités commerciales et satisfaire la demande en produits agroalimentaires durant l'Aïd El-Fitr ont assuré la permanence. Bien que ce taux soit "appréciable" par rapport aux années précédentes, l'administration prévoit, néanmoins, des "sanctions sévères" à l'encontre des commerces qui fermeront au cours de la fête prochaine prévue début octobre. La loi numéro 04-08 définissant les conditions d'exercice de l'activité commerciale prévoit la fermeture des locaux commerciaux pour une durée d'un mois assortie d'une amende. En vertu de cette loi, les commerçants ont été tenus de respecter les permanences durant les jours fériés pour assurer un approvisionnement régulier des citoyens en marchandises et produits de large consommation. D'après les rapports s'appuyant des cellules de wilaya, l'UGCAA annonce que les taux de suivi jusqu'à dimanche, deuxième jour de l'Aïd, a atteint les 95 %. L'UGCAA déclare également que « les boulangers, les commerçants, les magasins d'alimentation générale et autres marchés de fruits et légumes concernés par le programme de permanence ont scrupuleusement respecté les consignes, en assurant régulièrement leurs activités et en approvisionnant de façon normale le marché en produits de première nécessité ». « Contrairement à ce qu'a été dit sur le non respect de la nécessité de garantir un service normal et régulier par les boulangers, le pain était disponible. Les citoyens ont pu en acheter sans difficulté. Chose qui confirme l'application rigoureuse du système de permanence », ajoute la même source. Evoquant la nécessité à améliorer les services et de garantir des prix raisonnables, l'UGCAA a appelé l'ensemble des commerçants à reprendre leurs activités à partir du lundi. Mais comme à chaque fête de l'Aïd, et non confiants quant au respect de la loi par certains commerçants, de nombreux citoyens ont préféré faire leurs emplettes bien avant les deux jours de l'Aïd, notamment pour ce qui concerne les produits de première nécessité tels que le lait et le pain. A chaque occasion aussi, le ministère du Commerce multiplie les sanctions et les menaces de l'application stricte de la loi. Cette année, pas moins de 34.000 commerçants ont été sommés d'observer la permanence. Cela a-t-il été pour autant respecté ? Ce n'est pas le même constat fait par le simple citoyen. Contrairement a ce qu'annonce l'UGCAA dans son communiqué, si dans certains quartiers, les décisions du ministère ont été respectées, cela n'a visiblement pas été le cas dans d'autres, notamment dans la capitale. Une situation à laquelle s'est habitué le citoyen, d'autant plus que les menaces du ministre n'ont pas apporté leurs fruits. Ou plutôt que les commerçants doutent toujours de l'application des avertissements. Faut-il rappeler que le ministère du Commerce avait annoncé avoir durci les sanctions contre les commerçants qui ne respectent pas la permanence durant la fête de l'Aïd El-Adha. "Nous serons intraitables avec les commerçants qui ne suivront pas les consignes d'ouverture des commerces pendant les deux jours de l'Aïd El-Adha", a-t-il déclaré lors d'une réunion d'évaluation de son secteur. Plus de 98 % des commerçants mobilisés pour garantir la continuité des activités commerciales et satisfaire la demande en produits agroalimentaires durant l'Aïd El-Fitr ont assuré la permanence. Bien que ce taux soit "appréciable" par rapport aux années précédentes, l'administration prévoit, néanmoins, des "sanctions sévères" à l'encontre des commerces qui fermeront au cours de la fête prochaine prévue début octobre. La loi numéro 04-08 définissant les conditions d'exercice de l'activité commerciale prévoit la fermeture des locaux commerciaux pour une durée d'un mois assortie d'une amende. En vertu de cette loi, les commerçants ont été tenus de respecter les permanences durant les jours fériés pour assurer un approvisionnement régulier des citoyens en marchandises et produits de large consommation.