La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, a affirmé samedi, que la garantie de l'accès à l'Education "est une priorité de l'Etat, malgré la situation financière que traverse le pays, et ce, en consécration des deux principes constitutionnels à savoir l'équité et l'égalité des chances". La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, a affirmé samedi, que la garantie de l'accès à l'Education "est une priorité de l'Etat, malgré la situation financière que traverse le pays, et ce, en consécration des deux principes constitutionnels à savoir l'équité et l'égalité des chances". Intervenant devant les membres de la commission des Finances et de budget de l'Assemblée populaire nationale (APN), dans le cadre des débats sur le budget consacré à son secteur au titre de la loi de 2018, en présence du ministre des Relations avec le Parlement, Tahar Khawa et du président de la commission, Toufik Torech, Mme Benghabrit a précisé que "le financement de l'Education est assuré par l'Etat, ce qui reflète la volonté politique de couvrir la demande à travers la consécration des deux principes constitutionnels, à savoir l'équité et l'égalité des chances pour les enfants algériens sur tout le territoire national". La ministre de l'Education a indiqué que la réduction du budget de son secteur prévue dans le projet de loi des finances (PLF 2018) au titre du prochain exercice, s'inscrivait dans le cadre de "l'orientation de l'Etat depuis 2015 pour la rationalisation des dépenses publiques", soulignant qu'en matière de dépenses, son secteur focalisait sur "la formation et les ressources humaines".Les affectations allouées au ministèrede l'Education nationale, dans le cadredu budget de fonctionnement de l'année2018, s'élèvent à 709,5 milliards dedinars, soit une baisse de -36,7 milliardsde dinars par rapport à l'annéepassée, a fait savoir Mme Benghebrit,qualifiant cette somme de "considérable,mais pas suffisante pour garantirune éducation de qualité". La première responsable du secteur aajouté que "91,13 % de ce budget étaitconsacré aux salaires, tandis que 8,86 % couvre les autres dépenses àl'instar des aides destinées aux activitéséducatives, culturelles et sociales, soutenantque 15,8 milliards de dinars étaient affectés aux opérations du soutien à la scolarisation et 15,5 milliardsde dinars aux oeuvres sociales". Mme Benghabrit a, par ailleurs,indiqué que "le budget d'équipementalloué au secteur a connu une baissedepuis 2012. Derrière cette baisse figurentdes causes qu'elle a qualifiéesd'objectives", dues essentiellement au"retard accusé dans la réalisation des projets, en raison du manque de maind'oeuvre et d'assiettes foncières, en particulier". Le budget d'équipement, inscrit au titredu PLF 2018 est estimé à 22,8 milliardsDA, dont 16,7 milliards DA lloué au nouveau programme et 6milliards DA à la réévaluation.Quant aux infrastructures de base, lebudget d'équipement pour l'annéeprochaine (2018) comprend des opérations portant sur l'étude et le suivi deréalisation de 27 lycées, 73 cantines,50 établissements au régime de demipension,05 établissements au régimed'internant, et 83 unités de dépistage etde suivi (U. D. S.). Dans ce cadre, la ministre a rappelé la"décision du président de la Républiqueconcernant le dégel de l'ensemble desprojets du secteur de l'Education". Unedécision saluée par la Commission, qui intervient, ajoute Mme Benghabrit,après "deux autres décisions s'inscrivant dans le même sens : la 1re endécembre 2016 porte sur le dégel de 120 opérations concernant 81 écoles primaires, 41 CEM et 23 lycées. Quant à la 2e décision en juillet 2017, elleporte sur le dégel de projets de réalisationde 42 écoles primaires dans leswilayas frontalières".La ministre a, en outre, abordé lastratégie du secteur qui consiste en la mise en oeuvre de la réforme du systèmeéducatif en vue d'assurer une école de qualité qui consolide l'équité et la citoyenneté et de faire du professionnalismeet de la formation un pilier dela politique du secteur. Intervenant devant les membres de la commission des Finances et de budget de l'Assemblée populaire nationale (APN), dans le cadre des débats sur le budget consacré à son secteur au titre de la loi de 2018, en présence du ministre des Relations avec le Parlement, Tahar Khawa et du président de la commission, Toufik Torech, Mme Benghabrit a précisé que "le financement de l'Education est assuré par l'Etat, ce qui reflète la volonté politique de couvrir la demande à travers la consécration des deux principes constitutionnels, à savoir l'équité et l'égalité des chances pour les enfants algériens sur tout le territoire national". La ministre de l'Education a indiqué que la réduction du budget de son secteur prévue dans le projet de loi des finances (PLF 2018) au titre du prochain exercice, s'inscrivait dans le cadre de "l'orientation de l'Etat depuis 2015 pour la rationalisation des dépenses publiques", soulignant qu'en matière de dépenses, son secteur focalisait sur "la formation et les ressources humaines".Les affectations allouées au ministèrede l'Education nationale, dans le cadredu budget de fonctionnement de l'année2018, s'élèvent à 709,5 milliards dedinars, soit une baisse de -36,7 milliardsde dinars par rapport à l'annéepassée, a fait savoir Mme Benghebrit,qualifiant cette somme de "considérable,mais pas suffisante pour garantirune éducation de qualité". La première responsable du secteur aajouté que "91,13 % de ce budget étaitconsacré aux salaires, tandis que 8,86 % couvre les autres dépenses àl'instar des aides destinées aux activitéséducatives, culturelles et sociales, soutenantque 15,8 milliards de dinars étaient affectés aux opérations du soutien à la scolarisation et 15,5 milliardsde dinars aux oeuvres sociales". Mme Benghabrit a, par ailleurs,indiqué que "le budget d'équipementalloué au secteur a connu une baissedepuis 2012. Derrière cette baisse figurentdes causes qu'elle a qualifiéesd'objectives", dues essentiellement au"retard accusé dans la réalisation des projets, en raison du manque de maind'oeuvre et d'assiettes foncières, en particulier". Le budget d'équipement, inscrit au titredu PLF 2018 est estimé à 22,8 milliardsDA, dont 16,7 milliards DA lloué au nouveau programme et 6milliards DA à la réévaluation.Quant aux infrastructures de base, lebudget d'équipement pour l'annéeprochaine (2018) comprend des opérations portant sur l'étude et le suivi deréalisation de 27 lycées, 73 cantines,50 établissements au régime de demipension,05 établissements au régimed'internant, et 83 unités de dépistage etde suivi (U. D. S.). Dans ce cadre, la ministre a rappelé la"décision du président de la Républiqueconcernant le dégel de l'ensemble desprojets du secteur de l'Education". Unedécision saluée par la Commission, qui intervient, ajoute Mme Benghabrit,après "deux autres décisions s'inscrivant dans le même sens : la 1re endécembre 2016 porte sur le dégel de 120 opérations concernant 81 écoles primaires, 41 CEM et 23 lycées. Quant à la 2e décision en juillet 2017, elleporte sur le dégel de projets de réalisationde 42 écoles primaires dans leswilayas frontalières".La ministre a, en outre, abordé lastratégie du secteur qui consiste en la mise en oeuvre de la réforme du systèmeéducatif en vue d'assurer une école de qualité qui consolide l'équité et la citoyenneté et de faire du professionnalismeet de la formation un pilier dela politique du secteur.