Le vol de cuivre est un phénomène de plus en plus inquiétant. Sa progression vertigineuse et sa généralisation à travers le territoire national fait penser à des ramifications à un niveau international Le vol de cuivre est un phénomène de plus en plus inquiétant. Sa progression vertigineuse et sa généralisation à travers le territoire national fait penser à des ramifications à un niveau international Les chiffres officiels concernant les vols de câbles téléphoniques et électriques, enregistrés par les services de la gendarmerie nationale, au cours de ces premiers mois de l'année 2008, ont connu une hausse fulgurante, soit une moyenne de 30%. En matière de fils téléphoniques 7.8122,58 mètres et 3.693,55kg, ont été volés, durant les trois premiers mois de l'année en cours, contre 9.140 mètre et 1.540 Kg au cours de l'année 2007. Alors que les vols de fils électriques en 2008, sont de l'ordre de 6.805,5 mètres et 161,3 Kg. S'agissant du nombre des affaires traitées, durant la même période, celles-ci sont au nombre de 881, et au cours desquelles 169 personnes ont été écrouées. Mais ce qui rend, de plus en plus inquiétant, selon la gendarmerie nationale, c'est la progression vertigineuse et la généralisation de ce phénomène à travers tout le territoire national et qui fait penser à des ramifications à un niveau international. « A Annaba, 25 quintaux de cuivre volés, stockés dans des conteneurs, ont été saisis. Ils devaient être acheminés par voie maritime vers une destination qui reste, pour le moment, inconnue » ont fait savoir les mêmes sources. Pour eux, la mafia du cuivre sévit, désormais, en Algérie. Elle a souvent visé ce nouveau type de crime économique organisé, et qui profite de la hausse des prix de ce métal non ferreux au niveau des marchés mondiaux pour s'enrichir. A ce sujet, il est à signaler que les vols de ce type de métal sont en augmentation depuis 2004, date où le poids total du métal volé, s'est elevé à plusieurs dizaines de tonnes. Les sites les plus ciblés par les « prédateurs » sont, entre autre, selon la gendarmerie nationale, les agences Sonelgaz et Algérie Telecom, les chantiers où les câbles électriques et téléphoniques jonchent le sol, même les câbles sous tension n'y échappent pas, ce qui fait penser que non seulement ces bandes sont organisées, mais bien équipées pour ce type d'opération. Et pour preuve, il s'est avéré lors des différentes auditions des bandes arrêtées, qu'elles sont bien constituées en réseaux structurés et sur lesquels des matériaux ont été récupérés. Les malfaiteurs ont souvent reconnu avoir commis leur forfait en passant par plusieurs étapes. Ils repèrent, expliquent-ils, initialement l'emplacement des lignes dans les abris des transformateurs électriques, coupent ensuite l'électricité et utilisent des bougies pour éclairer leur « illicite besogne ».Puis vient, ensuite, l'étape la plus importante, à savoir celle de découper les câbles ou lignes électriques, et les compresser afin de faciliter leur transport enfin. Les bandes spécialisées dans le vol de cuivre sont, dans la plupart des cas, composées de cinq spécialistes et receleurs ainsi que d'un ou de deux chefs rarement connu par les membres de la bande. Les éléments de la brigade de gendarmerie nationale ont réussi, apprend-on, à mettre hors d'état de nuire, à travers le territoire national, une quarantaine d'associations de malfaiteurs spécialisées dans le vol et la vente illégale de câbles électrique de qualité supérieure. A Constantine, deux affaires ont été traitées relatives à deux bande, dont l'âge de leurs membres varie entre 23 et 30 ans. Ces derniers travaillent dans une entreprise privée, sous contrat avec Algérie Telecom, chargée de la réalisation de plusieurs projets pour l'opérateur de téléphonie mobile Mobilis. Ils ont été arrêtés en possession d'une grosse quantité de cuivre. L'ouest de l'Algérie n'est pas en reste. La wilaya de Tiaret, victime elle aussi, de ces vols répétés, a vu l'arrestation de 6 individus à Sougueur. Elle a enregistré 12 affaires, qui ont été traitées par la gendarmerie nationale. Les dégâts occasionnés s'élèvent à 4 milliards de centimes et le préjudice porté à Algérie Télécom avoisine les 700 millions de centimes. A Ouargla, 12 affaires ont été traitées et 200 quintaux de cuivre récupérés et deux personnes arrêtées. Les mis en cause s'avèrent être les barons de ce trafic, qui s'étalait jusqu'en Afrique subsaharienne. Cette arrestation a mis, notons-le, un coup d'arrêt à ce genre d'activité fortement lucrative à Ouargla. Parallèlement, la ville d'Annaba est, à son tour, en train de se tailler une triste réputation de capitale des réseaux mafieux, en enregistrant deux affaires, liées également aux vols de files électriques et téléphoniques. A Blida, la gendarmerie nationale a traité 24 affaires, concernant un total de 12 km de câble volés. Ce forfait a occasionné un préjudice financier de 935 millions de centimes à la Sonelgaz. 