Depuis que l'ex-chef de l'armée et actuel président Abdel Fattah al- Sissi a destitué l'islamiste Mohamed Morsi en juillet 2013, le nouveau pouvoir mène une répression implacable contre toute opposition, islamiste comme laïque. Depuis que l'ex-chef de l'armée et actuel président Abdel Fattah al- Sissi a destitué l'islamiste Mohamed Morsi en juillet 2013, le nouveau pouvoir mène une répression implacable contre toute opposition, islamiste comme laïque. Vingt-trois militants pro-démocratie, dont la soeur d'une figure de la révolte de 2011 qui chassa le président Hosni Moubarak du pouvoir, ont été condamnés dimanche en Egypte à trois ans de prison pour avoir participé à une manifestation non autorisée. Les militants avaient été arrêtés en juin après avoir pris part à un rassemblement appelant à l'abrogation d'une loi controversée limitant le droit de manifester. Ils étaient accusés de "participation à une manifestation illégale, vandalisme et entrave au trafic routier". Les accusés, qui peuvent faire appel, devront également payer une amende de 10.000 livres égyptiennes (environ 1.100 euros) chacun. "C'est un jugement politique, sans bases légales", a dénoncé Ahmed Ezzat, un avocat de la défense. Sissi-Moubarak, faits de la même pâte Parmi les condamnés figurent deux célèbres militantes des droits de l'Homme, Yara Sallam et Sanaa Seif, la soeur de Alaa Abdel Fattah, une figure de la révolte de 2011 et dissident de longue date actuellement jugée pour des chefs d'accusation similaires. Mme Seif est en grève de la faim depuis près de deux mois selon sa mère, Laila Soueif, qui a dénoncé "l'oppression de la jeunesse" par le régime. Amnesty International avait appelé, samedi, à la libération des détenus, affirmant que "ce procès-spectacle, fondé sur des preuves plus que douteuses, montre une nouvelle fois la détermination des autorités à écraser la contestation pacifique et à museler toute forme de dissidence". De nombreuses associations de défense des droits de l'homme dénoncent le régime instauré par M. Sissi comme étant bien plus autoritaire que celui de M. Moubarak et l'accusent d'instrumentaliser la justice pour faire taire toute opposition. Depuis la destitution de M. Morsi, plus de 1.400 de ses partisans ont été tués et des centaines d'autres condamnés à mort. Après les islamistes, le pouvoir s'en est pris à l'opposition laïque et de gauche, emprisonnant des dizaines de jeunes militants, qui avaient en grande partie soutenu l'éviction de M. Morsi avant de se retourner contre les nouvelles autorités. Vingt-trois militants pro-démocratie, dont la soeur d'une figure de la révolte de 2011 qui chassa le président Hosni Moubarak du pouvoir, ont été condamnés dimanche en Egypte à trois ans de prison pour avoir participé à une manifestation non autorisée. Les militants avaient été arrêtés en juin après avoir pris part à un rassemblement appelant à l'abrogation d'une loi controversée limitant le droit de manifester. Ils étaient accusés de "participation à une manifestation illégale, vandalisme et entrave au trafic routier". Les accusés, qui peuvent faire appel, devront également payer une amende de 10.000 livres égyptiennes (environ 1.100 euros) chacun. "C'est un jugement politique, sans bases légales", a dénoncé Ahmed Ezzat, un avocat de la défense. Sissi-Moubarak, faits de la même pâte Parmi les condamnés figurent deux célèbres militantes des droits de l'Homme, Yara Sallam et Sanaa Seif, la soeur de Alaa Abdel Fattah, une figure de la révolte de 2011 et dissident de longue date actuellement jugée pour des chefs d'accusation similaires. Mme Seif est en grève de la faim depuis près de deux mois selon sa mère, Laila Soueif, qui a dénoncé "l'oppression de la jeunesse" par le régime. Amnesty International avait appelé, samedi, à la libération des détenus, affirmant que "ce procès-spectacle, fondé sur des preuves plus que douteuses, montre une nouvelle fois la détermination des autorités à écraser la contestation pacifique et à museler toute forme de dissidence". De nombreuses associations de défense des droits de l'homme dénoncent le régime instauré par M. Sissi comme étant bien plus autoritaire que celui de M. Moubarak et l'accusent d'instrumentaliser la justice pour faire taire toute opposition. Depuis la destitution de M. Morsi, plus de 1.400 de ses partisans ont été tués et des centaines d'autres condamnés à mort. Après les islamistes, le pouvoir s'en est pris à l'opposition laïque et de gauche, emprisonnant des dizaines de jeunes militants, qui avaient en grande partie soutenu l'éviction de M. Morsi avant de se retourner contre les nouvelles autorités.