En marge des travaux de la session de l'assemblée populaire nationale (APN), le ministre du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale, Tayeb Louh a annoncé, que le projet de stratégie globale de lutte contre le chômage et de promotion de l'emploi sera présenté au gouvernement, début février. Cette stratégie repose, selon lui, sur «le secteur économique, générateur de richesses et d'emploi.» Cette nouvelle option prévoit l'encouragement de l'investissement créateur de postes d'emploi et la poursuite des réformes du foncier industriel. La réforme de l'agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (ANSEJ), de la caisse nationale d'assurance chômage et l'agence nationale de gestion des micros crédits, figurent aux premiers chapitres de cette stratégie. L'encouragement de la formation en milieu professionnel, ainsi que la création de postes d'emploi à travers la réduction des charges sociales et fiscales sont également prévus. Elle vise aussi, la mise en place de mesures portant encouragement de l'intégration des jeunes diplômés du supérieur sur une période s'étalant de 2008 à 2012, tout en mettant en exergue l'importance de l'amélioration de la gestion du marché du travail, à la faveur de la mise à niveau de l'Agence nationale de l'emploi. Cette nouvelle vision remet, en quelque sorte, les dispositifs mis en place dans le passé par le gouvernement. En effet, des sigles parfois imprononçables et des concepts aussi divers que complexes, ont « foisonné » ces derniers temps pour réduire le taux de chômage. Les ANSEJ, CPE et autre ANDI auxquels on peut adjoindre même le FNDRA, ont tenté essentiellement de répondre à l'urgence. Avec des fortunes diverses, ces dispositifs n'ont certes pas permis d'offrir le plein emploi, mais ont pu juguler la crise et donner des perspectives notamment aux jeunes. Dans les grands centres urbains, on ne jure que par ces sigles, en l'absence d'investissements locaux importants. Certes, ce sont des emplois par principe temporaires et n'existent que par l'intervention directe de l'Etat, qui alloue annuellement un budget pour qu'ils demeurent dans l'offre d'emploi annuelle. Le Contrat de pré-emploi (CPE) a été mis en place pour assurer aux demandeurs d'emploi universitaires ou techniciens supérieurs une embauche à même de figurer sur un CV. Avec un salaire en dessous du SNMG, il s'agit essentiellement pour cette frange de jeunes de mettre le pied à l'étrier. Ces dispositifs viennent en plus de la réinsertion des affiliés à la caisse nationale d'assurance chômage (CNAC). La première évaluation des dispositifs mis en place, fait ressortir, du moins en ce qui concerne l'ANSEJ, que près de 64.000 micro-entreprises qui ont généré 183.000 emplois ont été créées. Le taux de chômage a été ramené en 2006 à 12,3% contre 15,3% en 2005 et 17,7% en 2004, selon l'Office national des statistiques (ONS). En marge des travaux de la session de l'assemblée populaire nationale (APN), le ministre du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale, Tayeb Louh a annoncé, que le projet de stratégie globale de lutte contre le chômage et de promotion de l'emploi sera présenté au gouvernement, début février. Cette stratégie repose, selon lui, sur «le secteur économique, générateur de richesses et d'emploi.» Cette nouvelle option prévoit l'encouragement de l'investissement créateur de postes d'emploi et la poursuite des réformes du foncier industriel. La réforme de l'agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (ANSEJ), de la caisse nationale d'assurance chômage et l'agence nationale de gestion des micros crédits, figurent aux premiers chapitres de cette stratégie. L'encouragement de la formation en milieu professionnel, ainsi que la création de postes d'emploi à travers la réduction des charges sociales et fiscales sont également prévus. Elle vise aussi, la mise en place de mesures portant encouragement de l'intégration des jeunes diplômés du supérieur sur une période s'étalant de 2008 à 2012, tout en mettant en exergue l'importance de l'amélioration de la gestion du marché du travail, à la faveur de la mise à niveau de l'Agence nationale de l'emploi. Cette nouvelle vision remet, en quelque sorte, les dispositifs mis en place dans le passé par le gouvernement. En effet, des sigles parfois imprononçables et des concepts aussi divers que complexes, ont « foisonné » ces derniers temps pour réduire le taux de chômage. Les ANSEJ, CPE et autre ANDI auxquels on peut adjoindre même le FNDRA, ont tenté essentiellement de répondre à l'urgence. Avec des fortunes diverses, ces dispositifs n'ont certes pas permis d'offrir le plein emploi, mais ont pu juguler la crise et donner des perspectives notamment aux jeunes. Dans les grands centres urbains, on ne jure que par ces sigles, en l'absence d'investissements locaux importants. Certes, ce sont des emplois par principe temporaires et n'existent que par l'intervention directe de l'Etat, qui alloue annuellement un budget pour qu'ils demeurent dans l'offre d'emploi annuelle. Le Contrat de pré-emploi (CPE) a été mis en place pour assurer aux demandeurs d'emploi universitaires ou techniciens supérieurs une embauche à même de figurer sur un CV. Avec un salaire en dessous du SNMG, il s'agit essentiellement pour cette frange de jeunes de mettre le pied à l'étrier. Ces dispositifs viennent en plus de la réinsertion des affiliés à la caisse nationale d'assurance chômage (CNAC). La première évaluation des dispositifs mis en place, fait ressortir, du moins en ce qui concerne l'ANSEJ, que près de 64.000 micro-entreprises qui ont généré 183.000 emplois ont été créées. Le taux de chômage a été ramené en 2006 à 12,3% contre 15,3% en 2005 et 17,7% en 2004, selon l'Office national des statistiques (ONS).