90% des interruptions de l'éclairage public sont dues au vol de câble électrique. A Boumerdes, 12 affaires ont été traitées. Pour mettre un terme à cette situation, la gendarmerie nationale a préconisé de mener conjointement avec les agences Sonelgaz et Algérie Telecom des actions surtout en ce qui concerne l'identification et la localisation de ce métal, devenu précieux, par la force des choses. Les chiffres officiels concernant les vols de câbles téléphoniques et électriques, enregistrés par les services de la gendarmerie nationale, au cours de ces premiers mois de l'année 2008, ont connu une hausse fulgurante, soit une moyenne de 30%. En matière de fils téléphoniques 7.8122,58 mètres et 3.693,55kg, ont été volés, durant les trois premiers mois de l'année en cours, contre 9.140 mètre et 1.540 Kg au cours de l'année 2007. Alors que les vols de fils électriques en 2008, sont de l'ordre de 6.805,5 mètres et 161,3 Kg. S'agissant du nombre des affaires traitées, durant la même période, celles-ci sont au nombre de 881, et au cours desquelles 169 personnes ont été écrouées. Mais ce qui rend, de plus en plus inquiétant, selon la gendarmerie nationale, c'est la progression vertigineuse et la généralisation de ce phénomène à travers tout le territoire national et qui fait penser à des ramifications à un niveau international. « A Annaba, 25 quintaux de cuivre volés, stockés dans des conteneurs, ont été saisis. Ils devaient être acheminés par voie maritime vers une destination qui reste, pour le moment, inconnue » ont fait savoir les mêmes sources. Pour eux, la mafia du cuivre sévit, désormais, en Algérie. Elle a souvent visé ce nouveau type de crime économique organisé, et qui profite de la hausse des prix de ce métal non ferreux au niveau des marchés mondiaux pour s'enrichir. A ce sujet, il est à signaler que les vols de ce type de métal sont en augmentation depuis 2004, date où le poids total du métal volé, s'est elevé à plusieurs dizaines de tonnes. Les sites les plus ciblés par les « prédateurs » sont, entre autre, selon la gendarmerie nationale, les agences Sonelgaz et Algérie Telecom, les chantiers où les câbles électriques et téléphoniques jonchent le sol, même les câbles sous tension n'y échappent pas, ce qui fait penser que non seulement ces bandes sont organisées, mais bien équipées pour ce type d'opération. Et pour preuve, il s'est avéré lors des différentes auditions des bandes arrêtées, qu'elles sont bien constituées en réseaux structurés et sur lesquels des matériaux ont été récupérés. Les malfaiteurs ont souvent reconnu avoir commis leur forfait en passant par plusieurs étapes. Ils repèrent, expliquent-ils, initialement l'emplacement des lignes dans les abris des transformateurs électriques, coupent ensuite l'électricité et utilisent des bougies pour éclairer leur « illicite besogne ».Puis vient, ensuite, l'étape la plus importante, à savoir celle de découper les câbles ou lignes électriques, et les compresser afin de faciliter leur transport enfin. Les bandes spécialisées dans le vol de cuivre sont, dans la plupart des cas, composées de cinq spécialistes et receleurs ainsi que d'un ou de deux chefs rarement connu par les membres de la bande. Les éléments de la brigade de gendarmerie nationale ont réussi, apprend-on, à mettre hors d'état de nuire, à travers le territoire national, une quarantaine d'associations de malfaiteurs spécialisées dans le vol et la vente illégale de câbles électrique de qualité supérieure. A Constantine, deux affaires ont été traitées relatives à deux bande, dont l'âge de leurs membres varie entre 23 et 30 ans. Ces derniers travaillent dans une entreprise privée, sous contrat avec Algérie Telecom, chargée de la réalisation de plusieurs projets pour l'opérateur de téléphonie mobile Mobilis. Ils ont été arrêtés en possession d'une grosse quantité de cuivre. L'ouest de l'Algérie n'est pas en reste. La wilaya de Tiaret, victime elle aussi, de ces vols répétés, a vu l'arrestation de 6 individus à Sougueur. Elle a enregistré 12 affaires, qui ont été traitées par la gendarmerie nationale. Les dégâts occasionnés s'élèvent à 4 milliards de centimes et le préjudice porté à Algérie Télécom avoisine les 700 millions de centimes. A Ouargla, 12 affaires ont été traitées et 200 quintaux de cuivre récupérés et deux personnes arrêtées. Les mis en cause s'avèrent être les barons de ce trafic, qui s'étalait jusqu'en Afrique subsaharienne. Cette arrestation a mis, notons-le, un coup d'arrêt à ce genre d'activité fortement lucrative à Ouargla. Parallèlement, la ville d'Annaba est, à son tour, en train de se tailler une triste réputation de capitale des réseaux mafieux, en enregistrant deux affaires, liées également aux vols de files électriques et téléphoniques. A Blida, la gendarmerie nationale a traité 24 affaires, concernant un total de 12 km de câble volés. Ce forfait a occasionné un préjudice financier de 935 millions de centimes à la Sonelgaz. 90% des interruptions de l'éclairage public sont dues au vol de câble électrique. A Boumerdes, 12 affaires ont été traitées. Pour mettre un terme à cette situation, la gendarmerie nationale a préconisé de mener conjointement avec les agences Sonelgaz et Algérie Telecom des actions surtout en ce qui concerne l'identification et la localisation de ce métal, devenu précieux, par la force des choses.