L'ex-Président-directeur général de la Cnan, Ali Boumbar, qui restera dans l'histoire de la justice algérienne comme le prévenu qui aura passé la période de préventive la plus longue avec 4 ans et demie en attente de son procès, a finalement été libéré d'après plusieurs sources judicaires. L'ex-Président-directeur général de la Cnan, Ali Boumbar, qui restera dans l'histoire de la justice algérienne comme le prévenu qui aura passé la période de préventive la plus longue avec 4 ans et demie en attente de son procès, a finalement été libéré d'après plusieurs sources judicaires. Pour protester contre ce "fait du prince", ses trois avocats Miloud Brahimi, Khaled Bourayou et Djamel Belloula avaient annoncé en septembre 2016 leur décision de se retirer de la défense de leur mandant. "28 demandes de liberté provisoire" Cette "décision mûrement réfléchie, procède de l'intime conviction selon laquelle tous les efforts déployés depuis son incarcération le 12 mars 2012 n'ont pu aboutir à son élargissement à cause du refus catégorique infligé aux 28 demandes de liberté provisoire" selon ses avocats. "Nous sommes devant un dossier humiliant et scandaleux pour la justice algérienne" dira maître Brahimi qui ajoutera que cette "forfaiture a eu lieu malgré une série de réformes qui ont été récemment opérées, tant par la Constitution qu'en Conseil des ministres, et qui concernent, tout à la fois, la détention préventive que l'acte de gestion, désormais décriminalisé par la loi." "Ali Boumbar est en détention provisoire pour un acte de gestion. Il a eu droit à deux procès déjà et, à chaque fois, les juges ont demandé des compléments d'information. C'est la preuve qu'ils ne pouvaient pas se prononcer sur cette affaire qui nerelève pas de la justice" précise le ténor du barreau. Finalement en septembre 2016, alors qu'il n'avait plus d'avocats, l'ex-P.-dg, âgé de 70 ans, est condamné à 5 ans de prison ferme afin de couvrir les 4 ans et demie de préventive relèvent différents observateurs, Pour protester contre ce "fait du prince", ses trois avocats Miloud Brahimi, Khaled Bourayou et Djamel Belloula avaient annoncé en septembre 2016 leur décision de se retirer de la défense de leur mandant. "28 demandes de liberté provisoire" Cette "décision mûrement réfléchie, procède de l'intime conviction selon laquelle tous les efforts déployés depuis son incarcération le 12 mars 2012 n'ont pu aboutir à son élargissement à cause du refus catégorique infligé aux 28 demandes de liberté provisoire" selon ses avocats. "Nous sommes devant un dossier humiliant et scandaleux pour la justice algérienne" dira maître Brahimi qui ajoutera que cette "forfaiture a eu lieu malgré une série de réformes qui ont été récemment opérées, tant par la Constitution qu'en Conseil des ministres, et qui concernent, tout à la fois, la détention préventive que l'acte de gestion, désormais décriminalisé par la loi." "Ali Boumbar est en détention provisoire pour un acte de gestion. Il a eu droit à deux procès déjà et, à chaque fois, les juges ont demandé des compléments d'information. C'est la preuve qu'ils ne pouvaient pas se prononcer sur cette affaire qui nerelève pas de la justice" précise le ténor du barreau. Finalement en septembre 2016, alors qu'il n'avait plus d'avocats, l'ex-P.-dg, âgé de 70 ans, est condamné à 5 ans de prison ferme afin de couvrir les 4 ans et demie de préventive relèvent différents observateurs,