Alors que différents médias ont relevé la pénurie de carburant qui touche diverses régions du pays depuis plusieurs jours, la directrice de la division raffinage à la Sonatrach, Zoubida Benmouffok, a nié catégoriquement cette pénurie : Alors que différents médias ont relevé la pénurie de carburant qui touche diverses régions du pays depuis plusieurs jours, la directrice de la division raffinage à la Sonatrach, Zoubida Benmouffok, a nié catégoriquement cette pénurie : "Les produits sont disponibles et (...) il n'y a aucune pénurie". Mais elle se contredit en même temps en soulignant toutefois que cette crise "n'est nullement liée ni à la production ni à l'importation". Zoubida Benmouffok qui est intervenue hier sur la chaîne III de la Radio nationale a déclaré que cette situation est due « à la période hivernale ». « Il y a plusieurs effets qui ont généré des perturbations dans la distribution du gasoil », déclare-t-elle. « Certaines routes ont été coupées à cause des intempéries », souligne-t-elle. Selon la directrice de la division raffinage de la Sonatrach, cette situation est due « à la période hivernale ». « Il y a plusieurs effets qui ont généré des perturbations dans la distribution du gasoil», déclare-t-elle. « Certaines routes ont été coupées à cause des intempéries », souligne-t-elle. Mme Benmouffok a nié que l'Algérie soit parmi les plus grands importateurs de produits raffinés. « C'est inexact (...) le raffinage en Algérie est loin de perdre vitesse», rétorque-t-elle, en soulignant que l'Algérie dispose d'un parc de raffinage conséquent qui a une place importante. Les déclarations de la directrice de la division raffinage à la Sonatrach sont en réelles contradictions avec les propos de l'ancien P.-dg Abdelhamid Zerguine qui avait annoncé en 2012 qu'« en 2011, les importations du pays ont augmenté de 77 % à 2,3 millions de tonnes pour deux milliards de dollars contre 1,3 million de tonnes en 2010. Cette année, le groupe pétrolier public Sonatrach importera 2,5 millions de tonnes de carburants dont deux millions de tonnes de gasoil ». Les importations du gasoil sont passé ainsi de 1,3 million de tonnes en 2011 à 2 millions de tonnes en 2012, soit une augmentation de 700.000 tonnes. Le ministre de l'Energie, Youcef Yousfi a tenté à l'époque de minimiser cette augmentation en déclarant que pour une tonne de gasoil importée, Sonatrach exporte l'équivalent de 3 tonnes de pétrole de brut, ce qui fait que la différence à payer par Sonatrach n'est pas très importante. Mais la hausse des importations de carburant est la conséquence de l'absence d'investissements dans le raffinage pétrolier depuis des années. «La raffinerie de Skikda est l'une des plus grandes raffineries du continent, la raffinerie d'Alger que l'on considère comme l'école des raffineurs, et la raffinerie d'Arzew également, contribuent énormément à la production », déclare Mme Zoubida Benmouffok . La directrice de la division raffinage à la Sonatrach a révélé que « le programme de réhabilitation de ces raffineries a coûté plus de 4.5 milliards de dollars à Sonatrach». Le groupe pétrolier Sonatrach en Algérie avait annoncé, en juillet passé, qu'il cessera d'importer du gasoil à partir de 2015, grâce à la réhabilitation de ses raffineries qui fonctionneront à plein régime à partir de cette date. « Au premier semestre 2014, nous n'avons importé que 300.000 tonnes de gasoil. D'ici à la fin de l'année et à partir de 2015, les importations s'arrêteront avec le fonctionnement à plein régime des raffineries de Skikda et d'Arzew », a confié à l'APS une source au sein du groupe pétrolier. En effet, une baisse sensible des importations a été observée au premier semestre 2014, en dépit de la hausse de la demande nationale. A la même période en 2012, Sonatrach avait importé environ 2 millions de tonnes de gasoil et 500 000 tonnes d'essence. Le recours aux importations a été rendu nécessaire afin de combler le déficit suite à l'arrêt des raffineries d'Alger, Skikda et Arzew, pour entretien et rénovation. Pour Zoubida Benmouffok, actuellement, l'Algérie «produit 8 à 9 millions de tonnes de gasoil et près de 4 millions de tonnes d'essence" et elle sera «excédentaire en production d'essence d'ici fin 2016». a annoncé Zoubida Benmouffok. Cet exploit sera réalisé, selon Mme Benmouffok, grâce à l'entrée en activité de la raffinerie d'Alger qui viendra renforcer celle d'Arzew et de Skikda, remises en activité après leur rénovation. Avec la remise en marche de ces deux raffineries, l'Algérie a, d'ores et déjà, «réduit de 40 % la facture d'importation du gasoil et de 50 % celle des essences», a déclaré l'invitée de la Chaîne 3, qui précise qu' « en 2013 les importations d'essences étaient de 2,8 millions de tonnes d'essence pour un coût de plus de 2 milliards de dollars pour régresser en 2014 à 1 million de tonnes ». Pour Zoubida Benmouffok l'explosion de la facture d'importation des produits raffinés, s'explique à la fois par le « boom économique » qui a touché