Vingt-cinq personnes seront jugées en Egypte pour "outrage à magistrat", dont le président destitué Mohamed Morsi et des figures du courant libéral, ont indiqué des sources judiciaires. Vingt-cinq personnes seront jugées en Egypte pour "outrage à magistrat", dont le président destitué Mohamed Morsi et des figures du courant libéral, ont indiqué des sources judiciaires. "Pour le moment, nous savons que 25 personnes seront jugées pour le même chef d'accusation, mais nous ne savons pas encore s'il s'agira d'une seule affaire ou de plusieurs procès", a indiqué Ahmed Seif Abdel Fattah, avocat et père de Alaa Abdel Fattah, figure de la révolte de 2011 qui chassa Hosni Moubarak du pouvoir. Outre Morsi et Abdel Fattah, plusieurs dirigeants de la confrériedes Frères musulmans du président destitué seront jugés ainsi que des journalistes et le politologue et ex-député Amr Hamzawy, figure du mouvement libéral en Egypte. Tous sont accusés d'avoir tenu des propos offensants à l'encontre de l'institution judiciaire et de ses membres, selon l'agence officielle Mena qui précise qu'aucune date n'a été fixée pour leur comparution. Morsi doit ainsi répondre d'accusations lancées lors d'un discours fin juin, peu avant sa destitution, dans lequel il reprochait nommément à un juge d'avoir "couvert des fraudes électorales" lors des législatives de 2005. Abdel Fattah, lui, doit répondre de propos écrits sur Twitter dénonçant l'attitude des juges lors de procès contre plusieurs ONG en Egypte. Ce procès est le quatrième contre M. Morsi, qui comparaît déjà pour incitation au meurtre de manifestants et dont deux autres procès doivent s'ouvrir prochainement, l'un pour "espionnage" en vue de commettre des "actes terroristes" et l'autre pour son évasion de prison début 2011. "Pour le moment, nous savons que 25 personnes seront jugées pour le même chef d'accusation, mais nous ne savons pas encore s'il s'agira d'une seule affaire ou de plusieurs procès", a indiqué Ahmed Seif Abdel Fattah, avocat et père de Alaa Abdel Fattah, figure de la révolte de 2011 qui chassa Hosni Moubarak du pouvoir. Outre Morsi et Abdel Fattah, plusieurs dirigeants de la confrériedes Frères musulmans du président destitué seront jugés ainsi que des journalistes et le politologue et ex-député Amr Hamzawy, figure du mouvement libéral en Egypte. Tous sont accusés d'avoir tenu des propos offensants à l'encontre de l'institution judiciaire et de ses membres, selon l'agence officielle Mena qui précise qu'aucune date n'a été fixée pour leur comparution. Morsi doit ainsi répondre d'accusations lancées lors d'un discours fin juin, peu avant sa destitution, dans lequel il reprochait nommément à un juge d'avoir "couvert des fraudes électorales" lors des législatives de 2005. Abdel Fattah, lui, doit répondre de propos écrits sur Twitter dénonçant l'attitude des juges lors de procès contre plusieurs ONG en Egypte. Ce procès est le quatrième contre M. Morsi, qui comparaît déjà pour incitation au meurtre de manifestants et dont deux autres procès doivent s'ouvrir prochainement, l'un pour "espionnage" en vue de commettre des "actes terroristes" et l'autre pour son évasion de prison début 2011.