Un an après les soupçons visant ses bureaux en Chine, Sanofi est à nouveau touché par une affaire de corruption présumée. Le groupe pharmaceutique a annoncé, lundi 6 octobre, avoir été alerté sur des malversations concernant ses filiales au Moyen-Orient et en Afrique de l'Est. Un an après les soupçons visant ses bureaux en Chine, Sanofi est à nouveau touché par une affaire de corruption présumée. Le groupe pharmaceutique a annoncé, lundi 6 octobre, avoir été alerté sur des malversations concernant ses filiales au Moyen-Orient et en Afrique de l'Est. Sanofi a expliqué avoir reçu des courriels anonymes évoquant le versement de pots-de-vin à des personnels de santé dans ces deux régions entre 2007 et 2012 pour qu'ils prescrivent des médicaments du laboratoire, sans donner davantage de détails. Financement de participation à des colloques D'après le Wall Street Journal, qui dit avoir eu accès à certains de ces courriels, Sanofi aurait payé des médecins pour qu'ils assistent à des conférences à l'étranger et leur aurait donné de l'argent ou fait des cadeaux. Des médecins au Kenya demandaient par exemple de l'argent à Sanofi pour participer à des colloques. En échange, ils prescrivaient des médicaments fabriqués par le groupe pharmaceutique. « Nous prenons ces allégations au sérieux », affirme le groupe pharmaceutique, qui a informé le département de la justice américain et le gendarme de la Bourse (SEC) de ces accusations. Ces derniers peuvent entamer des poursuites pour des faits de ce type dans le cadre de la loi américaine sur la corruption à l'étranger. « L'enquête est en cours et devrait prendre du temps car les accusations remontent à il y a sept ans », ajoute Sanofi. Les groupes pharmaceutiques, qui sont en quête de relais de croissance, font actuellement l'objet d'un contrôle strict pour leurs pratiques dans les pays émergents. Le géant pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline (GSK) a par exemple été reconnu coupable de corruption à la miseptembre en Chine. Il a été condamné à une amende record de 3 milliards de yuans, soit l'équivalent de 378 millions d'euros, la pénalité la plus élevée jamais infligée par la justice chinoise à une entreprise. Sanofi a expliqué avoir reçu des courriels anonymes évoquant le versement de pots-de-vin à des personnels de santé dans ces deux régions entre 2007 et 2012 pour qu'ils prescrivent des médicaments du laboratoire, sans donner davantage de détails. Financement de participation à des colloques D'après le Wall Street Journal, qui dit avoir eu accès à certains de ces courriels, Sanofi aurait payé des médecins pour qu'ils assistent à des conférences à l'étranger et leur aurait donné de l'argent ou fait des cadeaux. Des médecins au Kenya demandaient par exemple de l'argent à Sanofi pour participer à des colloques. En échange, ils prescrivaient des médicaments fabriqués par le groupe pharmaceutique. « Nous prenons ces allégations au sérieux », affirme le groupe pharmaceutique, qui a informé le département de la justice américain et le gendarme de la Bourse (SEC) de ces accusations. Ces derniers peuvent entamer des poursuites pour des faits de ce type dans le cadre de la loi américaine sur la corruption à l'étranger. « L'enquête est en cours et devrait prendre du temps car les accusations remontent à il y a sept ans », ajoute Sanofi. Les groupes pharmaceutiques, qui sont en quête de relais de croissance, font actuellement l'objet d'un contrôle strict pour leurs pratiques dans les pays émergents. Le géant pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline (GSK) a par exemple été reconnu coupable de corruption à la miseptembre en Chine. Il a été condamné à une amende record de 3 milliards de yuans, soit l'équivalent de 378 millions d'euros, la pénalité la plus élevée jamais infligée par la justice chinoise à une entreprise.