Un fichier national des compétences techniques et scientifiques sera prochainement créé selon les déclarations de Djamel Ould Abbes, ministre de la Solidarité, de la famille et de la communauté nationale à l'étranger. Un fichier national des compétences techniques et scientifiques sera prochainement créé selon les déclarations de Djamel Ould Abbes, ministre de la Solidarité, de la famille et de la communauté nationale à l'étranger. Cette mesure rentre dans le cadre du plan d'action établi par le ministère pour la prise en charge et l'encadrement de la communauté algérienne en Algérie. L'établissement d'un tel fichier sera d'un apport certain pour les universités et les centres de recherche ainsi que pour des organisations et des entreprises ayant besoin de ces compétence. Cependant, la tâche n'est pas aussi simple selon Mohamed Saib Musette, sociologue spécialiste de la migration clandestine. « Pour créer un fichiers de compétences digne de son nom, il faut lui consacrer les ressources humaines qu'il lui faut » a avancé M. Musette. « La collecte, la vérification et l'actualisation sont des tâches laborieuses » a-t-il ajouté. S'agissant de la collecte des informations, M. Musette a estimé qu'elle exige l'implication des spécialistes dans chaque domaine. « Pour avoir un fichier des médecins spécialistes par exemple, il faut impliquer quelqu'un du domaine, qui connait les médecins et les hôpitaux » a-t-il expliqué. Quant à la vérification des informations, ce même spécialiste a indiqué que c'est une opération d'une grande importance puisqu'il n'est pas possible de se fier aux simples déclarations des compétences. De même que les deux premiers axes, l'actualisation régulière des informations s'avère indispensable. Selon M. Musette la réussite d'un tel projet implique, la création d'une institution qui se consacre à cette mission. Or, la même source a estimé que la création du fichier sera probablement attribué à l'observatoire de l'emploi et de la pauvreté affilié au ministère de la Solidarité. « Déjà que ça ne marche pas bien avec l'emploi et la pauvreté, je me demande comment ils vont gérer un travail aussi colossal » a-t-il rétorqué. Il convient de mentionner qu'une première expérience pour la création d'un fichier des compétences nationales et internationales a eu lieu en 2003 sous l'égide du ministère des affaires étrangères. « L'expérience a complètement échoué » a jugé M. Musette. Cet échec était le résultat d'un « manque de controle et d'actualisation » selon le même spécialiste. S'agissant de l'ambition du département d'Ould Abbes à agir pour la création d'un lobby des compétences algériennes établies à l'étranger, M. Musette a estimé que ce projet est plutôt difficile à réaliser par une institution étatique. « Un tel lobby ne peut être qu'autonome » a-t-il avancé. « L'Algérie comptant plusieurs tendances politiques, le fait de confier le projet à une institution politique risque de créer des sensibilités entre les compétences-même », a-t-il souligné. Cette mesure rentre dans le cadre du plan d'action établi par le ministère pour la prise en charge et l'encadrement de la communauté algérienne en Algérie. L'établissement d'un tel fichier sera d'un apport certain pour les universités et les centres de recherche ainsi que pour des organisations et des entreprises ayant besoin de ces compétence. Cependant, la tâche n'est pas aussi simple selon Mohamed Saib Musette, sociologue spécialiste de la migration clandestine. « Pour créer un fichiers de compétences digne de son nom, il faut lui consacrer les ressources humaines qu'il lui faut » a avancé M. Musette. « La collecte, la vérification et l'actualisation sont des tâches laborieuses » a-t-il ajouté. S'agissant de la collecte des informations, M. Musette a estimé qu'elle exige l'implication des spécialistes dans chaque domaine. « Pour avoir un fichier des médecins spécialistes par exemple, il faut impliquer quelqu'un du domaine, qui connait les médecins et les hôpitaux » a-t-il expliqué. Quant à la vérification des informations, ce même spécialiste a indiqué que c'est une opération d'une grande importance puisqu'il n'est pas possible de se fier aux simples déclarations des compétences. De même que les deux premiers axes, l'actualisation régulière des informations s'avère indispensable. Selon M. Musette la réussite d'un tel projet implique, la création d'une institution qui se consacre à cette mission. Or, la même source a estimé que la création du fichier sera probablement attribué à l'observatoire de l'emploi et de la pauvreté affilié au ministère de la Solidarité. « Déjà que ça ne marche pas bien avec l'emploi et la pauvreté, je me demande comment ils vont gérer un travail aussi colossal » a-t-il rétorqué. Il convient de mentionner qu'une première expérience pour la création d'un fichier des compétences nationales et internationales a eu lieu en 2003 sous l'égide du ministère des affaires étrangères. « L'expérience a complètement échoué » a jugé M. Musette. Cet échec était le résultat d'un « manque de controle et d'actualisation » selon le même spécialiste. S'agissant de l'ambition du département d'Ould Abbes à agir pour la création d'un lobby des compétences algériennes établies à l'étranger, M. Musette a estimé que ce projet est plutôt difficile à réaliser par une institution étatique. « Un tel lobby ne peut être qu'autonome » a-t-il avancé. « L'Algérie comptant plusieurs tendances politiques, le fait de confier le projet à une institution politique risque de créer des sensibilités entre les compétences-même », a-t-il souligné.