Le rejet de certaines demandes est justifié selon les conférenciers. Les investigations ont dévoilé que certains dossiers de demande d'indemnités sont faux. Le rejet de certaines demandes est justifié selon les conférenciers. Les investigations ont dévoilé que certains dossiers de demande d'indemnités sont faux. «Beaucoup de problèmes entravent la bonne application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale ». C'est ce qu'a déclaré, hier, Mérouane Azzi, responsable de la cellule de suivi de l'application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale au cours d'une conférence sur la question animée au centre de presse d'El Moudjahid. Il s'agit principalement des procédures qui concernent l'indemnisation. Ce problème touche trois dossiers: celui des disparus, celui des familles des terroristes abattus et enfin celui des personnes qui ont perdu leur travail étant suspectés d'être en relation avec des réseaux terroristes. Concernant le premier dossier, une liste nationale comportant les disparus a été officiellement dressée.6.145 noms y figurent. Parmi les familles des disparus, 5.500 ont bénéficié des indemnités qui leur reviennent de droit. Le reste, soit 600 familles n'ont pas touché ces indemnités pour deux principales raisons. L'exclusion de la partie a comme raison l'absence du nom du disparu de la famille réclamante. Le rejet de certaines demandes est justifié selon les conférenciers. Les investigations ont dévoilé que certains dossiers de demande d'indemnités sont faux. Pour sa part, maître Kheddab, un co-animateur de la conférence a affirmé que des familles ont présenté des dossiers de personnes dont le décès n'a rien à voir avec le terrorisme et parfois même de personnes vivant à l'étranger. C'est pour cette raison que les dossiers présentés sont minutieusement examinés et certains d'entre eux sont même rejetés. Quant à l'autre partie, ce n'est pas l'indemnité qui l'intéresse, mais les conditions de la disparition. « Ces famille veulent apprendre la vérité de la disparition de leurs proches et refusent de faire partie des procédures de la charte » a expliqué M. Azzi. Le troisième dossier concerne les travailleurs qui ont été limogés suite à leurs suspections de faire partie de réseaux terroriste aux cours de la décennie noire. Une tranche parmi eux a été réintégrée au travail et une autre indemnisée. Il n'y a malheureusement pas que les indemnisations qui causent problème dans l'application de la réconciliation nationale. L'absence de texte de loi en mesure de trancher dans certaines questions représente un véritable obstacle. Le dossier des enfants nés dans les maquis en fait partie. Les couples ayant été marié au maquis sans transcription officielle peuvent officialiser leur mariage et légaliser la situation de leurs enfant si enfants il y a. il suffit de se présenter à un tribunal avec 2 témoins certifiant que le couple était « marié ». la procédure est la même quant l'un des parents est décédé. Il suffit de présenter des témoins sur l'affiliation des enfants. Le problème se pose, par contre, quant les deux parent sont décédés. Il est difficile de prouver l'affiliation des enfants dans ce cas selon un juge intervenant au cours de la conférence. Les enfants résultant d'un viol quant à eux ne peuvent être affiliés qu'à leur mère. Ils porteront le statut d'enfants illégitimes pour le reste de leur vie. Un représentant d'une association a crié haut son désarroi contre la situation de ces enfants. « L'Algérie est assise sur un vrai volcan, que deviendront ces enfants d'ici quelques années ? » s'est il interrogé. Il a revendiqué une prise en charge de ces victime du vandalisme et de la bêtise humaine sous peine de les voir elles même faire d'autre victimes demain. Le dossier des détenus de Reggane a été en outre abordé. Ces derniers n'entrent pas dans les dispositifs de la Charte de la réconciliation. Ces anciens détenus voient en cette exclusion une injustice à leur égard. Maître Kheddab a justifié cette élimination par la complexité de la question. Le dossier des détenus englobe beaucoup de cas différents les uns des autres. Il est difficile ainsi de les traiter tous en tant qu'un seul dossier. A cause de toutes ces contraintes, Mérouane Azzi a appelé à la constitution d'une commission en mesure de suivre l'application de la charte, laquelle commission selon lui, devra dépendre de la présidence de la République. Elle devra disposer