« Si le gouvernement décide d'ouvrir le secteur de transport aérien et maritime au privé, cela se fera dans le sens de la complémentarité et ne sera en aucun cas au détriment du secteur public », a affirmé hier, Amar Ghoul, ministre des Transports, en marge de la clôture de la session d'automne 2014 du Conseil de la Nation. Il a assuré que cette ouverture se fera en dehors des capitaux publics. En d'autres termes, il n'y aura pas d'ouverture de capitaux des entreprises publiques aux privés dans l'aérien et le maritime, selon M. Ghoul. Actuellement, la principale problématique est « le marché de aérien détenu à hauteur de 50% par des compagnies aériennes étrangères », a-t-il précisé. La question qui se pose est « comment faire pour que les entreprises nationales publiques et privées puissent récupérer leurs parts de marché ? », a-t-il lancé, rappelant que dans le transport maritime des marchandises, « 97% du marché est entre les mains de compagnies étrangères ». Sentence : « L'intelligence est de minimiser le monopole des entreprises étrangères, de soutenir le secteur public et encourager la complémentarité avec le privé afin de créer un marché rentable pour l'Algérie », a-t-il soutenu.