Rien ne va plus au Mali. En effet l'accord d'Alger, signé au mois de juin 2015, piétine L'application de cet accord , qui a nourri moult espoirs de paix dans la région du nord de ce pays, bat de l'aile . Rien ne va plus au Mali. En effet l'accord d'Alger, signé au mois de juin 2015, piétine L'application de cet accord , qui a nourri moult espoirs de paix dans la région du nord de ce pays, bat de l'aile . Il est ainsi constaté une certaine recrudescence des affrontements armés dans cette région du nord du pays, ce qui menace la stabilité dans l'ensemble de la sous-région. L'Onu, inquiète par cette situation, sollicite le soutien d'Alger à l'effet de relancer le processus de paix. C'est dans ce cadre que s'inscrit la visite à Alger du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies et chef de la Mission de l'Onu au Mali (Minusma), Mahamat Salah Annadif. Ce dernier, qui a effectué une visite dans la capitale algérienne ces derniers jours, a d'ailleurs eu des entretiens sur la question avec les responsables algériens à leur tête le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Ce dernier l'a en effet reçu en audience avant-hier jeudi, annonce un communiqué des services du Premier ministère. Lors de l'audience, "les échanges ont porté sur la situation qui prévaut dans la sous-région et particulièrement le calendrier de mise en oeuvre des Accords d'Alger", précise le communiqué. Les deux responsables "ont réitéré la ferme volonté de l'Algérie et des Nations unies de soutenir les efforts du gouvernement malien et des différentes parties maliennes pour parvenir à un retour à une situation apaisée permettant à la sous-région de renouer avec une stabilité nécessaire pour un développement économique et social", souligne la même source. L'entretien s'est déroulé en présence du ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra. Ce dernier a d'ailleurs eu des entretiens avec l'envoyé spécial onusien mercredi dernier. Les entretiens ont notamment porté sur le dossier malien en particulier mais aussi sur les questions du terrorisme et l'extrémisme. A l'issue de l'audience, suivie par des entretiens élargis aux membres des deux délégations, M. Annadif a déclaré à la presse avoir discuté avec Lamamra des questions du Mali particulièrement, du terrorisme et de l'extrémisme, soulignant que l'Algérie est l'"un des acteurs principaux" dans cette bande de Sahel sahelien, en matière de lutte contre ces fléaux. "Autant de sujets sur lesquels nous avons eu à échanger, et surtout profiter un peu des conseils avisés de mon frère Lamamra", a-t-il précisé. Concernant la question malienne, le représentant spécial du SG de l'Onu a réitéré le rôle de l'Algérie et son implication "en tant que grand pays voisin" et en tant que chef de file de la médiation internationale. "C'est vrai que depuis un certain temps, l'accord piétine (...) je suis venu m'entretenir avec les autorités algériennes pour voir un peu comment on peut faire pour aller de l'avant", a-t-il noté. Par ailleurs, Mahamat Saleh Annadif a rappelé que la Minusma est composée de plus 14.000 personnes entre militaires de 48 pays et civils nationaux et internationaux sans compter plus de 2.000 policiers. Il est ainsi constaté une certaine recrudescence des affrontements armés dans cette région du nord du pays, ce qui menace la stabilité dans l'ensemble de la sous-région. L'Onu, inquiète par cette situation, sollicite le soutien d'Alger à l'effet de relancer le processus de paix. C'est dans ce cadre que s'inscrit la visite à Alger du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies et chef de la Mission de l'Onu au Mali (Minusma), Mahamat Salah Annadif. Ce dernier, qui a effectué une visite dans la capitale algérienne ces derniers jours, a d'ailleurs eu des entretiens sur la question avec les responsables algériens à leur tête le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Ce dernier l'a en effet reçu en audience avant-hier jeudi, annonce un communiqué des services du Premier ministère. Lors de l'audience, "les échanges ont porté sur la situation qui prévaut dans la sous-région et particulièrement le calendrier de mise en oeuvre des Accords d'Alger", précise le communiqué. Les deux responsables "ont réitéré la ferme volonté de l'Algérie et des Nations unies de soutenir les efforts du gouvernement malien et des différentes parties maliennes pour parvenir à un retour à une situation apaisée permettant à la sous-région de renouer avec une stabilité nécessaire pour un développement économique et social", souligne la même source. L'entretien s'est déroulé en présence du ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra. Ce dernier a d'ailleurs eu des entretiens avec l'envoyé spécial onusien mercredi dernier. Les entretiens ont notamment porté sur le dossier malien en particulier mais aussi sur les questions du terrorisme et l'extrémisme. A l'issue de l'audience, suivie par des entretiens élargis aux membres des deux délégations, M. Annadif a déclaré à la presse avoir discuté avec Lamamra des questions du Mali particulièrement, du terrorisme et de l'extrémisme, soulignant que l'Algérie est l'"un des acteurs principaux" dans cette bande de Sahel sahelien, en matière de lutte contre ces fléaux. "Autant de sujets sur lesquels nous avons eu à échanger, et surtout profiter un peu des conseils avisés de mon frère Lamamra", a-t-il précisé. Concernant la question malienne, le représentant spécial du SG de l'Onu a réitéré le rôle de l'Algérie et son implication "en tant que grand pays voisin" et en tant que chef de file de la médiation internationale. "C'est vrai que depuis un certain temps, l'accord piétine (...) je suis venu m'entretenir avec les autorités algériennes pour voir un peu comment on peut faire pour aller de l'avant", a-t-il noté. Par ailleurs, Mahamat Saleh Annadif a rappelé que la Minusma est composée de plus 14.000 personnes entre militaires de 48 pays et civils nationaux et internationaux sans compter plus de 2.000 policiers.