La pandémie du coronavirus pousse les sans-papiers algériens en Espagne à faire le voyage inverse pour rentrer en Algérie. La pandémie du coronavirus pousse les sans-papiers algériens en Espagne à faire le voyage inverse pour rentrer en Algérie. Ces derniers en situation irrégulière en Espagne, ont dû payer 5.000 euros pour embarquer dans des barques et rentrer en Algérie, a rapporté le journal El Pais dans son édition du 23 avril 2020. La raison est la propagation du coronavirus en Espagne, l'instauration par les autorités du confinement total, causant le ralentissement de l'activité économique, la restriction des déplacements et l'arrêt de travail. L'Espagne est le deuxième pays le plus touché par le coronavirus dans le monde après les Etats-Unis. Le dernier bilan de la pandémie fait état de 226.629 contaminations et 23.190 morts. Le journal espagnol a rappelé d'ailleurs que trois embarcations transportant 12 migrants faisant le chemin inverse (Espagne vers l'Algérie), ont été interceptéesau large des côtes oranaises. L'information a été rapportée le 7 avril par le journal arabophone El Bilad. Par mesures préventives, ces Algériens ont été placés en quarantaine pendant 14 jours dans le cas où ces derniers seraient contaminés par le coronavirus. D'autres Algériens sont également rentrés clandestinement depuis l'Italie, note le même média citant des sources policières.A noter que l'Algérie est l'un des pays les plus touchés par la pandémie en Afrique avec plus de 3.000 contaminations et plus de 400 morts. Un phénomène similaire au Maroc Selon El Pais, le phénomène de la contreimmigration illégale touche également les sans-papiers marocains en Espagne. "Un groupe d'une centaine de Marocains a embarqué fin mars sur deux bateaux pneumatiques pour rentrer clandestinement dans leur pays et contourner les restrictions décrétées pour arrêter le virus en Espagne et au Maroc. Chacun a payé environ 5.400 euros pour le voyage, qui s'est terminé sur une plage de Larache, dans le nord-ouest du Maroc. Le prix d'une place sur un bateau de la côte marocaine à l'Espagne, c'est-àdire l'itinéraire inverse, varie entre 400 et 1.000 euros, selon des sources policières", détaille le journal espagnol. Un rapport interne de la commission européenne relate les détails de cette traversée : "Les passeurs de migrants font preuve d'une extrême flexibilité et adaptabilité de leurs activités criminelles, organisant désormaiségalement les voyages des migrants marocains en situation irrégulière fuyant le Covid-19 dans la direction opposée, c'est-à-dire de l'Espagne au Maroc". Au Maroc, le Covid-19 a contaminé plus de 4.000 personnes et fait 161 morts. Ces derniers en situation irrégulière en Espagne, ont dû payer 5.000 euros pour embarquer dans des barques et rentrer en Algérie, a rapporté le journal El Pais dans son édition du 23 avril 2020. La raison est la propagation du coronavirus en Espagne, l'instauration par les autorités du confinement total, causant le ralentissement de l'activité économique, la restriction des déplacements et l'arrêt de travail. L'Espagne est le deuxième pays le plus touché par le coronavirus dans le monde après les Etats-Unis. Le dernier bilan de la pandémie fait état de 226.629 contaminations et 23.190 morts. Le journal espagnol a rappelé d'ailleurs que trois embarcations transportant 12 migrants faisant le chemin inverse (Espagne vers l'Algérie), ont été interceptéesau large des côtes oranaises. L'information a été rapportée le 7 avril par le journal arabophone El Bilad. Par mesures préventives, ces Algériens ont été placés en quarantaine pendant 14 jours dans le cas où ces derniers seraient contaminés par le coronavirus. D'autres Algériens sont également rentrés clandestinement depuis l'Italie, note le même média citant des sources policières.A noter que l'Algérie est l'un des pays les plus touchés par la pandémie en Afrique avec plus de 3.000 contaminations et plus de 400 morts. Un phénomène similaire au Maroc Selon El Pais, le phénomène de la contreimmigration illégale touche également les sans-papiers marocains en Espagne. "Un groupe d'une centaine de Marocains a embarqué fin mars sur deux bateaux pneumatiques pour rentrer clandestinement dans leur pays et contourner les restrictions décrétées pour arrêter le virus en Espagne et au Maroc. Chacun a payé environ 5.400 euros pour le voyage, qui s'est terminé sur une plage de Larache, dans le nord-ouest du Maroc. Le prix d'une place sur un bateau de la côte marocaine à l'Espagne, c'est-àdire l'itinéraire inverse, varie entre 400 et 1.000 euros, selon des sources policières", détaille le journal espagnol. Un rapport interne de la commission européenne relate les détails de cette traversée : "Les passeurs de migrants font preuve d'une extrême flexibilité et adaptabilité de leurs activités criminelles, organisant désormaiségalement les voyages des migrants marocains en situation irrégulière fuyant le Covid-19 dans la direction opposée, c'est-à-dire de l'Espagne au Maroc". Au Maroc, le Covid-19 a contaminé plus de 4.000 personnes et fait 161 morts.