Après une baisse du nombre de cas de Covid-19 enregistrée à la fin du Ramadhan et les jours qui ont suivi, et après un répit observé par les hôpitaux du pays pendant cette période, c'est à nouveau la charge pour ces derniers alors que les chiffres connaissent une progression alarmante. Après une baisse du nombre de cas de Covid-19 enregistrée à la fin du Ramadhan et les jours qui ont suivi, et après un répit observé par les hôpitaux du pays pendant cette période, c'est à nouveau la charge pour ces derniers alors que les chiffres connaissent une progression alarmante. "Il y a une pression sur l'hôpital de Boufarik et sur les hôpitaux de nombreuses wilaya (...) et cela est dû au non-respect des mesures de prévention par les citoyens comme nous le voyons chaque jour dans nos rues, dans les marchés et dans les magasins", a daclaré dans une interview au journal Esseha, le docteur Mohamed Yousfi, chef de service des maladies infectieuses à l'hôpital de Boufarik, qui met les citoyens face à leur responsabilité et les pointe du doigt quant à leur rôle dans la propagation du virus, ce qui replonge le pays dans une nouvelle poussée de l'épidémie. Cette situation accable, à nouveau, le personnel de santé qui n'a pas encore eu le temps de souffler et qui continue à perdre de ses éléments emportés par le nouveau Coronavirus. C'est encore le cas avec le décès appris du docteur Yacine Bendekkiche, psychiatre, qui exerçait dans la wilaya de Blida. Pendant le Ramadhan, la charge avait baissé et nous étions arrivés (à l'hôpital de Boufarik) à 3 ou 4 cas positifs sur les 10 ou 15 malades qui se présentaient chaque jour et qui étaient testés par PCR. "Actuellement, nous accueillons jour et nuit plus de 50 patients et sur résultats des tests PCR que nous recevons, nous avons au minimum entre 10 et 20 cas positifs", a t-t-il souligné. Le Dr Yousfi en veut pour preuve le fait qu'auparavant, il y avait 39 lits consacrés aux cas suspects (les patients retenus au niveau des urgences et dirigés vers un service destiné aux cas suspects, avec une mise sous traitement, avant l'arrivée des résultats des tests) alors qu'actuellement ce chiffre a presque doublé, avec 75 lits. "Avec la hausse enregistrée ces 10 derniers jours, dès que les lits sont libérés à l'arrivée des résultats le matin, ils sont réoccupés le soir", déplore le spécialiste qui indique que "cela créé une grande pression aussi bien sur le personnel de santé que sur les patients qui ne peuvent pas comprendre parce que chaque patient qui vient souhaite qu'il soit pris en charge. Avec toute cette pression, nous avons au sein de l'hôpital 135 lits qui sont occupés et il ne reste que le service maternité qui n'est pas dédié à la Covid-19 et qui ne s'occupe que des accouchements". Le spécialiste a souligné que ces derniers jours et en raison de la saturation des servicesqui prennent en charge les patients atteints de cette infection, les nouveaux arrivants ont été orientés vers le CHU de Blida "qui possède encore les moyens" de prise en charge. "Je le répète, la charge pèse sur l'hôpital de Boufarik et sur l'hôpital Fabourg de Blida, mais au CHU de Blida, il reste encore des services qui n'ont pas été consacrés à la prise en charge des malades de la Covid- 19, ce qui nous permettra d'y dégager des lits pour y accueillir plus de patients". "Il y a une pression sur l'hôpital de Boufarik et sur les hôpitaux de nombreuses wilaya (...) et cela est dû au non-respect des mesures de prévention par les citoyens comme nous le voyons chaque jour dans nos rues, dans les marchés et dans les magasins", a daclaré dans une interview au journal Esseha, le docteur Mohamed Yousfi, chef de service des maladies infectieuses à l'hôpital de Boufarik, qui met les citoyens face à leur responsabilité et les pointe du doigt quant à leur rôle dans la propagation du virus, ce qui replonge le pays dans une nouvelle poussée de l'épidémie. Cette situation accable, à nouveau, le personnel de santé qui n'a pas encore eu le temps de souffler et qui continue à perdre de ses éléments emportés par le nouveau Coronavirus. C'est encore le cas avec le décès appris du docteur Yacine Bendekkiche, psychiatre, qui exerçait dans la wilaya de Blida. Pendant le Ramadhan, la charge avait baissé et nous étions arrivés (à l'hôpital de Boufarik) à 3 ou 4 cas positifs sur les 10 ou 15 malades qui se présentaient chaque jour et qui étaient testés par PCR. "Actuellement, nous accueillons jour et nuit plus de 50 patients et sur résultats des tests PCR que nous recevons, nous avons au minimum entre 10 et 20 cas positifs", a t-t-il souligné. Le Dr Yousfi en veut pour preuve le fait qu'auparavant, il y avait 39 lits consacrés aux cas suspects (les patients retenus au niveau des urgences et dirigés vers un service destiné aux cas suspects, avec une mise sous traitement, avant l'arrivée des résultats des tests) alors qu'actuellement ce chiffre a presque doublé, avec 75 lits. "Avec la hausse enregistrée ces 10 derniers jours, dès que les lits sont libérés à l'arrivée des résultats le matin, ils sont réoccupés le soir", déplore le spécialiste qui indique que "cela créé une grande pression aussi bien sur le personnel de santé que sur les patients qui ne peuvent pas comprendre parce que chaque patient qui vient souhaite qu'il soit pris en charge. Avec toute cette pression, nous avons au sein de l'hôpital 135 lits qui sont occupés et il ne reste que le service maternité qui n'est pas dédié à la Covid-19 et qui ne s'occupe que des accouchements". Le spécialiste a souligné que ces derniers jours et en raison de la saturation des servicesqui prennent en charge les patients atteints de cette infection, les nouveaux arrivants ont été orientés vers le CHU de Blida "qui possède encore les moyens" de prise en charge. "Je le répète, la charge pèse sur l'hôpital de Boufarik et sur l'hôpital Fabourg de Blida, mais au CHU de Blida, il reste encore des services qui n'ont pas été consacrés à la prise en charge des malades de la Covid- 19, ce qui nous permettra d'y dégager des lits pour y accueillir plus de patients".