Les joueurs espagnols, sacrés champions d'Europe dimanche à Vienne, ont effectué un parcours triomphal de l'aéroport au centre de Madrid, acclamés au passage de leur autobus découvert par une marée humaine en délire au couleurs rouge et jaune de l'Espagne. Les joueurs espagnols, sacrés champions d'Europe dimanche à Vienne, ont effectué un parcours triomphal de l'aéroport au centre de Madrid, acclamés au passage de leur autobus découvert par une marée humaine en délire au couleurs rouge et jaune de l'Espagne. «Viva Espana!», «Somos campeones» (nous sommes champions) ont hurlé des dizaine, voire des centaines de milliers de supporteurs espagnols, alors que la bande de Fernando Torres et Iker Casillas brandissait la coupe et dansait dans l'autobus, bières et sodas à la main. Après leur arrivée d'Innsbruck (Autriche) vers 19h40 (17h40 GMT), les champions d'Europe et le sélectionneur Luis Aragones sont directement montés dans un bus à toit ouvert, escorté par plusieurs motards et fourgons de police. «Je suis comblé», a eu déclaré Aragones, ému, sur le tarmac de l'aéroport de Madrid. Sur le parcours, les joueurs ont été salués par de très nombreux supporteurs, rassemblés sur des ponts au début du parcours, alors que sur la file opposée du trajet, les automobilistes s'arrêtaient pour saluer leurs champions, provoquant un immense embouteillage. La foule est devenue encore plus dense sur l'avenue de la Castellana, la principale artère de la capitale espagnole. Une marée humaine rouge, survolée à plusieurs reprises par sept avions de haute voltige aux couleurs de l'Espagne, les attendait Place de Colon, où ils sont arrivés vers 21h15 (19h15 GMT). «Il était temps» «Campeones, campeones, oé, oé, oé» (Champions, champions) et «Si, si, si, la copa esta aqui» (Oui, oui, oui, la Coupe est bien ici), chantait la foule, enchantée de pouvoir célébrer en direct les héros de Vienne. La plupart des chaînes de télévision espagnoles avaient prévu des programmes spéciaux ou une retransmission en direct de l'événement à Colon. «Historique! «Du jamais vu! «Dantesque! «P... nous sommes champions!»: les commentateurs étaient aussi chauds que la foule. Le flot de réactions à la victoire de la «Roja» se poursuivait lundi, dans une Espagne euphorique, où beaucoup avaient le sourire et des cernes sous les yeux. «Mission accomplie», s'est félicitée la ministre de la Défense, Carme Chacon, discours martial oblige. Dimanche, le chef de l'Etat, le roi Juan Carlos, et le président du gouvernement, José Luis Rodriguez Zapatero, présents à la finale, avaient déjà pu féliciter les joueurs. Juan Carlos, son épouse la reine Sofia et le prince héritier Felipe recevront les héros de Vienne mardi matin vers 10H30. M. Zapatero les recevra une heure plus tard au siège du gouvernement. «Il était temps», a pour sa part commenté l'ancien chef du gouvernement José Maria Aznar, alors que l'Espagne attendait un grand titre international depuis 1964. «L'Espagne devenue folle» L'une des grandes figures du sport espagnol, le tennisman Rafael Nadal, soulignait dans un blog que l'Espagne était «le dernier grand pays de foot à qui il manquait une grande victoire». «Pour les traditions, pour l'histoire, pour le jeu, nous méritons un tel triomphe», ajoutait le quadruple vainqueur de Roland-Garros. «L'Espagne est devenue folle», titrait lundi le quotidien El Pais en faisant le compte-rendu des célébrations dimanche dans la plupart des grandes villes où des écrans avaient été installés, à la notable exception de Barcelone, en Catalogne (nord-est). Ils ont néanmoins été nombreux à fêter la victoire dans les rues de la capitale catalane, notamment sur les célèbres Ramblas. Quelques incidents ont ponctué la soirée de célébrations. Quatorze personnes ont été arrêtées à Barcelone dans la nuit de dimanche à lundi, pour