Après une gestion quelque peu laxiste du dossier dans sa phase finale, les cadres de la centrale syndicale sentent l'urgence de permettre aux travailleurs de «palper» les avancées décrochées par l'organisation de Sidi Saïd. Après une gestion quelque peu laxiste du dossier dans sa phase finale, les cadres de la centrale syndicale sentent l'urgence de permettre aux travailleurs de «palper» les avancées décrochées par l'organisation de Sidi Saïd. L'état d'avancement des statuts particuliers de la Fonction publique qui était de 60%, il y a quelques semaines, est passé à plus de 90% avant-hier, à en croire les cadres de la centrale syndicale qui planchent sur le dossier. Cette annonce qui intervient quelques jours seulement après le coup de force des syndicats autonomes, augure d'un début de campagne de l'UGTA en faveur des nouveaux statuts. Ainsi et après une gestion quelque peu laxiste du dossier dans sa phase finale, les cadres de la centrale syndicale sentent l'urgence de permettre aux travailleurs de «palper» les avancées décrochées par l'organisation de Sidi Saïd. Il est d'autant plus urgent d'agir que l'intersyndicale autonome dont on dit qu'elle a joué sur la frustration des fonctionnaires pour réussir sa grève, promet de revenir à la charge en février prochain. Curieusement, les syndicalistes de l'UGTA affirment que tous les statuts «sans exception aucune», seront finalisés dans le courant du mois de février. En annonçant une échéance assez rapprochée, alors qu'aucun délai n'avait été fixé en décembre, le syndicat majoritaire poursuit certainement un double objectif. Il y a d'abord la nécessité de répondre à une demande sociale extrêmement pressante, mais l'UGTA espère aussi, à travers ce genre d'annonce, affaiblir le mouvement de protestation de l'intersyndicale. L'on a la nette impression qu'une sorte de course contre la montre est engagée entre l'UGTA et l'intersyndicale, dont l'enjeu consiste à convaincre les centaines de milliers de fonctionnaires du bien-fondé du discours de l'un ou de l'autre. Sur ce chapitre, chaque partie dispose d'atouts, celui de la centrale syndicale est bien réel. Rendre effectives les augmentations de salaires pour le mois de février est un motif assez sérieux pour amener les travailleurs à ne pas suivre les syndicats autonomes dans une autre action de débrayage. L'empressement dont fait montre l'UGTA pour finaliser les statuts particuliers de la Fonction publique témoigne de l'importance de l'enjeu salarial dans ce bras de fer syndical. Quant à l'intersyndicale qui part sur une importante victoire, elle voudra sans doute maintenir un niveau de mobilisation assez élevé tout au long des semaines qui nous séparent du nouveau rendez-vous avec la grève. Derrière cette lute pour la représentation des fonctionnaires, l'UGTA joue son statut de partenaire social privilégié du pouvoir. Il ne sert à rien, en effet, pour le pouvoir, de négocier un accord avec un syndicat si ce dernier n'arrive pas à se faire entendre des travailleurs. L'état d'avancement des statuts particuliers de la Fonction publique qui était de 60%, il y a quelques semaines, est passé à plus de 90% avant-hier, à en croire les cadres de la centrale syndicale qui planchent sur le dossier. Cette annonce qui intervient quelques jours seulement après le coup de force des syndicats autonomes, augure d'un début de campagne de l'UGTA en faveur des nouveaux statuts. Ainsi et après une gestion quelque peu laxiste du dossier dans sa phase finale, les cadres de la centrale syndicale sentent l'urgence de permettre aux travailleurs de «palper» les avancées décrochées par l'organisation de Sidi Saïd. Il est d'autant plus urgent d'agir que l'intersyndicale autonome dont on dit qu'elle a joué sur la frustration des fonctionnaires pour réussir sa grève, promet de revenir à la charge en février prochain. Curieusement, les syndicalistes de l'UGTA affirment que tous les statuts «sans exception aucune», seront finalisés dans le courant du mois de février. En annonçant une échéance assez rapprochée, alors qu'aucun délai n'avait été fixé en décembre, le syndicat majoritaire poursuit certainement un double objectif. Il y a d'abord la nécessité de répondre à une demande sociale extrêmement pressante, mais l'UGTA espère aussi, à travers ce genre d'annonce, affaiblir le mouvement de protestation de l'intersyndicale. L'on a la nette impression qu'une sorte de course contre la montre est engagée entre l'UGTA et l'intersyndicale, dont l'enjeu consiste à convaincre les centaines de milliers de fonctionnaires du bien-fondé du discours de l'un ou de l'autre. Sur ce chapitre, chaque partie dispose d'atouts, celui de la centrale syndicale est bien réel. Rendre effectives les augmentations de salaires pour le mois de février est un motif assez sérieux pour amener les travailleurs à ne pas suivre les syndicats autonomes dans une autre action de débrayage. L'empressement dont fait montre l'UGTA pour finaliser les statuts particuliers de la Fonction publique témoigne de l'importance de l'enjeu salarial dans ce bras de fer syndical. Quant à l'intersyndicale qui part sur une importante victoire, elle voudra sans doute maintenir un niveau de mobilisation assez élevé tout au long des semaines qui nous séparent du nouveau rendez-vous avec la grève. Derrière cette lute pour la représentation des fonctionnaires, l'UGTA joue son statut de partenaire social privilégié du pouvoir. Il ne sert à rien, en effet, pour le pouvoir, de négocier un accord avec un syndicat si ce dernier n'arrive pas à se faire entendre des travailleurs.