tous les secteurs d'activité, l'augmentation du parc automobile national qui a progressé d'une manière remarquable au cours de ces 5 dernières années et par la mise à l'arrêt des raffineries nationales pour les besoins de réhabilitation. "Les produits sont disponibles et (...) il n'y a aucune pénurie". Mais elle se contredit en même temps en soulignant toutefois que cette crise "n'est nullement liée ni à la production ni à l'importation". Zoubida Benmouffok qui est intervenue hier sur la chaîne III de la Radio nationale a déclaré que cette situation est due « à la période hivernale ». « Il y a plusieurs effets qui ont généré des perturbations dans la distribution du gasoil », déclare-t-elle. « Certaines routes ont été coupées à cause des intempéries », souligne-t-elle. Selon la directrice de la division raffinage de la Sonatrach, cette situation est due « à la période hivernale ». « Il y a plusieurs effets qui ont généré des perturbations dans la distribution du gasoil», déclare-t-elle. « Certaines routes ont été coupées à cause des intempéries », souligne-t-elle. Mme Benmouffok a nié que l'Algérie soit parmi les plus grands importateurs de produits raffinés. « C'est inexact (...) le raffinage en Algérie est loin de perdre vitesse», rétorque-t-elle, en soulignant que l'Algérie dispose d'un parc de raffinage conséquent qui a une place importante. Les déclarations de la directrice de la division raffinage à la Sonatrach sont en réelles contradictions avec les propos de l'ancien P.-dg Abdelhamid Zerguine qui avait annoncé en 2012 qu'« en 2011, les importations du pays ont augmenté de 77 % à 2,3 millions de tonnes pour deux milliards de dollars contre 1,3 million de tonnes en 2010. Cette année, le groupe pétrolier public Sonatrach importera 2,5 millions de tonnes de carburants dont deux millions de tonnes de gasoil ». Les importations du gasoil sont passé ainsi de 1,3 million de tonnes en 2011 à 2 millions de tonnes en 2012, soit une augmentation de 700.000 tonnes. Le ministre de l'Energie, Youcef Yousfi a tenté à l'époque de minimiser cette augmentation en déclarant que pour une tonne de gasoil importée, Sonatrach exporte l'équivalent de 3 tonnes de pétrole de brut, ce qui fait que la différence à payer par Sonatrach n'est pas très importante. Mais la hausse des importations de carburant est la conséquence de l'absence d'investissements dans le raffinage pétrolier depuis des années. «La raffinerie de Skikda est l'une des plus grandes raffineries du continent, la raffinerie d'Alger que l'on considère comme l'école des raffineurs, et la raffinerie d'Arzew également, contribuent énormément à la production », déclare Mme Zoubida Benmouffok . La directrice de la division raffinage à la Sonatrach a révélé que « le programme de réhabilitation de ces raffineries a coûté plus de 4.5 milliards de dollars à Sonatrach». Le groupe pétrolier Sonatrach en Algérie avait annoncé, en juillet passé, qu'il cessera d'importer du gasoil à partir de 2015, grâce à la réhabilitation de ses raffineries qui fonctionneront à plein régime à partir de cette date. « Au premier semestre 2014, nous n'avons importé que 300.000 tonnes de gasoil. D'ici à la fin de l'année et à partir de 2015, les importations s'arrêteront avec le fonctionnement à plein régime des raffineries de Skikda et d'Arzew », a confié à l'APS une source au sein du groupe pétrolier. En effet, une baisse sensible des importations a été observée au premier semestre 2014, en dépit de la hausse de la demande nationale. A la même période en 2012, Sonatrach avait importé environ 2 millions de tonnes de gasoil et 500 000 tonnes d'essence. Le recours aux importations a été rendu nécessaire afin de combler le déficit suite à l'arrêt des raffineries d'Alger, Skikda et Arzew, pour entretien et rénovation. Pour Zoubida Benmouffok, actuellement, l'Algérie «produit 8 à 9 millions de tonnes de gasoil et près de 4 millions de tonnes d'essence" et elle sera «excédentaire en production d'essence d'ici fin 2016». a annoncé Zoubida Benmouffok. Cet exploit sera réalisé, selon Mme Benmouffok, grâce à l'entrée en activité de la raffinerie d'Alger qui viendra renforcer celle d'Arzew et de Skikda, remises en activité après leur rénovation. Avec la remise en marche de ces deux raffineries, l'Algérie a, d'ores et déjà, «réduit de 40 % la facture d'importation du gasoil et de 50 % celle des essences», a déclaré l'invitée de la Chaîne 3, qui précise qu' « en 2013 les importations d'essences étaient de 2,8 millions de tonnes d'essence pour un coût de plus de 2 milliards de dollars pour régresser en 2014 à 1 million de tonnes ». Pour Zoubida Benmouffok l'explosion de la facture d'importation des produits raffinés, s'explique à la fois par le « boom économique » qui a touché tous les secteurs d'activité, l'augmentation du parc automobile national qui a progressé d'une manière remarquable au cours de ces 5 dernières années et par la mise à l'arrêt des raffineries nationales pour les besoins de réhabilitation.