A peine quelques séances plénières se sont avérées suffisantes pour établir le constat selon lequel les nouveaux députés qui viennent d'entamer leur législature ne font pas mieux que leurs prédécesseurs. A peine quelques séances plénières se sont avérées suffisantes pour établir le constat selon lequel les nouveaux députés qui viennent d'entamer leur législature ne font pas mieux que leurs prédécesseurs. En cela, décidément, ils marchent sur leurs pas. L'absentéisme légendaire des députés a fait des émules parmi les nouveaux élus du peuple. Le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, et son équipe gouvernementale l'ont constaté à leurs dépens. En effet lors du débat sur le plan d'action du gouvernement, présenté dans la soirée de mardi par le Premier ministre devant l'APN, l'hémicycle n'a pas fait le plein, loin s'en faut. La séance plénière d'avant-hier jeudi a confirmé cette fâcheuse tendance des députés à bouder l'assemblée malgré le fait que le débat porte sur le plan d'action du gouvernement. Tebboune et ses ministres se sont retrouvés dans un hémicycle presque vide puisque, sur les 462 députés élus lors des élections législatives du 4 mai dernier, juste quelques dizaines étaient présentes. Une image désolante qui n'émeut plus, apparemment. Cette attitude n'a pas plu à certains députés qui l'ont d'ailleurs dit de vive voix. Le Premier ministre donnait l'impression d'être relativement gêné, ce d'autant que le contenu de la majorité des interventions des députés ne portait pas sur le plan d'action du gouvernement. Les nouveaux députés, toutes tendances politiques confondues, se sont surtout focalisés sur les questions de développement local de leurs wilayas respectives. A croire que le plan d'action du gouvernement ne les intéressait pas. Cette abstention massive des députés a été justifiée par certains de leurs pairs qui ont notamment invoqué la fatigue qu'engendre le mois sacré du Ramadhan. Cette attitude ne va certainement pas tarder à disparaître. Le projet d'un nouveau règlement intérieur de l'APN devrait, en toute logique, régler cette question et mettre fin à cette attitude. Ce projet devrait énoncer de nouvelles règles. Il sera ainsi question de bannir le phénomène de l'abstention qui a contribué à discréditer la chambre basse du Parlement. Selon ce qui se dit les députés absentéistes seront sanctionnés, notamment sur le plan financier. Des retenues sur les salaires sont ainsi probablement prévues en vue d'endiguer ce fléau. Les noms des députés absentéistes seront par ailleurs affichés, ce qui va contribuer à les pointer du doigt et porter un sérieux coup à leur réputation. Sur ce plan l'APN devrait se mettre au même diapason que le Conseil de la Nation. Cette dernière institution a, en effet, déjà adopté son nouveau règlement intérieur. Juste après l'adoption de ce texte législatif, qui a sans doute été déjà envoyé au Consul constitutionnel pour vérifier sa conformité avec la Constitution, le president du Conseil de la Nation, Abdelkader Bensalah, a indiqué que les membres du conseil sont également appelé à jouer un rôle plus efficace et plus efficients dans la performance législative et de contrôle. Il a aussi rappelé l'obligation pour les membres de l'institution d'assister aux séances plénières et aux réunions des commissions permanentes. En cela, décidément, ils marchent sur leurs pas. L'absentéisme légendaire des députés a fait des émules parmi les nouveaux élus du peuple. Le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, et son équipe gouvernementale l'ont constaté à leurs dépens. En effet lors du débat sur le plan d'action du gouvernement, présenté dans la soirée de mardi par le Premier ministre devant l'APN, l'hémicycle n'a pas fait le plein, loin s'en faut. La séance plénière d'avant-hier jeudi a confirmé cette fâcheuse tendance des députés à bouder l'assemblée malgré le fait que le débat porte sur le plan d'action du gouvernement. Tebboune et ses ministres se sont retrouvés dans un hémicycle presque vide puisque, sur les 462 députés élus lors des élections législatives du 4 mai dernier, juste quelques dizaines étaient présentes. Une image désolante qui n'émeut plus, apparemment. Cette attitude n'a pas plu à certains députés qui l'ont d'ailleurs dit de vive voix. Le Premier ministre donnait l'impression d'être relativement gêné, ce d'autant que le contenu de la majorité des interventions des députés ne portait pas sur le plan d'action du gouvernement. Les nouveaux députés, toutes tendances politiques confondues, se sont surtout focalisés sur les questions de développement local de leurs wilayas respectives. A croire que le plan d'action du gouvernement ne les intéressait pas. Cette abstention massive des députés a été justifiée par certains de leurs pairs qui ont notamment invoqué la fatigue qu'engendre le mois sacré du Ramadhan. Cette attitude ne va certainement pas tarder à disparaître. Le projet d'un nouveau règlement intérieur de l'APN devrait, en toute logique, régler cette question et mettre fin à cette attitude. Ce projet devrait énoncer de nouvelles règles. Il sera ainsi question de bannir le phénomène de l'abstention qui a contribué à discréditer la chambre basse du Parlement. Selon ce qui se dit les députés absentéistes seront sanctionnés, notamment sur le plan financier. Des retenues sur les salaires sont ainsi probablement prévues en vue d'endiguer ce fléau. Les noms des députés absentéistes seront par ailleurs affichés, ce qui va contribuer à les pointer du doigt et porter un sérieux coup à leur réputation. Sur ce plan l'APN devrait se mettre au même diapason que le Conseil de la Nation. Cette dernière institution a, en effet, déjà adopté son nouveau règlement intérieur. Juste après l'adoption de ce texte législatif, qui a sans doute été déjà envoyé au Consul constitutionnel pour vérifier sa conformité avec la Constitution, le president du Conseil de la Nation, Abdelkader Bensalah, a indiqué que les membres du conseil sont également appelé à jouer un rôle plus efficace et plus efficients dans la performance législative et de contrôle. Il a aussi rappelé l'obligation pour les membres de l'institution d'assister aux séances plénières et aux réunions des commissions permanentes.