L'entraîneur Bernard Laporte a qualifié d'échec l'élimination du XV de France en demi-finales de la Coupe du monde, face à l'Angleterre, victorieuse (14-9) samedi au Stade de France. L'entraîneur Bernard Laporte a qualifié d'échec l'élimination du XV de France en demi-finales de la Coupe du monde, face à l'Angleterre, victorieuse (14-9) samedi au Stade de France. Après cette défaite, la Coupe du monde du XV de France est-elle gâchée ? "Non, elle n'est pas ratée, pas gâchée, mais pour nous elle n'est pas réussie. C'est un échec. On perd une demi-finale à cinq points près. Alors, gâchée, je ne pense pas. Dire que ce ne fut pas une grande Coupe du monde du point de vue du jeu, c'est évident." La sortie de Fabien Pelous a-t-elle pesé lourd dans ce match ? C'est sûr que cela constitue un élément important. On connaît la capacité de Sébastien (Chabal) à être efficace sur trente minutes, où il a la possibilité de concentrer sa puissance. Là, elle s'est un peu diluée. Il a joué une heure, mais il a fait de belles choses. Mais c'est sûr que l'on aurait préféré que Fabien soit là pendant une heure." Le XV de France est éliminé pour la deuxième fois en demi-finales. Cela veut dire que vous n'êtes pas capables d'aller plus haut au niveau mondial ? "Oui, on perd effectivement deux fois en demi-finales. En 2003, les Anglais étaient vraiment supérieurs, et ils l'avaient montré en finale face au pays hôte, l'Australie. Ce samedi, je ne sais pas. A la 68e minute (quand Clerc, puis Chabal échouent de peu pour l'essai), on était en finale. Cela tient à nous. On arrive deux fois dans le carré final. Il faut que le rugby français rebondisse vite. Nous avons été trois fois champions d'Europe sur les quatre dernières années et nous atteignons le dernier carré du Mondial. A l'image des All Blacks qui gagnent le Tri-nations. Après, une Coupe du monde, cela se joue à rien Après cette défaite, la Coupe du monde du XV de France est-elle gâchée ? "Non, elle n'est pas ratée, pas gâchée, mais pour nous elle n'est pas réussie. C'est un échec. On perd une demi-finale à cinq points près. Alors, gâchée, je ne pense pas. Dire que ce ne fut pas une grande Coupe du monde du point de vue du jeu, c'est évident." La sortie de Fabien Pelous a-t-elle pesé lourd dans ce match ? C'est sûr que cela constitue un élément important. On connaît la capacité de Sébastien (Chabal) à être efficace sur trente minutes, où il a la possibilité de concentrer sa puissance. Là, elle s'est un peu diluée. Il a joué une heure, mais il a fait de belles choses. Mais c'est sûr que l'on aurait préféré que Fabien soit là pendant une heure." Le XV de France est éliminé pour la deuxième fois en demi-finales. Cela veut dire que vous n'êtes pas capables d'aller plus haut au niveau mondial ? "Oui, on perd effectivement deux fois en demi-finales. En 2003, les Anglais étaient vraiment supérieurs, et ils l'avaient montré en finale face au pays hôte, l'Australie. Ce samedi, je ne sais pas. A la 68e minute (quand Clerc, puis Chabal échouent de peu pour l'essai), on était en finale. Cela tient à nous. On arrive deux fois dans le carré final. Il faut que le rugby français rebondisse vite. Nous avons été trois fois champions d'Europe sur les quatre dernières années et nous atteignons le dernier carré du Mondial. A l'image des All Blacks qui gagnent le Tri-nations. Après, une Coupe du monde, cela se joue à rien
