Le câble sous-marin de fibre optique SEA-ME-WE 4 reliant Annaba à Marseille en France a été déterré suites aux dernières intempéries. Le câble sous-marin de fibre optique SEA-ME-WE 4 reliant Annaba à Marseille en France a été déterré suites aux dernières intempéries. Cet incident survenu avant hier au niveau de la plage de Sidi Salem dans la wilaya d'Annaba n'a toutefois pas causé des dégâts notables. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication informe les citoyens que des mesures d'urgence ont été prises et "nos équipes sont engagées sur place en collaboration avec les autorités locales et les services du ministère des Travaux publics, dont nous saluons la réactivité, la rapidité, l'efficacité et le professionnalisme, grâce auxquels la situation a été maîtrisée, et la menace de la rupture du câble évacuée". Les équipes d'intervention d'Algérie Télécom, apprend-on encore, ont réagi dès l'apparition du câble, avec la collaboration des autorités locales et de la Direction des travaux publics. Des mesures conservatoires ont été prises, notamment la pause de blocs en béton pour atténuer la force des vagues, la sécurisation de la chambre et l'ensemble de la partie déterrée du câble. Les éléments engagés sur place, assurent une veille jusqu'à la fin de l'alerte. Aussi Algérie Télécom rassure l'ensemble des citoyens que l'incident est uniquement dû à des caprices climatiques et n'a aucun impact sur le service qui demeure assuré dans les meilleures des conditions. Pourquoi placer plus de 80% du trafic international algérien sur un seul câble, et risquer un quasi "blackout" comme celui qu'avait déjà vécu notre pays? Une question de tarifs, avait répondu Azouaou Mehmel. "Les prix pratiqués par l'opérateur espagnol Telefonica sur l'autre câble qui relie Alger à Palma (par lequel transite le reste de la bande passante de l'Algérie) sont 5 fois plus chers que les prix normaux", ce pourquoi ses capacités n'ont pas été augmentées, a expliqué le PDG d'Algérie Télécom. De plus, le câble SMWE 4 dispose d'une capacité théorique de 1 térabits par seconde (1000 Gbps). Ce câble coupé est donc loin d'être saturé, a-t-il ajouté. D'ailleurs suite à un incident similaire survenu en 2009, Algérie Télécom a entrepris des études pour réaliser un troisième câble reliant Oran à Valence. Sa réalisation a tardé, selon M. Mehmel, car elle dépend du budget de l'Etat. Il a toutefois annoncé que les travaux sur cette ligne débuteront en 2016. Le câble sous-marin qui a été coupé le 25 octobre dernier au large d'Annaba a privé l'Algérie de plus de 80% de son trafic international. Sur les 420 gigabits par seconde (Gbps) de bande passante internationale de l'opérateur historique algérien, plus de 330Gbps transitent via le câble SMWE4 à Annaba. Ce taux explique les importantes perturbations de la connexion. Cet incident survenu avant hier au niveau de la plage de Sidi Salem dans la wilaya d'Annaba n'a toutefois pas causé des dégâts notables. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication informe les citoyens que des mesures d'urgence ont été prises et "nos équipes sont engagées sur place en collaboration avec les autorités locales et les services du ministère des Travaux publics, dont nous saluons la réactivité, la rapidité, l'efficacité et le professionnalisme, grâce auxquels la situation a été maîtrisée, et la menace de la rupture du câble évacuée". Les équipes d'intervention d'Algérie Télécom, apprend-on encore, ont réagi dès l'apparition du câble, avec la collaboration des autorités locales et de la Direction des travaux publics. Des mesures conservatoires ont été prises, notamment la pause de blocs en béton pour atténuer la force des vagues, la sécurisation de la chambre et l'ensemble de la partie déterrée du câble. Les éléments engagés sur place, assurent une veille jusqu'à la fin de l'alerte. Aussi Algérie Télécom rassure l'ensemble des citoyens que l'incident est uniquement dû à des caprices climatiques et n'a aucun impact sur le service qui demeure assuré dans les meilleures des conditions. Pourquoi placer plus de 80% du trafic international algérien sur un seul câble, et risquer un quasi "blackout" comme celui qu'avait déjà vécu notre pays? Une question de tarifs, avait répondu Azouaou Mehmel. "Les prix pratiqués par l'opérateur espagnol Telefonica sur l'autre câble qui relie Alger à Palma (par lequel transite le reste de la bande passante de l'Algérie) sont 5 fois plus chers que les prix normaux", ce pourquoi ses capacités n'ont pas été augmentées, a expliqué le PDG d'Algérie Télécom. De plus, le câble SMWE 4 dispose d'une capacité théorique de 1 térabits par seconde (1000 Gbps). Ce câble coupé est donc loin d'être saturé, a-t-il ajouté. D'ailleurs suite à un incident similaire survenu en 2009, Algérie Télécom a entrepris des études pour réaliser un troisième câble reliant Oran à Valence. Sa réalisation a tardé, selon M. Mehmel, car elle dépend du budget de l'Etat. Il a toutefois annoncé que les travaux sur cette ligne débuteront en 2016. Le câble sous-marin qui a été coupé le 25 octobre dernier au large d'Annaba a privé l'Algérie de plus de 80% de son trafic international. Sur les 420 gigabits par seconde (Gbps) de bande passante internationale de l'opérateur historique algérien, plus de 330Gbps transitent via le câble SMWE4 à Annaba. Ce taux explique les importantes perturbations de la connexion.