Le futur secrétaire d'Etat aux Sports français Bernard Laporte a déclaré samedi qu'il n'était "pas inquiet" au sujet des soupçons "d'irrégularités fiscales" le concernant, rapportés par l'hebdomadaire l'Equipe Magazine dans son édition de samedi. "Cela me fait sourire", a-t-il assuré lors d'une conférence de presse au lendemain de sa dernière rencontre à la tête de l'équipe de France de rugby, dont il était l'entraîneur depuis fin 1999, contre l'Argentine (défaite 10-34) en match pour la 3e place du Mondial. "D'abord, je ne suis pas inquiet, a-t-il ajouté en marge de cette conférence. Je vois que mon nouveau métier sera compliqué. Je suis prévenu. Je sais que ce ne sera pas simple mais le rugby vous apporte l'envie de combattre. J'irai avec tout l'enthousiasme qu'il faut. J'ai très envie de le faire." Selon L'Equipe Magazine, la Direction nationale d'enquêtes fiscales (DNEF) a mis au jour, au terme de près d'un an d'enquête et d'une quinzaine de perquisitions, une série d'irrégularités dans des sociétés où le futur secrétaire d'Etat aux Sports est associé. Interrogé par l'hebdomadaire, Bernard Laporte, qui prend ses nouvelles fonctions lundi, a contesté les accusations portées contre lui. Vendredi à Lisbonne, le président de la République Nicolas Sarkozy avait réagi aux accusations portées contre Bernard Laporte. "La présomption d'innocence, c'est quelque chose qui doit exister", avait dit le chef de l'Etat lors d'une conférence de presse clôturant le sommet informel de l'Union européenne (UE). "Je l'ai d'ailleurs déjà fait fonctionner pour M. Santini", avait ajouté M. Sarkozy en évoquant son secrétaire d'Etat chargé de la Fonction publique, mis en examen le 30 mai 2006 pour "prise illégale d'intérêt", "faux et usage de faux" et "détournement de fonds publics", dans le cadre de l'instruction ouverte sur la création avortée de la Fondation d'art contemporain Hamon. Plus tôt vendredi, le porte-parole de l'Elysée David Martinon avait indiqué sur la chaîne de télévision LCI que la nomination de Laporte, après la Coupe du monde de rugby qui prend fin samedi, n'était pas remise en cause. Le futur secrétaire d'Etat aux Sports français Bernard Laporte a déclaré samedi qu'il n'était "pas inquiet" au sujet des soupçons "d'irrégularités fiscales" le concernant, rapportés par l'hebdomadaire l'Equipe Magazine dans son édition de samedi. "Cela me fait sourire", a-t-il assuré lors d'une conférence de presse au lendemain de sa dernière rencontre à la tête de l'équipe de France de rugby, dont il était l'entraîneur depuis fin 1999, contre l'Argentine (défaite 10-34) en match pour la 3e place du Mondial. "D'abord, je ne suis pas inquiet, a-t-il ajouté en marge de cette conférence. Je vois que mon nouveau métier sera compliqué. Je suis prévenu. Je sais que ce ne sera pas simple mais le rugby vous apporte l'envie de combattre. J'irai avec tout l'enthousiasme qu'il faut. J'ai très envie de le faire." Selon L'Equipe Magazine, la Direction nationale d'enquêtes fiscales (DNEF) a mis au jour, au terme de près d'un an d'enquête et d'une quinzaine de perquisitions, une série d'irrégularités dans des sociétés où le futur secrétaire d'Etat aux Sports est associé. Interrogé par l'hebdomadaire, Bernard Laporte, qui prend ses nouvelles fonctions lundi, a contesté les accusations portées contre lui. Vendredi à Lisbonne, le président de la République Nicolas Sarkozy avait réagi aux accusations portées contre Bernard Laporte. "La présomption d'innocence, c'est quelque chose qui doit exister", avait dit le chef de l'Etat lors d'une conférence de presse clôturant le sommet informel de l'Union européenne (UE). "Je l'ai d'ailleurs déjà fait fonctionner pour M. Santini", avait ajouté M. Sarkozy en évoquant son secrétaire d'Etat chargé de la Fonction publique, mis en examen le 30 mai 2006 pour "prise illégale d'intérêt", "faux et usage de faux" et "détournement de fonds publics", dans le cadre de l'instruction ouverte sur la création avortée de la Fondation d'art contemporain Hamon. Plus tôt vendredi, le porte-parole de l'Elysée David Martinon avait indiqué sur la chaîne de télévision LCI que la nomination de Laporte, après la Coupe du monde de rugby qui prend fin samedi, n'était pas remise en cause.