Donner le maximum de gages quant à la volonté palestinienne de faire avancer le processus de paix conformément aux décisions prises lors de la réunion internationale d'Annapolis, et ce, malgré la poursuite de la politique de colonisation et d'occupation menée par l'armée israélienne, telle semble bien être la principale préoccupation du président de l'Autorité palestinienne depuis au moins trois semaines. Donner le maximum de gages quant à la volonté palestinienne de faire avancer le processus de paix conformément aux décisions prises lors de la réunion internationale d'Annapolis, et ce, malgré la poursuite de la politique de colonisation et d'occupation menée par l'armée israélienne, telle semble bien être la principale préoccupation du président de l'Autorité palestinienne depuis au moins trois semaines. Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, est de plus en plus présent sur la scène internationale puisqu'après son séjour officiel de deux jours dans la capitale russe, la semaine dernière, où il a rencontré successivement le président sortant, Vladimir Poutine, et son successeur, Medvedev, il était hier au Caire où il a eu à s'entretenir d'abord avec le roi Abdallah de Jordanie puis avec le président égyptien, Hosni Moubarak, avant qu'une rencontre tripartite ne réunisse les trois responsables. Il y a tout juste trois jours Abbas était à Amman où il s'est entretenu à deux reprises avec la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice. Depuis le Caire, où il a tenu une conférence de presse, Mahmoud Abbas a annoncé la date du 7 avril prochain pour une première rencontre avec le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, depuis sa décision de suspendre les discussions avec l'Etat hébreu pour cause de blocus de la bande de Ghaza par l'armée israélienne. «Nous poursuivons, a-t-il notamment déclaré, nos efforts en vue de donner une nouvelle impulsion au processus de paix israélo palestinien ainsi que pour tout ce qui concerne la, question nationale palestinienne.» Lors de cette conférence de presse, Abbas a aussi annoncé que lors de l'entretien tripartite, il a été également question des derniers développements survenus sur la scène arabe. Allusion à peine voilée au dernier sommet de la Ligue arabe qui vient de se tenir dans la capitale syrienne, Damas. Le président de l'Autorité palestinienne a ainsi pu préciser que : «Nous avons entamé des discussions très sérieuses avec les Israéliens, mais pour l'heure, je ne peux parler d'avancée notoire. Tant que nous ne serons pas passés à la phase rédactionnelle qui, seule, engage officiellement les deux parties, nous ne faisons que défricher le terrain. Mais il faut retenir que nous sommes maintenant dans un processus de négociations dans lequel nous discutons des questions essentielles liées au statut final.» Mahmoud Abbas a aussi réitéré son appel au mouvement Hamas pour qu'il «revienne sur son coup d'état de juin passé et qui lui a permis de prendre le contrôle de la bande de Ghaza». Il a ainsi rappelé la médiation menée par le Yémen et qui a pu aboutir sur les récents accords de Sanaâ et qui ont amené l'Autorité palestinienne et le mouvement Hamas à non seulement reprendre en ligne de compte les accords de La Mecque mais aussi à les actualiser dans le sens d'une reprise du dialogue et de la concertation inter-palestinienne. Rappelons que la semaine dernière, Mahmoud Abbas était à Moscou où il a pu s'entretenir avec les plus hauts responsables russes de la possibilité de la tenue d'une conférence internationale sur le Proche-Orient à Moscou. Cette proposition avait, on s'en souvient, été lancée par la Russie dans la foulée de la réunion internationale d'Annapolis organisée par les Américains et qui avait pour thème central la question de la paix au Proche-Orient. Depuis, les évènements se sont dangereusement aggravés au Proche-Orient avec notamment la décision israélienne de mettre la bande de Ghaza sous blocus total et de poursuivre sa politique de colonisation à travers l'extension des colonies déjà existantes et la construction de nouvelles autres zones de peuplement et qui ont amené Mahmoud Abbas, depuis Ramallah, il y a trois jours, à remettre sérieusement en question la volonté israélienne d'œuvrer à l'instauration d'un Etat palestinien, conformément à ses engagements d'Annapolis. Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, est de plus en plus présent sur la scène internationale puisqu'après son séjour officiel de deux jours dans la capitale russe, la semaine dernière, où il a rencontré successivement le président sortant, Vladimir Poutine, et son successeur, Medvedev, il était hier au Caire où il a eu à s'entretenir d'abord avec le roi Abdallah de Jordanie puis avec le président égyptien, Hosni Moubarak, avant qu'une rencontre tripartite ne réunisse les trois responsables. Il y a tout juste trois jours Abbas était à Amman où il s'est entretenu à deux reprises avec la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice. Depuis le Caire, où il a tenu une conférence de presse, Mahmoud Abbas a annoncé la date du 7 avril prochain pour une première rencontre avec le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, depuis sa décision de suspendre les discussions avec l'Etat hébreu pour cause de blocus de la bande de Ghaza par l'armée israélienne. «Nous poursuivons, a-t-il notamment déclaré, nos efforts en vue de donner une nouvelle impulsion au processus de paix israélo palestinien ainsi que pour tout ce qui concerne la, question nationale palestinienne.» Lors de cette conférence de presse, Abbas a aussi annoncé que lors de l'entretien tripartite, il a été également question des derniers développements survenus sur la scène arabe. Allusion à peine voilée au dernier sommet de la Ligue arabe qui vient de se tenir dans la capitale syrienne, Damas. Le président de l'Autorité palestinienne a ainsi pu préciser que : «Nous avons entamé des discussions très sérieuses avec les Israéliens, mais pour l'heure, je ne peux parler d'avancée notoire. Tant que nous ne serons pas passés à la phase rédactionnelle qui, seule, engage officiellement les deux parties, nous ne faisons que défricher le terrain. Mais il faut retenir que nous sommes maintenant dans un processus de négociations dans lequel nous discutons des questions essentielles liées au statut final.» Mahmoud Abbas a aussi réitéré son appel au mouvement Hamas pour qu'il «revienne sur son coup d'état de juin passé et qui lui a permis de prendre le contrôle de la bande de Ghaza». Il a ainsi rappelé la médiation menée par le Yémen et qui a pu aboutir sur les récents accords de Sanaâ et qui ont amené l'Autorité palestinienne et le mouvement Hamas à non seulement reprendre en ligne de compte les accords de La Mecque mais aussi à les actualiser dans le sens d'une reprise du dialogue et de la concertation inter-palestinienne. Rappelons que la semaine dernière, Mahmoud Abbas était à Moscou où il a pu s'entretenir avec les plus hauts responsables russes de la possibilité de la tenue d'une conférence internationale sur le Proche-Orient à Moscou. Cette proposition avait, on s'en souvient, été lancée par la Russie dans la foulée de la réunion internationale d'Annapolis organisée par les Américains et qui avait pour thème central la question de la paix au Proche-Orient. Depuis, les évènements se sont dangereusement aggravés au Proche-Orient avec notamment la décision israélienne de mettre la bande de Ghaza sous blocus total et de poursuivre sa politique de colonisation à travers l'extension des colonies déjà existantes et la construction de nouvelles autres zones de peuplement et qui ont amené Mahmoud Abbas, depuis Ramallah, il y a trois jours, à remettre sérieusement en question la volonté israélienne d'œuvrer à l'instauration d'un Etat palestinien, conformément à ses engagements d'Annapolis.