de toutes les prérogatives en mesure de mettre fin à tous les problèmes et, ainsi, mener au mieux la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. «Beaucoup de problèmes entravent la bonne application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale ». C'est ce qu'a déclaré, hier, Mérouane Azzi, responsable de la cellule de suivi de l'application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale au cours d'une conférence sur la question animée au centre de presse d'El Moudjahid. Il s'agit principalement des procédures qui concernent l'indemnisation. Ce problème touche trois dossiers: celui des disparus, celui des familles des terroristes abattus et enfin celui des personnes qui ont perdu leur travail étant suspectés d'être en relation avec des réseaux terroristes. Concernant le premier dossier, une liste nationale comportant les disparus a été officiellement dressée.6.145 noms y figurent. Parmi les familles des disparus, 5.500 ont bénéficié des indemnités qui leur reviennent de droit. Le reste, soit 600 familles n'ont pas touché ces indemnités pour deux principales raisons. L'exclusion de la partie a comme raison l'absence du nom du disparu de la famille réclamante. Le rejet de certaines demandes est justifié selon les conférenciers. Les investigations ont dévoilé que certains dossiers de demande d'indemnités sont faux. Pour sa part, maître Kheddab, un co-animateur de la conférence a affirmé que des familles ont présenté des dossiers de personnes dont le décès n'a rien à voir avec le terrorisme et parfois même de personnes vivant à l'étranger. C'est pour cette raison que les dossiers présentés sont minutieusement examinés et certains d'entre eux sont même rejetés. Quant à l'autre partie, ce n'est pas l'indemnité qui l'intéresse, mais les conditions de la disparition. « Ces famille veulent apprendre la vérité de la disparition de leurs proches et refusent de faire partie des procédures de la charte » a expliqué M. Azzi. Le troisième dossier concerne les travailleurs qui ont été limogés suite à leurs suspections de faire partie de réseaux terroriste aux cours de la décennie noire. Une tranche parmi eux a été réintégrée au travail et une autre indemnisée. Il n'y a malheureusement pas que les indemnisations qui causent problème dans l'application de la réconciliation nationale. L'absence de texte de loi en mesure de trancher dans certaines questions représente un véritable obstacle. Le dossier des enfants nés dans les maquis en fait partie. Les couples ayant été marié au maquis sans transcription officielle peuvent officialiser leur mariage et légaliser la situation de leurs enfant si enfants il y a. il suffit de se présenter à un tribunal avec 2 témoins certifiant que le couple était « marié ». la procédure est la même quant l'un des parents est décédé. Il suffit de présenter des témoins sur l'affiliation des enfants. Le problème se pose, par contre, quant les deux parent sont décédés. Il est difficile de prouver l'affiliation des enfants dans ce cas selon un juge intervenant au cours de la conférence. Les enfants résultant d'un viol quant à eux ne peuvent être affiliés qu'à leur mère. Ils porteront le statut d'enfants illégitimes pour le reste de leur vie. Un représentant d'une association a crié haut son désarroi contre la situation de ces enfants. « L'Algérie est assise sur un vrai volcan, que deviendront ces enfants d'ici quelques années ? » s'est il interrogé. Il a revendiqué une prise en charge de ces victime du vandalisme et de la bêtise humaine sous peine de les voir elles même faire d'autre victimes demain. Le dossier des détenus de Reggane a été en outre abordé. Ces derniers n'entrent pas dans les dispositifs de la Charte de la réconciliation. Ces anciens détenus voient en cette exclusion une injustice à leur égard. Maître Kheddab a justifié cette élimination par la complexité de la question. Le dossier des détenus englobe beaucoup de cas différents les uns des autres. Il est difficile ainsi de les traiter tous en tant qu'un seul dossier. A cause de toutes ces contraintes, Mérouane Azzi a appelé à la constitution d'une commission en mesure de suivre l'application de la charte, laquelle commission selon lui, devra dépendre de la présidence de la République. Elle devra disposer de toutes les prérogatives en mesure de mettre fin à tous les problèmes et, ainsi, mener au mieux la Charte pour la paix et la réconciliation nationale.