Vingt et une personnes sont mortes jeudi passé dans trois attentats suicide perpétrés en Irak, où une quinzaine de combattants présumés d'Al-Qaïda ont été tués dans un barrage routier. Vingt et une personnes sont mortes jeudi passé dans trois attentats suicide perpétrés en Irak, où une quinzaine de combattants présumés d'Al-Qaïda ont été tués dans un barrage routier. Au moins 17 personnes ont été tuées quand un kamikaze a fait exploser sa veste piégée devant un centre de recrutement de la police, au sein même du quartier général de la police de Sinjar (nord), selon le porte-parole du ministère de l'Intérieur, le général Abdel Karim Khalaf. Quatorze des personnes tuées s'étaient rendues au centre dans l'espoir d'être recrutées, les trois autres morts étant deux policiers et un civil. Deux heures auparavant, un premier attentat suicide avait été commis à l'aide d'une voiture piégée à Mossoul, capitale de Ninive, tuant trois personnes dont deux policiers et en blessant 12, selon des sources au sein des services de sécurité. Malgré l'important dispositif sécuritaire, un nouvel attentat suicide à la voiture piégée a visé une patrouille de police dans le centre de Mossoul, selon le lieutenant-colonel Saadoun Mahmoud. Une personne a été tuée et 18 blessées, dont cinq grièvement. Dans l'après-midi, une quinzaine de combattants présumés d'Al-Qaïda, qui s'étaient cachés dans un camion citerne, ont été tués lors d'un banal contrôle sur un barrage routier près de Tikrit (centre-nord), dans la province voisine de Salaheddine. Des miliciens sunnites alliés à l'armée américaine ont voulu contrôler le camion, dont les occupants ont tenté de résister, selon Ahmed Rija Al-Doulaïmi, l'un des chefs de cette milice. Tous les passagers du camion ont été tués. Il s'agit de combattants d'Al-Qaïda, dont certains pourraient être des ressortissants d'autres pays arabes, qui tentaient apparemment de fuir la région de Mossoul pour se rendre à Bagdad, a affirmé ce chef tribal. Dix d'entre eux portaient des vestes d'explosif dans le but de commettre des attentats. L'une des vestes a explosé dans l'accrochage, a par ailleurs affirmé le général Khalaf. Il s'agit de la journée la plus meurtrière depuis le lancement le 14 mai à Mossoul (370 km au nord de Bagdad) d'une vaste offensive de l'armée irakienne, soutenue par l'armée américaine, contre Al-Qaïda, très active dans la région. L'offensive, baptisée la «Mère des deux printemps», n'a donné lieu jusqu'à présent qu'à peu d'affrontements avec les membres de l'organisation radicale islamiste, qui se sont rapprochés de groupes rivaux de l'insurrection sunnite. Le gouvernement a affirmé «démantelé» le réseau local d'Al-Qaïda dans la province de Ninive, faisant état d'environ 1.500 arrestations. Près de 2.000 combattants d'Al-Qaïda pourraient cependant avoir fui vers les régions voisines de Tikrit, Kirkouk et Falloujah, a reconnu le ministère de la Défense. Au moins 17 personnes ont été tuées quand un kamikaze a fait exploser sa veste piégée devant un centre de recrutement de la police, au sein même du quartier général de la police de Sinjar (nord), selon le porte-parole du ministère de l'Intérieur, le général Abdel Karim Khalaf. Quatorze des personnes tuées s'étaient rendues au centre dans l'espoir d'être recrutées, les trois autres morts étant deux policiers et un civil. Deux heures auparavant, un premier attentat suicide avait été commis à l'aide d'une voiture piégée à Mossoul, capitale de Ninive, tuant trois personnes dont deux policiers et en blessant 12, selon des sources au sein des services de sécurité. Malgré l'important dispositif sécuritaire, un nouvel attentat suicide à la voiture piégée a visé une patrouille de police dans le centre de Mossoul, selon le lieutenant-colonel Saadoun Mahmoud. Une personne a été tuée et 18 blessées, dont cinq grièvement. Dans l'après-midi, une quinzaine de combattants présumés d'Al-Qaïda, qui s'étaient cachés dans un camion citerne, ont été tués lors d'un banal contrôle sur un barrage routier près de Tikrit (centre-nord), dans la province voisine de Salaheddine. Des miliciens sunnites alliés à l'armée américaine ont voulu contrôler le camion, dont les occupants ont tenté de résister, selon Ahmed Rija Al-Doulaïmi, l'un des chefs de cette milice. Tous les passagers du camion ont été tués. Il s'agit de combattants d'Al-Qaïda, dont certains pourraient être des ressortissants d'autres pays arabes, qui tentaient apparemment de fuir la région de Mossoul pour se rendre à Bagdad, a affirmé ce chef tribal. Dix d'entre eux portaient des vestes d'explosif dans le but de commettre des attentats. L'une des vestes a explosé dans l'accrochage, a par ailleurs affirmé le général Khalaf. Il s'agit de la journée la plus meurtrière depuis le lancement le 14 mai à Mossoul (370 km au nord de Bagdad) d'une vaste offensive de l'armée irakienne, soutenue par l'armée américaine, contre Al-Qaïda, très active dans la région. L'offensive, baptisée la «Mère des deux printemps», n'a donné lieu jusqu'à présent qu'à peu d'affrontements avec les membres de l'organisation radicale islamiste, qui se sont rapprochés de groupes rivaux de l'insurrection sunnite. Le gouvernement a affirmé «démantelé» le réseau local d'Al-Qaïda dans la province de Ninive, faisant état d'environ 1.500 arrestations. Près de 2.000 combattants d'Al-Qaïda pourraient cependant avoir fui vers les régions voisines de Tikrit, Kirkouk et Falloujah, a reconnu le ministère de la Défense.