Pour se mettre à l'abri du danger djihadiste, une nouvelle instance nationale sera créée avec l'apport de plusieurs départements ministériels. Des experts et personnalités seront invités pour étudier le phénomène de plus près. Pour se mettre à l'abri du danger djihadiste, une nouvelle instance nationale sera créée avec l'apport de plusieurs départements ministériels. Des experts et personnalités seront invités pour étudier le phénomène de plus près. C'est ce qu'a annoncé à cet effet le ministre des Affaires religieuses Mohamed Aissa à Constantine où il a fait part de la création prochaine de l'observatoire national de lutte contre l'extrémisme religieux sous toutes ses formes. Ce nouveau cadre sera installé au courant du mois de mars et verra la coordination de plusieurs départements ministériels pour asseoir une stratégie de consultations sur ce fléau qui menace l'intégrité du pays. Le ministre souligne que cette « instance est en mesure d'analyser et de proposer une démarche à suivre pour préserver la société contre toute forme d'extrémisme». Il y va ainsi de l'immunisation de la société entière contre la tentacule djihadiste qui se répand comme une traînée de poudre partout dans le monde musulman. Pour Mohammed Aissa, le référent religieux national, inspiré du Saint Coran et de la Sunna est « le rassembleur des Algériens ». Ce référent religieux national sera renforcé par des directives d'autant que le rite malékite constitue le socle sur lequel repose l'islam modéré. C'est dans ce contexte en ébullition que l'Algérie devra faire face à l'adversité des groupes de pseudo-imams salafistes qui tentent toujours d'agrandir leur influence et densifier leurs réseaux. Le chantier de la mise en place d'une autre instance présidée par le mufti de la République a été, à maintes reprises, retardé. Mais cette fois, le ministre des Affaires religieuses semble bien décidé à la créer dans les prochains mois. Selon lui «le mufti de la République est une académie, une instance, regroupant dans sa composante des imams, des membres du Haut conseil islamique (HCI), et des conseils scientifiques des wilayas, des exégètes et des spécialistes de différents domaines ». La tendance devra donc s'inverser au profit d'une exégèse plus fouillée et s'adaptant au contexte actuel. Les fatwas de l'avis des spécialistes et théologiens modernes doivent correspondre aux attentes actuelles de la société. Il faut ainsi contrer selon eux les extrémistes qui s'emparent des mosquées et conditionnent la foule des fidèles à une somme de pratiques du Moyen-Âge. Il faut rappeler que le ministre lui-même avait indiqué que le salafisme s'est emparé de plusieurs mosquées en Algérie dont 55 dans la capitale. Ces derniers qui arrivent à diffuser le poison de l'extrémisme de manière ouverte seront-ils stoppés ? Le département des Affaires religieuses veut mener actuellement le front de cette lutte en diligentant des enquêtes sur ces mosquées suspectes. De l'autre côté, il y a lieu de faire activer le Haut conseil islamique qui s'est vu depuis ces dernières années dans une hibernation alors que les idées inspirées du wahabisme font fureur. Le chantier en tout cas reste ouvert et ne peut être comblé que si toutes les forces vives d'intellectuels, de chouyouks de zaouia et des personnalités de grand savoir dans le domaine de la théologie ne travailleraient en commun pour contrer les dangers de l'extrémisme et son corollaire le djihadisme. C'est ce qu'a annoncé à cet effet le ministre des Affaires religieuses Mohamed Aissa à Constantine où il a fait part de la création prochaine de l'observatoire national de lutte contre l'extrémisme religieux sous toutes ses formes. Ce nouveau cadre sera installé au courant du mois de mars et verra la coordination de plusieurs départements ministériels pour asseoir une stratégie de consultations sur ce fléau qui menace l'intégrité du pays. Le ministre souligne que cette « instance est en mesure d'analyser et de proposer une démarche à suivre pour préserver la société contre toute forme d'extrémisme». Il y va ainsi de l'immunisation de la société entière contre la tentacule djihadiste qui se répand comme une traînée de poudre partout dans le monde musulman. Pour Mohammed Aissa, le référent religieux national, inspiré du Saint Coran et de la Sunna est « le rassembleur des Algériens ». Ce référent religieux national sera renforcé par des directives d'autant que le rite malékite constitue le socle sur lequel repose l'islam modéré. C'est dans ce contexte en ébullition que l'Algérie devra faire face à l'adversité des groupes de pseudo-imams salafistes qui tentent toujours d'agrandir leur influence et densifier leurs réseaux. Le chantier de la mise en place d'une autre instance présidée par le mufti de la République a été, à maintes reprises, retardé. Mais cette fois, le ministre des Affaires religieuses semble bien décidé à la créer dans les prochains mois. Selon lui «le mufti de la République est une académie, une instance, regroupant dans sa composante des imams, des membres du Haut conseil islamique (HCI), et des conseils scientifiques des wilayas, des exégètes et des spécialistes de différents domaines ». La tendance devra donc s'inverser au profit d'une exégèse plus fouillée et s'adaptant au contexte actuel. Les fatwas de l'avis des spécialistes et théologiens modernes doivent correspondre aux attentes actuelles de la société. Il faut ainsi contrer selon eux les extrémistes qui s'emparent des mosquées et conditionnent la foule des fidèles à une somme de pratiques du Moyen-Âge. Il faut rappeler que le ministre lui-même avait indiqué que le salafisme s'est emparé de plusieurs mosquées en Algérie dont 55 dans la capitale. Ces derniers qui arrivent à diffuser le poison de l'extrémisme de manière ouverte seront-ils stoppés ? Le département des Affaires religieuses veut mener actuellement le front de cette lutte en diligentant des enquêtes sur ces mosquées suspectes. De l'autre côté, il y a lieu de faire activer le Haut conseil islamique qui s'est vu depuis ces dernières années dans une hibernation alors que les idées inspirées du wahabisme font fureur. Le chantier en tout cas reste ouvert et ne peut être comblé que si toutes les forces vives d'intellectuels, de chouyouks de zaouia et des personnalités de grand savoir dans le domaine de la théologie ne travailleraient en commun pour contrer les dangers de l'extrémisme et son corollaire le djihadisme.