dégradation de matériel et outrage à agents. Au total, 52 personnes ont été interpellées dans la capitale et un supporteur de 40 ans portant un maillot de l'Espagne a été retrouvé mort à l'aube par un agent de nettoyage, probablement à la suite d'un accident. «Viva Espana!», «Somos campeones» (nous sommes champions) ont hurlé des dizaine, voire des centaines de milliers de supporteurs espagnols, alors que la bande de Fernando Torres et Iker Casillas brandissait la coupe et dansait dans l'autobus, bières et sodas à la main. Après leur arrivée d'Innsbruck (Autriche) vers 19h40 (17h40 GMT), les champions d'Europe et le sélectionneur Luis Aragones sont directement montés dans un bus à toit ouvert, escorté par plusieurs motards et fourgons de police. «Je suis comblé», a eu déclaré Aragones, ému, sur le tarmac de l'aéroport de Madrid. Sur le parcours, les joueurs ont été salués par de très nombreux supporteurs, rassemblés sur des ponts au début du parcours, alors que sur la file opposée du trajet, les automobilistes s'arrêtaient pour saluer leurs champions, provoquant un immense embouteillage. La foule est devenue encore plus dense sur l'avenue de la Castellana, la principale artère de la capitale espagnole. Une marée humaine rouge, survolée à plusieurs reprises par sept avions de haute voltige aux couleurs de l'Espagne, les attendait Place de Colon, où ils sont arrivés vers 21h15 (19h15 GMT). «Il était temps» «Campeones, campeones, oé, oé, oé» (Champions, champions) et «Si, si, si, la copa esta aqui» (Oui, oui, oui, la Coupe est bien ici), chantait la foule, enchantée de pouvoir célébrer en direct les héros de Vienne. La plupart des chaînes de télévision espagnoles avaient prévu des programmes spéciaux ou une retransmission en direct de l'événement à Colon. «Historique! «Du jamais vu! «Dantesque! «P... nous sommes champions!»: les commentateurs étaient aussi chauds que la foule. Le flot de réactions à la victoire de la «Roja» se poursuivait lundi, dans une Espagne euphorique, où beaucoup avaient le sourire et des cernes sous les yeux. «Mission accomplie», s'est félicitée la ministre de la Défense, Carme Chacon, discours martial oblige. Dimanche, le chef de l'Etat, le roi Juan Carlos, et le président du gouvernement, José Luis Rodriguez Zapatero, présents à la finale, avaient déjà pu féliciter les joueurs. Juan Carlos, son épouse la reine Sofia et le prince héritier Felipe recevront les héros de Vienne mardi matin vers 10H30. M. Zapatero les recevra une heure plus tard au siège du gouvernement. «Il était temps», a pour sa part commenté l'ancien chef du gouvernement José Maria Aznar, alors que l'Espagne attendait un grand titre international depuis 1964. «L'Espagne devenue folle» L'une des grandes figures du sport espagnol, le tennisman Rafael Nadal, soulignait dans un blog que l'Espagne était «le dernier grand pays de foot à qui il manquait une grande victoire». «Pour les traditions, pour l'histoire, pour le jeu, nous méritons un tel triomphe», ajoutait le quadruple vainqueur de Roland-Garros. «L'Espagne est devenue folle», titrait lundi le quotidien El Pais en faisant le compte-rendu des célébrations dimanche dans la plupart des grandes villes où des écrans avaient été installés, à la notable exception de Barcelone, en Catalogne (nord-est). Ils ont néanmoins été nombreux à fêter la victoire dans les rues de la capitale catalane, notamment sur les célèbres Ramblas. Quelques incidents ont ponctué la soirée de célébrations. Quatorze personnes ont été arrêtées à Barcelone dans la nuit de dimanche à lundi, pour dégradation de matériel et outrage à agents. Au total, 52 personnes ont été interpellées dans la capitale et un supporteur de 40 ans portant un maillot de l'Espagne a été retrouvé mort à l'aube par un agent de nettoyage, probablement à la suite d'un accident.