Les autorités chinoises ont ouvert une enquête sur Sanofi, soupçonné d'avoir distribué en 2007 environ 208.000 euros à 503 médecins chinois pour les inciter à augmenter leurs prescriptions de médicaments, rapporte l'agence officielle Chine nouvelle. Les autorités chinoises ont ouvert une enquête sur Sanofi, soupçonné d'avoir distribué en 2007 environ 208.000 euros à 503 médecins chinois pour les inciter à augmenter leurs prescriptions de médicaments, rapporte l'agence officielle Chine nouvelle. L'agence cite un responsable des services de santé selon lequel les enquêteurs vont étudier des documents portant sur différents programmes de recherche, y compris des listes de patients et des dossiers médicaux, selon Reuters. Sanofi avait déclaré prendre "très au sérieux" les allégations d'un journal chinois selon lesquelles certains de ses salariés avaient versé des pots-de-vin à 503 médecins en Chine il y a 6 ans dans le but de doper ses ventes. Un "donneur d'alerte" anonyme a déclaré au quotidien 21st Century Business Herald que Sanofi avait versé fin 2007 une somme globale d'environ 1,7 million de yuans à 503 docteurs de 79 établissements hospitaliers chinois. Sanofi a expliqué avoir eu connaissance de ces informations mais a ajouté qu'il était trop tôt pour s'expliquer sur des événements remontant à 2007 assurant ne tolérer aucune pratique contraire à l'éthique. Les autorités chinoises ont multiplié ces derniers mois les enquêtes sur des soupçons de corruption visant des entreprises étrangères. Dans le secteur pharmaceutique, le britannique GlaxoSmithKline est pour l'instant le premier visé. D'autres laboratoires, comme le danois Novo Nordisk, l'anglo-suédois AstraZeneca, l'américain Eli Lilly & Co et le belge UCB ont déclaré que les autorités chinoises avaient inspecté certains de leurs locaux en Chine. Ces procédures pourraient ouvrir la voie à la mise en œuvre par Pékin d'un contrôle plus strict des politiques commerciales des groupes pharmaceutiques. L'agence cite un responsable des services de santé selon lequel les enquêteurs vont étudier des documents portant sur différents programmes de recherche, y compris des listes de patients et des dossiers médicaux, selon Reuters. Sanofi avait déclaré prendre "très au sérieux" les allégations d'un journal chinois selon lesquelles certains de ses salariés avaient versé des pots-de-vin à 503 médecins en Chine il y a 6 ans dans le but de doper ses ventes. Un "donneur d'alerte" anonyme a déclaré au quotidien 21st Century Business Herald que Sanofi avait versé fin 2007 une somme globale d'environ 1,7 million de yuans à 503 docteurs de 79 établissements hospitaliers chinois. Sanofi a expliqué avoir eu connaissance de ces informations mais a ajouté qu'il était trop tôt pour s'expliquer sur des événements remontant à 2007 assurant ne tolérer aucune pratique contraire à l'éthique. Les autorités chinoises ont multiplié ces derniers mois les enquêtes sur des soupçons de corruption visant des entreprises étrangères. Dans le secteur pharmaceutique, le britannique GlaxoSmithKline est pour l'instant le premier visé. D'autres laboratoires, comme le danois Novo Nordisk, l'anglo-suédois AstraZeneca, l'américain Eli Lilly & Co et le belge UCB ont déclaré que les autorités chinoises avaient inspecté certains de leurs locaux en Chine. Ces procédures pourraient ouvrir la voie à la mise en œuvre par Pékin d'un contrôle plus strict des politiques commerciales des groupes pharmaceutiques.