Le président de la Fédération nationale des boulangers algériens (FNBA), Youcef Kalafat, a affirmé samedi à Alger que les boulangers sont de plus en plus inquiets face à l'augmentation croissante des prix des matières premières. Le président de la Fédération nationale des boulangers algériens (FNBA), Youcef Kalafat, a affirmé samedi à Alger que les boulangers sont de plus en plus inquiets face à l'augmentation croissante des prix des matières premières. Certaines matières premières connaîtront une nouvelle hausse début janvier prochain entraînant une nouvelle baisse de la marge bénéficiaire des boulangers. Lors des travaux de la session extraordinaire de la FNBA tenue au siège de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), M. Kalafat a précisé que "le prix du pain et la marge bénéficiaire des boulangers n'ont subi aucun changement tandis que les prix des matières premières dont la levure connaitront une hausse". Il a estimé que "l'état actuel des choses risque de pousser les boulangers à changer d'activité", appelant la tutelle à "prendre en charge les revendications légitimes de cette catégorie de commerçants". Le même responsable a ajouté que "plus de 3.000 boulangers ont fermé définitivement boutique en 2017". Concernant l'augmentation du prix de la baguette de pain dans certaines wilayas, le président de la FNBA a souligné que celle-ci n'a pas été décidée par la Fédération, affirmant qu'elle est intervenue sans consultation de l'UGCAA. M. Kalafat a indiqué par ailleurs que "le recul sensible" enregistré dans la marge bénéficiaire des boulangers constitue l'une des préoccupationsmajeures de cette catégorie malgré le soutien de l'Etat au prix de la farine en tant que matière première dans la fabrication du pain (2.000 DA/quintal). Pour sa part, Kahil Amar, membre de la FNBA, a souligné que les boulangers sont confrontés à "la baisse de leur marge bénéficiaire", dénonçant la hausse enregistrée dans les autres éléments qui entrent dans la fabrication du pain (améliorants, sel,levure, électricité et transport). Il a indiqué que certains boulangers dans certaineswilayas ont été contraintsd'augmenter le prix de la baguette à 15 DA (tandis que le prix réglementaire est de 7,5 DA pour le pain ordinaire et de 8,5 DA pour le pain amélioré) pour réaliser une marge bénéficiaire qui leur éviterait la fermeture. "La FNBA, a-t-il souligné, n'aapprouvé aucune augmentation du prix du pain et amême dénoncé cette démarche". Il a également précisé que lespréoccupations des boulangers seront soumises à la tutelle (ministère duCommerce) par leurs représentantsà travers les 48wilayas du pays, dans l'attented'une réponse avant la fin de l'année en cours en vuede trouver une solution acceptable pour les deux parties. Le ministre du Commerce, Mohamed Benmeradi, avaitindiqué "qu'un dossier relatif au prix du pain est actuellementà l'étude au niveau du gouvernement, afin de trouverune solution pour éviter de recourir à une augmentation du prix".Il a fait état de l'existence de"contacts permanents avec l'UGCAA pour trouver des solutions adéquates au problème relatif à la tarification du pain sans passer par uneaugmntation du prix" Certaines matières premières connaîtront une nouvelle hausse début janvier prochain entraînant une nouvelle baisse de la marge bénéficiaire des boulangers. Lors des travaux de la session extraordinaire de la FNBA tenue au siège de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), M. Kalafat a précisé que "le prix du pain et la marge bénéficiaire des boulangers n'ont subi aucun changement tandis que les prix des matières premières dont la levure connaitront une hausse". Il a estimé que "l'état actuel des choses risque de pousser les boulangers à changer d'activité", appelant la tutelle à "prendre en charge les revendications légitimes de cette catégorie de commerçants". Le même responsable a ajouté que "plus de 3.000 boulangers ont fermé définitivement boutique en 2017". Concernant l'augmentation du prix de la baguette de pain dans certaines wilayas, le président de la FNBA a souligné que celle-ci n'a pas été décidée par la Fédération, affirmant qu'elle est intervenue sans consultation de l'UGCAA. M. Kalafat a indiqué par ailleurs que "le recul sensible" enregistré dans la marge bénéficiaire des boulangers constitue l'une des préoccupationsmajeures de cette catégorie malgré le soutien de l'Etat au prix de la farine en tant que matière première dans la fabrication du pain (2.000 DA/quintal). Pour sa part, Kahil Amar, membre de la FNBA, a souligné que les boulangers sont confrontés à "la baisse de leur marge bénéficiaire", dénonçant la hausse enregistrée dans les autres éléments qui entrent dans la fabrication du pain (améliorants, sel,levure, électricité et transport). Il a indiqué que certains boulangers dans certaineswilayas ont été contraintsd'augmenter le prix de la baguette à 15 DA (tandis que le prix réglementaire est de 7,5 DA pour le pain ordinaire et de 8,5 DA pour le pain amélioré) pour réaliser une marge bénéficiaire qui leur éviterait la fermeture. "La FNBA, a-t-il souligné, n'aapprouvé aucune augmentation du prix du pain et amême dénoncé cette démarche". Il a également précisé que lespréoccupations des boulangers seront soumises à la tutelle (ministère duCommerce) par leurs représentantsà travers les 48wilayas du pays, dans l'attented'une réponse avant la fin de l'année en cours en vuede trouver une solution acceptable pour les deux parties. Le ministre du Commerce, Mohamed Benmeradi, avaitindiqué "qu'un dossier relatif au prix du pain est actuellementà l'étude au niveau du gouvernement, afin de trouverune solution pour éviter de recourir à une augmentation du prix".Il a fait état de l'existence de"contacts permanents avec l'UGCAA pour trouver des solutions adéquates au problème relatif à la tarification du pain sans passer par uneaugmntation du prix"