L'établissement Arts et Culture amorce l'été tous rythmes dehors. Après la nuit de Châabi non-stop dont se sont régalé les Algérois hier soir, deux concerts des groupes culte T 34 et Cheikh Sidi Bémol sont programmés les 3 et 7 juillet. L'établissement Arts et Culture amorce l'été tous rythmes dehors. Après la nuit de Châabi non-stop dont se sont régalé les Algérois hier soir, deux concerts des groupes culte T 34 et Cheikh Sidi Bémol sont programmés les 3 et 7 juillet. Les jeunes et moins jeunes vont retrouver Khaled Louma du groupe T 34, avec son Boualem el Far plus remuant que jamais et l'inénarrable Cheikh Sidi Bémol très connu sur la planète des mariages musicaux. Considéré comme inclassable, le travail de ce groupe est parfois qualifié de Gourbi-Rock. Le guitariste et chanteur Hocine Boukella, le bassiste Hichem Takaoute, Hervé Le Bouché à la batterie et Khliff Miziallaoua à la guitare ont un répertoire qui puise généreusement dans les rythmes et genres musicaux du terroir. Sans complexe, les musiciens s'offrent des ouvertures blues, rock, salsa et musique celtique qui, loin de dénaturer leur création, l'enrichissent de chatoiements divers. Les textes corrosifs de son répertoire en font un groupe où les jeunes Algériens se reconnaissent pleinement. Politique, mœurs, vie quotidienne, rien n'échappe à la dent du biologiste El-Ho qui excelle également dans la BD. Qu'il parle de vote ou des inaccessibles Bnet Ellux, son verbe désopilant et ses rythmes déchaînés explosent. Parti en France en 1985 pour y faire des études de génétique des populations, sa vocation artistique s'avère la plus forte. En 1988, il laisse définitivement tomber les études et se consacre au dessin et à la musique. Fondateur du groupe Sidi Bémol, il collabore aux nombreux albums de ses contemporains tels que Gnawa diffusion, Orchestre national de Barbès, Takfarinas, Djamel Laroussi etc. Parolier, graphiste, musicien, son talent est recherché. Son premier album enregistré en 1998 est Cheikh Sidi Bémol. Lui succèdent Live in Alger (2001), El-Bandi (2003), Gourbi Rock (2007). Qualifié de Pink Floyd algérien, le groupe T34 est également un enfant des années 1980. T34 était le numéro de la chambre qu'occupait un membre du groupe à la cité universitaire de Ben Aknoun. Comme le hasard fait bien les choses, c'est également ainsi que s'intitule un char remarquable entré en service en 1940 au sein de l'armée rouge.... Tout aussi contestataire et cru que celui de Cheikh Sidi Bémol, le répertoire de ce groupe fameux est fait d'électro, disco, house, hip-hop et rock. Khaled Louma, chanteur, Mourad Rahali et Yazid Hamadouche guitaristes, Youcef Boukella à la basse et feu Omar Amrouni à la batterie se sont taillé une belle réputation aux effets durables. La récente cuvée que le groupe propose au public est «2007 la renaissance», un album de 12 titres mélangeant avec art les divers genres sur cités. Les chansons véhiculent la révolte juvénile contre l'injustice et pour l'établissement d'un Etat de droit. Le groupe chante l'amitié, l'amour et la solidarité. L'immigration, la corruption, la mondialisation, le réchauffement planétaire, la surconsommation, les OGM… Comme il est de coutume pour les groupes de rock, les dossiers les plus chauds sont abordés par le groupe T34. Après la perte du regretté Omar Amrouni, le groupe a comme batteur le célèbre Arezki Baroudi considéré comme le pilier de la musique kabyle moderne. Avec le festival de musique gnawie qui pointe à l'horizon, il y a là de bien belles soirées en perspective. Les jeunes et moins jeunes vont retrouver Khaled Louma du groupe T 34, avec son Boualem el Far plus remuant que jamais et l'inénarrable Cheikh Sidi Bémol très connu sur la planète des mariages musicaux. Considéré comme inclassable, le travail de ce groupe est parfois qualifié de Gourbi-Rock. Le guitariste et chanteur Hocine Boukella, le bassiste Hichem Takaoute, Hervé Le Bouché à la batterie et Khliff Miziallaoua à la guitare ont un répertoire qui puise généreusement dans les rythmes et genres musicaux du terroir. Sans complexe, les musiciens s'offrent des ouvertures blues, rock, salsa et musique celtique qui, loin de dénaturer leur création, l'enrichissent de chatoiements divers. Les textes corrosifs de son répertoire en font un groupe où les jeunes Algériens se reconnaissent pleinement. Politique, mœurs, vie quotidienne, rien n'échappe à la dent du biologiste El-Ho qui excelle également dans la BD. Qu'il parle de vote ou des inaccessibles Bnet Ellux, son verbe désopilant et ses rythmes déchaînés explosent. Parti en France en 1985 pour y faire des études de génétique des populations, sa vocation artistique s'avère la plus forte. En 1988, il laisse définitivement tomber les études et se consacre au dessin et à la musique. Fondateur du groupe Sidi Bémol, il collabore aux nombreux albums de ses contemporains tels que Gnawa diffusion, Orchestre national de Barbès, Takfarinas, Djamel Laroussi etc. Parolier, graphiste, musicien, son talent est recherché. Son premier album enregistré en 1998 est Cheikh Sidi Bémol. Lui succèdent Live in Alger (2001), El-Bandi (2003), Gourbi Rock (2007). Qualifié de Pink Floyd algérien, le groupe T34 est également un enfant des années 1980. T34 était le numéro de la chambre qu'occupait un membre du groupe à la cité universitaire de Ben Aknoun. Comme le hasard fait bien les choses, c'est également ainsi que s'intitule un char remarquable entré en service en 1940 au sein de l'armée rouge.... Tout aussi contestataire et cru que celui de Cheikh Sidi Bémol, le répertoire de ce groupe fameux est fait d'électro, disco, house, hip-hop et rock. Khaled Louma, chanteur, Mourad Rahali et Yazid Hamadouche guitaristes, Youcef Boukella à la basse et feu Omar Amrouni à la batterie se sont taillé une belle réputation aux effets durables. La récente cuvée que le groupe propose au public est «2007 la renaissance», un album de 12 titres mélangeant avec art les divers genres sur cités. Les chansons véhiculent la révolte juvénile contre l'injustice et pour l'établissement d'un Etat de droit. Le groupe chante l'amitié, l'amour et la solidarité. L'immigration, la corruption, la mondialisation, le réchauffement planétaire, la surconsommation, les OGM… Comme il est de coutume pour les groupes de rock, les dossiers les plus chauds sont abordés par le groupe T34. Après la perte du regretté Omar Amrouni, le groupe a comme batteur le célèbre Arezki Baroudi considéré comme le pilier de la musique kabyle moderne. Avec le festival de musique gnawie qui pointe à l'horizon, il y a là de bien belles soirées en perspective.