Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a présidé avant-hier un conseil restreint consacré au développement local dans les wilayas du Sud et des Hauts Plateaux. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a présidé avant-hier un conseil restreint consacré au développement local dans les wilayas du Sud et des Hauts Plateaux. Outre le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, une douzaine de ministres chargés des secteurs socio-économiques et de hauts responsables ont pris part à cette réunion, la deuxième du genre. Plusieurs décisions, orientations et instructions du chef de l'Etat relatives au développement de ces régions ont été annoncées à l'issue de ce conseil restreint. Durant ce conseil restreint, le chef de l'Etat a instruit le gouvernement de communiquer davantage sur les réalités, les enjeux et la portée des actions initiées dans tous les domaines. Citant à titre d'exemple les incompréhensions et les inquiétudes suscitées par les essais préliminaires dans le domaine du gaz de schiste, le président de la République a demandé la poursuite des explications en direction de la population locale et de l'opinion publique en général, notamment pour faire savoir que les forages- tests initiés à In Salah, seront achevés à très brève échéance, ceci pour confirmer que l'exploitation proprement dite de cette énergie nouvelle n'est pas encore à l'ordre du jour. Le chef de l'Etat a précisé aussi que si l'exploration de ces nouvelles ressources nationales en hydrocarbures s'avère une nécessité pour la sécurité énergétique du pays à moyen et long termes, le gouvernement devra cependant veiller avec fermeté au respect de la législation par les opérateurs concernés, pour la protection de la santé de la population et la préservation de l'environnement. Le gouvernement a également été chargé d'initier des débats transparents, avec la participation de compétences reconnues, pour permettre à chacun de mieux comprendre les données relatives aux hydrocarbures non conventionnels qui sont une réalité et une richesse nouvelles de notre pays. Malgré les assurances du président, le site d'information TSA Algérie rapporte que dans la même soirée d'avant-hier, les habitants d'In-Salah opposés à l'exploitation du gaz de schiste ont organisé une nouvelle marche après la diffusion des propos du président Bouteflika qui a tenu un conseil ministériel restreint. « La wilaya, la tanmia, In Salah hya dhahia (ni wilaya, ni développement, In Salah est la victime) », ont notamment scandé les manifestants, selon les informations de TSA Algérie. « Finalement, le président n'a rien fait pour les revendications des gens d'In-Salah. On ne sait pas ce qui va se passer. On ne s'attendait pas à cette décision », commente Abdelkader Bouhafs, l'un des représentants de la société civile. Les écoles et les institutions publiques sont toujours fermées dans cette ville, selon lui. « Dans les collèges, certains enseignants donnent des cours et d'autres non », précise-t-il à TSA. Le lundi passé, des manifestants ont bloqué la route menant vers le puits-pilote de gaz de schiste avant l'intervention de la gendarmerie qui n'a pas utilisé la force. « Cela a duré près de trois heures. La gendarmerie est intervenue et a discuté avec les manifestants », affirme M. Bouhafs. Outre le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, une douzaine de ministres chargés des secteurs socio-économiques et de hauts responsables ont pris part à cette réunion, la deuxième du genre. Plusieurs décisions, orientations et instructions du chef de l'Etat relatives au développement de ces régions ont été annoncées à l'issue de ce conseil restreint. Durant ce conseil restreint, le chef de l'Etat a instruit le gouvernement de communiquer davantage sur les réalités, les enjeux et la portée des actions initiées dans tous les domaines. Citant à titre d'exemple les incompréhensions et les inquiétudes suscitées par les essais préliminaires dans le domaine du gaz de schiste, le président de la République a demandé la poursuite des explications en direction de la population locale et de l'opinion publique en général, notamment pour faire savoir que les forages- tests initiés à In Salah, seront achevés à très brève échéance, ceci pour confirmer que l'exploitation proprement dite de cette énergie nouvelle n'est pas encore à l'ordre du jour. Le chef de l'Etat a précisé aussi que si l'exploration de ces nouvelles ressources nationales en hydrocarbures s'avère une nécessité pour la sécurité énergétique du pays à moyen et long termes, le gouvernement devra cependant veiller avec fermeté au respect de la législation par les opérateurs concernés, pour la protection de la santé de la population et la préservation de l'environnement. Le gouvernement a également été chargé d'initier des débats transparents, avec la participation de compétences reconnues, pour permettre à chacun de mieux comprendre les données relatives aux hydrocarbures non conventionnels qui sont une réalité et une richesse nouvelles de notre pays. Malgré les assurances du président, le site d'information TSA Algérie rapporte que dans la même soirée d'avant-hier, les habitants d'In-Salah opposés à l'exploitation du gaz de schiste ont organisé une nouvelle marche après la diffusion des propos du président Bouteflika qui a tenu un conseil ministériel restreint. « La wilaya, la tanmia, In Salah hya dhahia (ni wilaya, ni développement, In Salah est la victime) », ont notamment scandé les manifestants, selon les informations de TSA Algérie. « Finalement, le président n'a rien fait pour les revendications des gens d'In-Salah. On ne sait pas ce qui va se passer. On ne s'attendait pas à cette décision », commente Abdelkader Bouhafs, l'un des représentants de la société civile. Les écoles et les institutions publiques sont toujours fermées dans cette ville, selon lui. « Dans les collèges, certains enseignants donnent des cours et d'autres non », précise-t-il à TSA. Le lundi passé, des manifestants ont bloqué la route menant vers le puits-pilote de gaz de schiste avant l'intervention de la gendarmerie qui n'a pas utilisé la force. « Cela a duré près de trois heures. La gendarmerie est intervenue et a discuté avec les manifestants », affirme M. Bouhafs.