Le 2 mars prochain, l'APN examinera le projet de loi sur l'ouverture de l'espace aérien au privé. Une loi qui écarteraselon des sources toute compagnie étrangère et sera favorable au privé national. Le 2 mars prochain, l'APN examinera le projet de loi sur l'ouverture de l'espace aérien au privé. Une loi qui écarteraselon des sources toute compagnie étrangère et sera favorable au privé national. Le ministre des Transports qui en a fait l'annonce exige cependant que cette ouverture ne se fera pas précipitamment. Les conditions serrées et un cahier de charges seront les gardefous de cette nouvelle loi qui sera discutée au niveau de la Chambre basse. Il s'agit tout de même d'une question politique et de souveraineté car l'Etat voudrait protéger ses frontières aériennes et maritimes d'un éventuel monopole étranger auxquelles certaines grandes compagnies mondiales ont souhaité y mettre pied. Cette fois, le gouvernement est acculé de libéraliser le ciel algérien en aidant le privé local à se placer en pole position. « Une ouverture qui se fera seulement au privé national », martèle le ministre dans une déclaration rendue publique. Amar Ghoul précise « qu'une série de procédures comprenant, entre autres, un nouveau cahier des charges devant régir l'entrée des compagnies nationales et sécuriser l'ouverture de l'espace aérien, est en cours d'élaboration au niveau du ministère ». Il y a quelque mois, le même ministre excluait toute ouverture du ciel sachant que cette exigence a été formulée par les investisseurs algériens dont des dossiers sur la constitution de compagnies de voyage aérien ont été bloqués. Généralement, il s'agit de compagnies « low cost » qui sont de petites tailles et qui sont complémentaires aux grosses compagnies. Mais le revirement du gouvernement s'explique par la crainte que les compagnies étrangères puissent constituer un « nouveau front aérien » et détenir le monopôle face aux difficultés que connait la compagnie publique nationale. « L'opération doit, cependant, être encadrée, en tirant les enseignements des précédents dossiers » avertit le ministre des Transports qui ne souhaite pas la réédition de ce qui s'est déjà passé avec l'ex-Khalifa Airways. Les autorités n'omettent pas de signaler que cette ouverture ne se fera pas au détriment d'Air Algérie, colonne vertébrale du transport aérien. Toutefois, les investisseurs privés qui peuvent dès maintenant se préparer à la concurrence seront soumis à un encadrement qui ne leur permettra pas de se substituer à la compagnie nationale. Idem pour le transport maritime que ce soit des personnes ou des marchandises. La décision d'accorder un quitus au privé national ne semble aucunement déranger le gouvernement qui entend ne pas faire appel aux étrangers. L'autorité de tutelle exhorte les nationaux à nouer des partenariats avec la Cnan et de ne pas céder aux offres des étrangers. Le marché revêt un intérêt grandissant dans ce domaine où certainement les investisseurs algériens ont déjà une idée sur la rentabilité de ce segment et surtout celui du voyage maritime. Le ministre des Transports qui en a fait l'annonce exige cependant que cette ouverture ne se fera pas précipitamment. Les conditions serrées et un cahier de charges seront les gardefous de cette nouvelle loi qui sera discutée au niveau de la Chambre basse. Il s'agit tout de même d'une question politique et de souveraineté car l'Etat voudrait protéger ses frontières aériennes et maritimes d'un éventuel monopole étranger auxquelles certaines grandes compagnies mondiales ont souhaité y mettre pied. Cette fois, le gouvernement est acculé de libéraliser le ciel algérien en aidant le privé local à se placer en pole position. « Une ouverture qui se fera seulement au privé national », martèle le ministre dans une déclaration rendue publique. Amar Ghoul précise « qu'une série de procédures comprenant, entre autres, un nouveau cahier des charges devant régir l'entrée des compagnies nationales et sécuriser l'ouverture de l'espace aérien, est en cours d'élaboration au niveau du ministère ». Il y a quelque mois, le même ministre excluait toute ouverture du ciel sachant que cette exigence a été formulée par les investisseurs algériens dont des dossiers sur la constitution de compagnies de voyage aérien ont été bloqués. Généralement, il s'agit de compagnies « low cost » qui sont de petites tailles et qui sont complémentaires aux grosses compagnies. Mais le revirement du gouvernement s'explique par la crainte que les compagnies étrangères puissent constituer un « nouveau front aérien » et détenir le monopôle face aux difficultés que connait la compagnie publique nationale. « L'opération doit, cependant, être encadrée, en tirant les enseignements des précédents dossiers » avertit le ministre des Transports qui ne souhaite pas la réédition de ce qui s'est déjà passé avec l'ex-Khalifa Airways. Les autorités n'omettent pas de signaler que cette ouverture ne se fera pas au détriment d'Air Algérie, colonne vertébrale du transport aérien. Toutefois, les investisseurs privés qui peuvent dès maintenant se préparer à la concurrence seront soumis à un encadrement qui ne leur permettra pas de se substituer à la compagnie nationale. Idem pour le transport maritime que ce soit des personnes ou des marchandises. La décision d'accorder un quitus au privé national ne semble aucunement déranger le gouvernement qui entend ne pas faire appel aux étrangers. L'autorité de tutelle exhorte les nationaux à nouer des partenariats avec la Cnan et de ne pas céder aux offres des étrangers. Le marché revêt un intérêt grandissant dans ce domaine où certainement les investisseurs algériens ont déjà une idée sur la rentabilité de ce segment et surtout celui du voyage maritime.