Peut-on arrêter la prolifération de Pokémons par arrêté municipal ? C'est en tout cas ce qu'espère le maire de Bressoles, une commune de l'Ain, qui vient d'interdire "l'implantation virtuelle" des bestioles de Nintendo dans ses rues. L'arrêté municipal vise directement Niantic, l'éditeur derrière le phénomène Pokémon Go et il a été pris par Fabrice Beauvois, le maire de Bressolles, afin de prévenir tous dangers liés à la chasse virtuelle. Peut-on arrêter la prolifération de Pokémons par arrêté municipal ? C'est en tout cas ce qu'espère le maire de Bressoles, une commune de l'Ain, qui vient d'interdire "l'implantation virtuelle" des bestioles de Nintendo dans ses rues. L'arrêté municipal vise directement Niantic, l'éditeur derrière le phénomène Pokémon Go et il a été pris par Fabrice Beauvois, le maire de Bressolles, afin de prévenir tous dangers liés à la chasse virtuelle. Le texte, très officiel s'il en est, évoque la "constitution de groupes dont il convient de prévenir l'émergence", mais également une propagation "contagieuse et anarchique source d'addiction dangereuse". Soucieux de rétablir le "bon ordre et la tranquillité publique" face au chaos qu'on imagine à Bressoles, le maire a signifié sa décision à Niantic et The Pokémon Company qui ont un délai de deux mois pour la contester. Le texte, très officiel s'il en est, évoque la "constitution de groupes dont il convient de prévenir l'émergence", mais également une propagation "contagieuse et anarchique source d'addiction dangereuse". Soucieux de rétablir le "bon ordre et la tranquillité publique" face au chaos qu'on imagine à Bressoles, le maire a signifié sa décision à Niantic et The Pokémon Company qui ont un délai de deux mois pour la contester.