Les Etats-Unis et l'Iran se sont retrouvés hier à Baghdad pour discuter des moyens de faire baisser la violence en Irak, lors de leur deuxième rencontre seulement en près de trente ans de relations hostiles. Les Etats-Unis sont représentés par leur ambassadeur à Bagdad, Ryan Crocker, et l'Iran par son homologue Hassan Kazemi Qomi à ces discussions qui ont lieu dans les bureaux du Premier ministre irakien Nouri Al-Maliki, dans le secteur ultra-sécurisé de la zone verte. Leur objectif est de discuter des moyens d'instaurer la stabilité et la sécurité en Irak, avait déclaré lundi le représentant iranien. Quelques heures avant la réunion, un kamikaze a fait exploser sa voiture en face de l'hôpital pour enfants de Hilla, une ville chiite, située à 120 km au sud de Baghdad, faisant 26 morts et 69 blessés, pour la plupart des femmes et des enfants. La rencontre s'est ouverte à 10h15 locales (06h15 GMT) et les délégations américaine, iranienne et irakienne étaient assises autour d'une table triangulaire, selon les photographes de presse. Des violences intercommunautaires déchirent le pays, où une insurrection s'attaque aussi régulièrement aux soldats américains déployés depuis l'invasion de 2003. C'est la seconde fois que les deux pays, opposés par de nombreux contentieux, ont des discussions directes à haut niveau depuis la rupture de leurs relations diplomatiques, il y a 27 ans. Une première rencontre des deux mêmes diplomates à Baghdad, le 28 mai dernier, s'est terminée sans percée entre les deux pays qui ont campé sur leurs positions. Les Etats-Unis accusent l'Iran d'aider les groupes extrémistes en Irak en leur fournissant entraînement et explosifs. Téhéran affirme que le départ des forces américaines d'Irak est la première condition au rétablissement de la sécurité chez son voisin. "Les accusations américaines sont sans fondement et visent à tromper les opinions publiques qui s'inquiètent de la politique guerrière des Etats-Unis", a dit mardi à Téhéran le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Mohammad Ali Hosseini. "Il vaut mieux que les Américains cherchent les moyens de sortir de la crise irakienne (...) et respecter l'indépendance et la volonté du peuple irakien", a ajouté le porte-parole cité par l'agence officielle Irna. Dimanche encore, l'armée américaine a affirmé avoir découvert des missiles de fabrication chinoise acheminés frauduleusement en Irak, dans le but d'attaquer les forces de la coalition, par des groupes opérant en Iran. Washington souhaite "expliquer directement aux autorités iraniennes que si elles veulent voir émerger un Irak plus stable, plus sûr et plus paisible, leur comportement doit changer", avait indiqué lundi le porte-parole du département d'Etat, Sean McCormack Washington veut que la réunion de mardi s'en tienne aux questions de sécurité mais de nombreux contentieux opposent les deux pays. Dans une déclaration au quotidien iranien Hamshahri mardi, Hassan Kazemi Qomi a indiqué pour sa part que sa délégation allait évoquer "le sort des cinq diplomates iraniens enlevés par les forces américains et qui sont détenus depuis six mois". Les cinq Iraniens ont été arrêtés le 11 janvier par les forces américaines à Erbil, dans le nord de l'Irak. L'Iran affirme que ce sont des diplomates. Les Etats-Unis les soupçonnent d'être impliqués dans les réseaux d'approvisionnement en engins explosifs qui font des ravages dans les rangs militaires américains. Les Etats-Unis et l'Iran se sont retrouvés hier à Baghdad pour discuter des moyens de faire baisser la violence en Irak, lors de leur deuxième rencontre seulement en près de trente ans de relations hostiles. Les Etats-Unis sont représentés par leur ambassadeur à Bagdad, Ryan Crocker, et l'Iran par son homologue Hassan Kazemi Qomi à ces discussions qui ont lieu dans les bureaux du Premier ministre irakien Nouri Al-Maliki, dans le secteur ultra-sécurisé de la zone verte. Leur objectif est de discuter des moyens d'instaurer la stabilité et la sécurité en Irak, avait déclaré lundi le représentant iranien. Quelques heures avant la réunion, un kamikaze a fait exploser sa voiture en face de l'hôpital pour enfants de Hilla, une ville chiite, située à 120 km au sud de Baghdad, faisant 26 morts et 69 blessés, pour la plupart des femmes et des enfants. La rencontre s'est ouverte à 10h15 locales (06h15 GMT) et les délégations américaine, iranienne et irakienne étaient assises autour d'une table triangulaire, selon les photographes de presse. Des violences intercommunautaires déchirent le pays, où une insurrection s'attaque aussi régulièrement aux soldats américains déployés depuis l'invasion de 2003. C'est la seconde fois que les deux pays, opposés par de nombreux contentieux, ont des discussions directes à haut niveau depuis la rupture de leurs relations diplomatiques, il y a 27 ans. Une première rencontre des deux mêmes diplomates à Baghdad, le 28 mai dernier, s'est terminée sans percée entre les deux pays qui ont campé sur leurs positions. Les Etats-Unis accusent l'Iran d'aider les groupes extrémistes en Irak en leur fournissant entraînement et explosifs. Téhéran affirme que le départ des forces américaines d'Irak est la première condition au rétablissement de la sécurité chez son voisin. "Les accusations américaines sont sans fondement et visent à tromper les opinions publiques qui s'inquiètent de la politique guerrière des Etats-Unis", a dit mardi à Téhéran le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Mohammad Ali Hosseini. "Il vaut mieux que les Américains cherchent les moyens de sortir de la crise irakienne (...) et respecter l'indépendance et la volonté du peuple irakien", a ajouté le porte-parole cité par l'agence officielle Irna. Dimanche encore, l'armée américaine a affirmé avoir découvert des missiles de fabrication chinoise acheminés frauduleusement en Irak, dans le but d'attaquer les forces de la coalition, par des groupes opérant en Iran. Washington souhaite "expliquer directement aux autorités iraniennes que si elles veulent voir émerger un Irak plus stable, plus sûr et plus paisible, leur comportement doit changer", avait indiqué lundi le porte-parole du département d'Etat, Sean McCormack Washington veut que la réunion de mardi s'en tienne aux questions de sécurité mais de nombreux contentieux opposent les deux pays. Dans une déclaration au quotidien iranien Hamshahri mardi, Hassan Kazemi Qomi a indiqué pour sa part que sa délégation allait évoquer "le sort des cinq diplomates iraniens enlevés par les forces américains et qui sont détenus depuis six mois". Les cinq Iraniens ont été arrêtés le 11 janvier par les forces américaines à Erbil, dans le nord de l'Irak. L'Iran affirme que ce sont des diplomates. Les Etats-Unis les soupçonnent d'être impliqués dans les réseaux d'approvisionnement en engins explosifs qui font des ravages dans les rangs militaires américains.