La Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a exprimé sa gratitude au président Abdelaziz Bouteflika pour le rôle "déterminant" de l'Algérie dans la recherche d'une solution pacifique et durable à la crise malienne. La Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a exprimé sa gratitude au président Abdelaziz Bouteflika pour le rôle "déterminant" de l'Algérie dans la recherche d'une solution pacifique et durable à la crise malienne. Dans un communiqué final sanctionnant les travaux de la 46e session ordinaire de cette organisation régionale tenue lundi à Abuja, les chefs d'Etat et de gouvernement ont "exprimé leur gratitude au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour le rôle déterminant de facilitation que joue son pays dans la recherche d'une solution pacifique et durable à la situation au Mali". Saluant les "avancées" enregistrées dans le cadre des pourparlers d'Alger, les participants à la Conférence ont invité les parties, en particulier les secrétaires généraux des mouvements armés, "à s'impliquer personnellement dans le processus en vue d'aboutir à un accord, dans les meilleures délais, sur la base du projet soumis aux parties par la médiation et qui constitue une base solide de négociation". La conférence a réitéré, à cette occasion, son appel à tous les groupes armés du nord du Mali, signataires de l'accord de Ouagadougou du 18 juin 2013, "à se démarquer des groupes terroristes". Les chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO ont exprimé leur "vive préoccupation" face à la situation sécuritaire au nord du Mali et condamnent "avec force" la poursuite des attaques terroristes contre les populations civiles et les troupes internationales. L'organisation régionale a, en outre, réaffirmé son attachement à la souveraineté du Mali, à son intégrité territoriale, au caractère unitaire et à la forme républicaine et laïque de l'Etat malien. Dans ce même sens, le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulay Diop, a indiqué que les différentes parties maliennes "ne sont pas loin d'un accord", appelant ces parties à faire un "maximum" d'efforts pour faire aboutir le processus de paix au Mali. "C'est le dernier 100 mètres et chacun de nous doit faire un maximum d'efforts pour arriver au bout de ce processus", a déclaré M. Diop lors d'une rencontre animée à Bamako en présence des représentants du corps diplomatique et des organisations internationales accrédités au Mali. Revenant sur le quatrième round des pourparlers d'Alger, tenu en novembre dernier à Alger, entre le gouvernement malien et les groupes politico-militaires du nord de ce pays, le chef de la diplomatie malienne a indiqué qu'il avait permis aux parties de mener des débats de "fond, jugés utiles". "Il y a eu un débat franc, direct entre les parties", a-t-il précisé. M. Diop a rappelé qu'un document de préaccord a été produit par l'équipe de médiation, dont l'Algérie est le chef de file, et remis à chacune des parties pour appréciation et qui s'intitule : "Les éléments pour la paix et la réconciliation au Mali". "Le gouvernement (malien) ne rejette pas ce document car pour nous, c'est une base solide de négociation (...). Nous ne sommes pas totalement en phase sur certains points dans ce document et nous le ferons savoir à l'équipe de médiation au moment opportun", a-t-il dit. Le MAE malien a, enfin, proposé quelques pistes pour la suite du processus d'Alger, estimant dans ce sens que les parties doivent travailler sur la base du document remis par la médiation. La nécessité de la présence aux négociations des décideurs des mouvements armés, le besoin d'intensifier les efforts de la communication sur les bénéfices d'un accord de paix et le renforcement des mesures de confiance sur le terrain, sont les autres pistes proposées par M. Diop. Il a, par ailleurs, salué les efforts de la communauté internationale et l'équipe de la médiation, à leur tête l'Algérie, "pour les efforts déployés et pour sa patience". Dans un communiqué final sanctionnant les travaux de la 46e session ordinaire de cette organisation régionale tenue lundi à Abuja, les chefs d'Etat et de gouvernement ont "exprimé leur gratitude au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour le rôle déterminant de facilitation que joue son pays dans la recherche d'une solution pacifique et durable à la situation au Mali". Saluant les "avancées" enregistrées dans le cadre des pourparlers d'Alger, les participants à la Conférence ont invité les parties, en particulier les secrétaires généraux des mouvements armés, "à s'impliquer personnellement dans le processus en vue d'aboutir à un accord, dans les meilleures délais, sur la base du projet soumis aux parties par la médiation et qui constitue une base solide de négociation". La conférence a réitéré, à cette occasion, son appel à tous les groupes armés du nord du Mali, signataires de l'accord de Ouagadougou du 18 juin 2013, "à se démarquer des groupes terroristes". Les chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO ont exprimé leur "vive préoccupation" face à la situation sécuritaire au nord du Mali et condamnent "avec force" la poursuite des attaques terroristes contre les populations civiles et les troupes internationales. L'organisation régionale a, en outre, réaffirmé son attachement à la souveraineté du Mali, à son intégrité territoriale, au caractère unitaire et à la forme républicaine et laïque de l'Etat malien. Dans ce même sens, le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulay Diop, a indiqué que les différentes parties maliennes "ne sont pas loin d'un accord", appelant ces parties à faire un "maximum" d'efforts pour faire aboutir le processus de paix au Mali. "C'est le dernier 100 mètres et chacun de nous doit faire un maximum d'efforts pour arriver au bout de ce processus", a déclaré M. Diop lors d'une rencontre animée à Bamako en présence des représentants du corps diplomatique et des organisations internationales accrédités au Mali. Revenant sur le quatrième round des pourparlers d'Alger, tenu en novembre dernier à Alger, entre le gouvernement malien et les groupes politico-militaires du nord de ce pays, le chef de la diplomatie malienne a indiqué qu'il avait permis aux parties de mener des débats de "fond, jugés utiles". "Il y a eu un débat franc, direct entre les parties", a-t-il précisé. M. Diop a rappelé qu'un document de préaccord a été produit par l'équipe de médiation, dont l'Algérie est le chef de file, et remis à chacune des parties pour appréciation et qui s'intitule : "Les éléments pour la paix et la réconciliation au Mali". "Le gouvernement (malien) ne rejette pas ce document car pour nous, c'est une base solide de négociation (...). Nous ne sommes pas totalement en phase sur certains points dans ce document et nous le ferons savoir à l'équipe de médiation au moment opportun", a-t-il dit. Le MAE malien a, enfin, proposé quelques pistes pour la suite du processus d'Alger, estimant dans ce sens que les parties doivent travailler sur la base du document remis par la médiation. La nécessité de la présence aux négociations des décideurs des mouvements armés, le besoin d'intensifier les efforts de la communication sur les bénéfices d'un accord de paix et le renforcement des mesures de confiance sur le terrain, sont les autres pistes proposées par M. Diop. Il a, par ailleurs, salué les efforts de la communauté internationale et l'équipe de la médiation, à leur tête l'Algérie, "pour les efforts déployés et pour sa patience".