Les All Blacks ont connu leur élimination la plus prématurée en Coupe du monde, en s'inclinant (18-20) contre la France en quart de finale de l'édition 2007, samedi à Cardiff. La Nouvelle-Zélande, victorieuse de la première Coupe du monde en 1987, avait toujours atteint au moins le dernier carré, échouant à deux reprises contre l'Australie en demi-finale (1991, 2003), une fois face à la France à ce même stade (1999) et une autre face à l'Afrique du Sud en finale (1995). Cette élimination risque de fragiliser la position de l'entraîneur Graham Henry, arrivé fin 2003 avec pour objectif, comme tous ses prédécesseurs, de ramener le trophée Webb-Ellis au pays. Il pouvait pourtant se targuer d'un bilan exceptionnel avant cet échec (42 victoires en 47 matches). L'ancien entraîneur du pays de Galles avait notamment mis l'accent sur la conquête et fait de la mêlée néo-zélandaise l'une des plus redoutées au monde. Il avait également réussi l'union sacrée autour des All Blacks, en rappelant dans l'encadrement l'entraîneur de 1987, sir Brian Lochore, un autre de ses prédécesseurs, Wayne Smith (2000-2001), et son successeur à la tête du pays de Galles, Steve Hansen. Avec ses nombreuses individualités (Hayman, McCaw, Collins, Carter, Rokocoko...), le XV à la Fougère argentée semblait en outre mieux armé que les autres candidats au titre. Mais une mise en jambes trop facile a sans doute coûté cher aux All Blacks, incapables de répondre à l'intensité agressive du XV de France, entré de plain-pied dans la compétition avec sa défaite inaugurale contre l'Argentine (12-17). Les All Blacks ont connu leur élimination la plus prématurée en Coupe du monde, en s'inclinant (18-20) contre la France en quart de finale de l'édition 2007, samedi à Cardiff. La Nouvelle-Zélande, victorieuse de la première Coupe du monde en 1987, avait toujours atteint au moins le dernier carré, échouant à deux reprises contre l'Australie en demi-finale (1991, 2003), une fois face à la France à ce même stade (1999) et une autre face à l'Afrique du Sud en finale (1995). Cette élimination risque de fragiliser la position de l'entraîneur Graham Henry, arrivé fin 2003 avec pour objectif, comme tous ses prédécesseurs, de ramener le trophée Webb-Ellis au pays. Il pouvait pourtant se targuer d'un bilan exceptionnel avant cet échec (42 victoires en 47 matches). L'ancien entraîneur du pays de Galles avait notamment mis l'accent sur la conquête et fait de la mêlée néo-zélandaise l'une des plus redoutées au monde. Il avait également réussi l'union sacrée autour des All Blacks, en rappelant dans l'encadrement l'entraîneur de 1987, sir Brian Lochore, un autre de ses prédécesseurs, Wayne Smith (2000-2001), et son successeur à la tête du pays de Galles, Steve Hansen. Avec ses nombreuses individualités (Hayman, McCaw, Collins, Carter, Rokocoko...), le XV à la Fougère argentée semblait en outre mieux armé que les autres candidats au titre. Mais une mise en jambes trop facile a sans doute coûté cher aux All Blacks, incapables de répondre à l'intensité agressive du XV de France, entré de plain-pied dans la compétition avec sa défaite inaugurale contre l'Argentine (12-17).