Des peines de la relaxe à 3 ans de prison dont une année ferme ont été prononcées par le pôle pénal spécialisé du tribunal de Sidi M'hamed dans le procès du détournement de 17 milliards de centimes auprès de la banque BDL, agence Amirouche d'Alger. Des peines de la relaxe à 3 ans de prison dont une année ferme ont été prononcées par le pôle pénal spécialisé du tribunal de Sidi M'hamed dans le procès du détournement de 17 milliards de centimes auprès de la banque BDL, agence Amirouche d'Alger. L'affaire pour laquelle sont accusées 5 personnes est marquée par la citation en tant que témoin de l'ancien footballeur Amar Ammour qui a conclu une transaction immobilière avec le principal accusé, décédé durant l'instruction. Il s'agit du caissier principal de l'agence Amirouche qui a été arrêté pour détournement et blanchiment d'argent en profitant de l'absence de contrôle des opérations de transfert. L'ancien stratège de l'USM Alger avait procédé à, l'échange de son appartement, sis à Said Hamdine, avec celui du caissier principal, situé à Bouzaréah. L'exfootballeur a indiqué lors de son audition, il y a quinze jours, avoir agi en toute légalité et précisé qu'il ignorait tout des agissements du défunt. Le mis en cause qui exerçait depuis 10 ans avait réussi en quatre années à amasser en toute quiétude 17 milliards de centimes sans qu'il soit inquiété, selon l'arrêt de renvoi qui relève que les investigations menées par la BEF, la brigade économique et financière de la police judiciaire de la sûreté de la wilaya d'Alger, suite à la réception d'une plainte de la direction régionale de la banque, ont levé le voile sur le mode opératoire du mis en cause. Des anomalies ont été constatées dans les registres de transfert d'argent des différentes agences vers la caisse principale et les enquêteurs ont découvert que le détournement s'est effectué par l'entreposage des billets endommagés et déchirés lorsque le caissier devait effectuer, à chaque fin de journée, une opération de transfert des sommes d'argent des différentes caisses des agences de la direction régionale vers la Banque d'Algérie. C'était étudié puisqu'il savait que la Banque centrale allait rejeter les billets endommagés et exiger leur réparation pour qu'ils puissent être introduits dans l'appareil de comptage. C'est ainsi qu'il profitait alors de cette opération de retour pour détourner les billets usés et les mettre dans sa poche. Après que le pot aux roses fut découvert, le défunt caissier principal avait disparu et pris la fuite pour n'être interpellé que deux ans plus tard, à Alger, soit en 2014. Entretemps, il avait pris le soin de faire un lifting à son physique pour espérer éviter de tomber dans les mailles de la police mais c'était sans compter sur le savoir-faire des services de sécurité qui ont pu le localiser à Bouzaréah. Les enquêteurs de la BEF ont saisi les biens mobiliers du caissier et quatre véhicules 4x4 sans oublier les comptes bancaires et des actes notariés de propriété au nom de ses proches, estimés à près de 10 milliards de centimes. Impliqués dans cette affaire, les cinq prévenus dont trois contrôleurs de la banque, accusés de négligence ayant conduit au détournement, ont démenti lors des débats avoir été au courant des malversations du caissier principal et déclaré à ce sujet qu'ils étaient sous sa responsabilité. Un ressortissant syrien qui avait conclu une transaction immobilière avec le défunt caissier dans la wilaya de Tipaza a été reconnu coupable de complicité de blanchiment d'argent L'affaire pour laquelle sont accusées 5 personnes est marquée par la citation en tant que témoin de l'ancien footballeur Amar Ammour qui a conclu une transaction immobilière avec le principal accusé, décédé durant l'instruction. Il s'agit du caissier principal de l'agence Amirouche qui a été arrêté pour détournement et blanchiment d'argent en profitant de l'absence de contrôle des opérations de transfert. L'ancien stratège de l'USM Alger avait procédé à, l'échange de son appartement, sis à Said Hamdine, avec celui du caissier principal, situé à Bouzaréah. L'exfootballeur a indiqué lors de son audition, il y a quinze jours, avoir agi en toute légalité et précisé qu'il ignorait tout des agissements du défunt. Le mis en cause qui exerçait depuis 10 ans avait réussi en quatre années à amasser en toute quiétude 17 milliards de centimes sans qu'il soit inquiété, selon l'arrêt de renvoi qui relève que les investigations menées par la BEF, la brigade économique et financière de la police judiciaire de la sûreté de la wilaya d'Alger, suite à la réception d'une plainte de la direction régionale de la banque, ont levé le voile sur le mode opératoire du mis en cause. Des anomalies ont été constatées dans les registres de transfert d'argent des différentes agences vers la caisse principale et les enquêteurs ont découvert que le détournement s'est effectué par l'entreposage des billets endommagés et déchirés lorsque le caissier devait effectuer, à chaque fin de journée, une opération de transfert des sommes d'argent des différentes caisses des agences de la direction régionale vers la Banque d'Algérie. C'était étudié puisqu'il savait que la Banque centrale allait rejeter les billets endommagés et exiger leur réparation pour qu'ils puissent être introduits dans l'appareil de comptage. C'est ainsi qu'il profitait alors de cette opération de retour pour détourner les billets usés et les mettre dans sa poche. Après que le pot aux roses fut découvert, le défunt caissier principal avait disparu et pris la fuite pour n'être interpellé que deux ans plus tard, à Alger, soit en 2014. Entretemps, il avait pris le soin de faire un lifting à son physique pour espérer éviter de tomber dans les mailles de la police mais c'était sans compter sur le savoir-faire des services de sécurité qui ont pu le localiser à Bouzaréah. Les enquêteurs de la BEF ont saisi les biens mobiliers du caissier et quatre véhicules 4x4 sans oublier les comptes bancaires et des actes notariés de propriété au nom de ses proches, estimés à près de 10 milliards de centimes. Impliqués dans cette affaire, les cinq prévenus dont trois contrôleurs de la banque, accusés de négligence ayant conduit au détournement, ont démenti lors des débats avoir été au courant des malversations du caissier principal et déclaré à ce sujet qu'ils étaient sous sa responsabilité. Un ressortissant syrien qui avait conclu une transaction immobilière avec le défunt caissier dans la wilaya de Tipaza a été reconnu coupable de complicité de blanchiment d'argent