La production animalière ovine accuse un coup après avoir été longtemps prospère. La déperdition pour cause de mortalité, l'élevage disparate et l'absence d'insémination ont eu raison de la filière d'élevage la plus convoitée. La production animalière ovine accuse un coup après avoir été longtemps prospère. La déperdition pour cause de mortalité, l'élevage disparate et l'absence d'insémination ont eu raison de la filière d'élevage la plus convoitée. Sur les 26 millions de têtes que comptait le cheptel ovin en 2013, il y a actuellement une régression au niveau de la production avec une perte estimée entre 2 et 3 millions de têtes. Même si l'on targue d'avoir la 6e place mondiale en matière de disponibilité de cette ressource animalière, il n'en demeure pas moins qu'il y a plusieurs facteurs qui ont rendu plus difficile l'évolution de la race ovine en Algérie. Les pertes essuyées en raison de certaines maladies qui affectent en nombre des milliers de têtes expliquent que la campagne de vaccination et de soins apportés au cheptel ovin reste en deçà des espérances attendues du développement de la race ovine. L'autre raison qui explique la déperdition de cette ressource réside dans l'absence de pâturages nécessaires pour le broutage des bêtes en toutes saisons. Ces pâturages qui rétrécissent comme une peau de chagrin amènent souvent les éleveurs à privilégier les aliments de bétail les plus chers actuellement sur le marché. Il faut débourser en moyenne 1500 DA pour une botte de foins avec plus de 3000 DA pour le quintal de l'orge. Les éleveurs qui doivent nourrir quotidiennement des milliers de têtes selon les régions, sont donc confrontés à cette logique implacable des prix. Mais il n'y pas que çà. Les causes qui font que le secteur de l'élevage ovin malgré son abondance reste fragile. Les experts en santé animalière ont toujours appelé aux méthodes d'insémination de la race selon des techniques utilisées à large échelle. Le mouton appartenant à la race de la région de Ouled Djellal représente environ 61% de la production que compte tout le parc ovin. Cette race qui est certifiée localement possède des qualités de viande appréciée par l'ensemble des consommateurs. Seulement, son nombre est limité par le déficit qui est enregistré dans sa production, ce qui rend son prix vertigineux surtout durant les moments de fêtes. Mais les dégâts occasionnés par le vol de bétail dans les frontières renforcent la tendance des pertes de milliers de têtes. Durant les premiers mois de cette année, on estime à plus de 18.000 têtes volées, sans considérer les autres pertes dues à l'acheminement clandestin de milliers de têtes via les frontières tunisiennes. Fort heureusement que les services de sécurité arrivent à mettre la main sur les contrebandiers qui dissimulent dans des camions de fortune les moutons et agneau de cru des régions steppiques. Ce tableau fort déplaisant amène ainsi les autorités du secteur agricole à reconsidérer la donne sur l'élevage ovin. Privilégier la production locale et diminuer les quotas d'importations de certaines viandes sans qualité reste l'enjeu de ce que implique la réorganisation complète de cette filière et son impact sur l'économie du pays. Sur les 26 millions de têtes que comptait le cheptel ovin en 2013, il y a actuellement une régression au niveau de la production avec une perte estimée entre 2 et 3 millions de têtes. Même si l'on targue d'avoir la 6e place mondiale en matière de disponibilité de cette ressource animalière, il n'en demeure pas moins qu'il y a plusieurs facteurs qui ont rendu plus difficile l'évolution de la race ovine en Algérie. Les pertes essuyées en raison de certaines maladies qui affectent en nombre des milliers de têtes expliquent que la campagne de vaccination et de soins apportés au cheptel ovin reste en deçà des espérances attendues du développement de la race ovine. L'autre raison qui explique la déperdition de cette ressource réside dans l'absence de pâturages nécessaires pour le broutage des bêtes en toutes saisons. Ces pâturages qui rétrécissent comme une peau de chagrin amènent souvent les éleveurs à privilégier les aliments de bétail les plus chers actuellement sur le marché. Il faut débourser en moyenne 1500 DA pour une botte de foins avec plus de 3000 DA pour le quintal de l'orge. Les éleveurs qui doivent nourrir quotidiennement des milliers de têtes selon les régions, sont donc confrontés à cette logique implacable des prix. Mais il n'y pas que çà. Les causes qui font que le secteur de l'élevage ovin malgré son abondance reste fragile. Les experts en santé animalière ont toujours appelé aux méthodes d'insémination de la race selon des techniques utilisées à large échelle. Le mouton appartenant à la race de la région de Ouled Djellal représente environ 61% de la production que compte tout le parc ovin. Cette race qui est certifiée localement possède des qualités de viande appréciée par l'ensemble des consommateurs. Seulement, son nombre est limité par le déficit qui est enregistré dans sa production, ce qui rend son prix vertigineux surtout durant les moments de fêtes. Mais les dégâts occasionnés par le vol de bétail dans les frontières renforcent la tendance des pertes de milliers de têtes. Durant les premiers mois de cette année, on estime à plus de 18.000 têtes volées, sans considérer les autres pertes dues à l'acheminement clandestin de milliers de têtes via les frontières tunisiennes. Fort heureusement que les services de sécurité arrivent à mettre la main sur les contrebandiers qui dissimulent dans des camions de fortune les moutons et agneau de cru des régions steppiques. Ce tableau fort déplaisant amène ainsi les autorités du secteur agricole à reconsidérer la donne sur l'élevage ovin. Privilégier la production locale et diminuer les quotas d'importations de certaines viandes sans qualité reste l'enjeu de ce que implique la réorganisation complète de cette filière et son impact sur l'économie du pays.