«La plupart des acolytes de Bouzegza semblent avoir succombé à différents types de manipulation, appuyées par des intéressements financiers» «La plupart des acolytes de Bouzegza semblent avoir succombé à différents types de manipulation, appuyées par des intéressements financiers» Dans un communiqué rendu public hier, le département de Yazid Zerhouni et contrairement à son habitude, a fait état des suites judiciaires données au double attentat du 11 décembre dernier, ainsi que celui ciblant des travailleurs étrangers de l'entreprise américaine BRC, perpétré le 10 décembre 2006. «Les auteurs des attentats du 11 décembre dernier perpétrés contre les sièges du conseil constitutionnel et du PNUD et celui du 10 décembre 2006 ayant visé un autobus transportant les employés de la firme "Brown and Root Condor" (BRC) dans la zone de Bouchaoui ont été déférés devant la justice», lit-on dans le communiqué. Le ministère donne les identités des auteurs. Il s'agit de «F. Yacine (informaticien à BRC), B. Fouad, K. Youcef, M. Mustapha (tous trois entrepreneurs), K. Ahmed (employé dans une entreprise de promotion immobilière) et B. Amine (livreur)», informe le communiqué. Il y est précisé que «leur responsable, Bouzegza Abderahmane, émir de la katiba "El-Farouk", a été tué au cours de l'opération du 28 janvier 2008 dans le secteur de Souk-El-Had (Wilaya de Boumerdés).» Soulignant le fait que «la plupart des acolytes de Bouzegza semblent avoir succombé à différents types de manipulation, appuyées par des intéressements financiers», le communiqué du ministère de l'Intérieur relève : «Avec cette opération, tous les attentats commis dernièrement dans l'Algérois ont été élucidés». Ainsi, les terroristes responsables des attentats du 11 décembre 2007 dont le démantèlement du réseau a été annoncé par le ministre de l'Intérieur, il y a quelques jours, seront interrogés par le juge d'instruction à partir d'aujourd'hui. Cette annonce, faite par le ministère de l'Intérieur, qui revient sur une affaire particulière, a une seule raison : l'un des attentats du 11 décembre avait ciblé une représentation de l'Onu et était à l'origine d'une brouille entre Alger et l'organisation des nations unis. Ban Ki-moon avait, en effet, évoqué l'envoi à Alger d'une commission d'enquête indépendante, «chargée de faire la lumière sur les circonstances» de l'attentat qui a visé les locaux du Pnud à Hydra. Le refus catégorique des autorités algériennes de permettre une telle démarche sur le sol algérien a fait reculer les fonctionnaires onusiens qui ne parlent plus d'enquête sur ces attentats. Cela dit, il semble que l'Etat algérien ait saisi la nécessité de communiquer plus, sur cette affaire précisément, puisque pareilles annonces ne font pas parties des traditions du ministère de l'Intérieur. Par ailleurs et dans une déclaration à l'APS, Yazid Zerhouni n'omet pas de souligner «l'apport des citoyens dans cet aboutissement». Le ministre de l'Intérieur a enfin rendu hommage au «sacrifice des martyrs du devoir, à tous les serviteurs de l'Etat à tous les niveaux, et à l'esprit citoyen, dans ce travail mené au quotidien nuit et jour». Dans un communiqué rendu public hier, le département de Yazid Zerhouni et contrairement à son habitude, a fait état des suites judiciaires données au double attentat du 11 décembre dernier, ainsi que celui ciblant des travailleurs étrangers de l'entreprise américaine BRC, perpétré le 10 décembre 2006. «Les auteurs des attentats du 11 décembre dernier perpétrés contre les sièges du conseil constitutionnel et du PNUD et celui du 10 décembre 2006 ayant visé un autobus transportant les employés de la firme "Brown and Root Condor" (BRC) dans la zone de Bouchaoui ont été déférés devant la justice», lit-on dans le communiqué. Le ministère donne les identités des auteurs. Il s'agit de «F. Yacine (informaticien à BRC), B. Fouad, K. Youcef, M. Mustapha (tous trois entrepreneurs), K. Ahmed (employé dans une entreprise de promotion immobilière) et B. Amine (livreur)», informe le communiqué. Il y est précisé que «leur responsable, Bouzegza Abderahmane, émir de la katiba "El-Farouk", a été tué au cours de l'opération du 28 janvier 2008 dans le secteur de Souk-El-Had (Wilaya de Boumerdés).» Soulignant le fait que «la plupart des acolytes de Bouzegza semblent avoir succombé à différents types de manipulation, appuyées par des intéressements financiers», le communiqué du ministère de l'Intérieur relève : «Avec cette opération, tous les attentats commis dernièrement dans l'Algérois ont été élucidés». Ainsi, les terroristes responsables des attentats du 11 décembre 2007 dont le démantèlement du réseau a été annoncé par le ministre de l'Intérieur, il y a quelques jours, seront interrogés par le juge d'instruction à partir d'aujourd'hui. Cette annonce, faite par le ministère de l'Intérieur, qui revient sur une affaire particulière, a une seule raison : l'un des attentats du 11 décembre avait ciblé une représentation de l'Onu et était à l'origine d'une brouille entre Alger et l'organisation des nations unis. Ban Ki-moon avait, en effet, évoqué l'envoi à Alger d'une commission d'enquête indépendante, «chargée de faire la lumière sur les circonstances» de l'attentat qui a visé les locaux du Pnud à Hydra. Le refus catégorique des autorités algériennes de permettre une telle démarche sur le sol algérien a fait reculer les fonctionnaires onusiens qui ne parlent plus d'enquête sur ces attentats. Cela dit, il semble que l'Etat algérien ait saisi la nécessité de communiquer plus, sur cette affaire précisément, puisque pareilles annonces ne font pas parties des traditions du ministère de l'Intérieur. Par ailleurs et dans une déclaration à l'APS, Yazid Zerhouni n'omet pas de souligner «l'apport des citoyens dans cet aboutissement». Le ministre de l'Intérieur a enfin rendu hommage au «sacrifice des martyrs du devoir, à tous les serviteurs de l'Etat à tous les niveaux, et à l'esprit citoyen, dans ce travail mené au quotidien nuit et jour».