Pour les analystes, le ralentissement des IDE — qui étaient encore en hausse de 35% sur les dix premiers mois de l'année, après +40% sur les neuf premiers mois — est lié à la crise internationale du crédit qui raréfie les financements des investisseurs étrangers potentiels en Chine, ou les pousse à l'attentisme, par une aversion grandissante au risque. Pour les analystes, le ralentissement des IDE — qui étaient encore en hausse de 35% sur les dix premiers mois de l'année, après +40% sur les neuf premiers mois — est lié à la crise internationale du crédit qui raréfie les financements des investisseurs étrangers potentiels en Chine, ou les pousse à l'attentisme, par une aversion grandissante au risque. La Chine semble être devenue moins attractive en ces temps de crise économique pour les investissements directs étrangers, qui ont chuté en novembre, après dix mois consécutifs de décélération. Ces investissements (IDE) ont accusé une baisse de 36,52% en glissement annuel le mois dernier, à 5,32 milliards de dollars, après avoir déjà enregistré une légère baisse en octobre, a annoncé mercredi le ministère du Commerce. Cela a ramené leur progression depuis le début de l'année à +26,29%, période durant laquelle ils ont totalisé 86,42 milliards de dollars. «En fait, bien que toujours à deux chiffres, la croissance des IDE depuis le début de l'année a décéléré pour le dixième mois consécutif en novembre», a noté Sherman Chan analyste de Moody's Economy.com. «Les investisseurs étrangers perdent leur intérêt pour le marché chinois autrefois si populaire», a-t-elle ajouté. Pour les analystes, le ralentissement des IDE — qui étaient encore en hausse de 35% sur les dix premiers mois de l'année, après +40% sur les neuf premiers mois — est lié à la crise internationale du crédit qui raréfie les financements des investisseurs étrangers potentiels en Chine, ou les pousse à l'attentisme, par une aversion grandissante au risque. La Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced) avait estimé dès septembre que les flux mondiaux d'IDE baisseraient de 10% en 2008 après une année record en 2007, à cause de la crise financière. Mais la Cnuced avait aussi souligné que les multinationales des pays développés s'intéressaient désormais particulièrement à cinq destinations pour leurs futurs investissements étrangers: les Etats-Unis et les quatre principaux pays émergents ou BRIC: Brésil, Russie, Inde et Chine. Pour Sherman Shan, la Chine reste effectivement «un marché au formidable potentiel», mais «ce n'est pas le meilleur moment pour y faire son entrée». La croissance de l'économie chinoise a ralenti à +9% au troisième trimestre, son niveau le plus faible en plus de cinq ans et la Banque mondiale prévoit une hausse du PIB sous la barre des 10% cette année (+9,4%), qui tomberait +7,5% en 2009. Les autorités s'inquiètent notamment d'un ralentissement des exportations, qui ont nourri la croissance et les réserves de change du pays ces dernières années, du fait d'une baisse de la demande des pays occidentaux touchés par la crise. «Depuis le début de l'année, de nombreuses usines axées sur l'exportation ont fait faillite ou ont dû fermer. La production industrielle, faible en octobre, devrait encore décliner en novembre» faisant «perdre de leur motivation» aux investisseurs étrangers, a commenté Lu Zhengwei, économiste de Industrial Bank. Mais l'économiste souligne aussi qu'une des raisons de l'attrait passé du marché chinois — l'appréciation continue du yuan face au dollar — s'est tarie depuis le milieu de l'année. Après trois ans d'appréciation continue, la monnaie chinoise stagne en effet depuis juillet et a même connu un épisode de faiblesse qui a inquiété les marchés la semaine dernière. «Les capitaux spéculatifs qui pariaient simplement sur l'appréciation du yuan, fuient le pays. (Les craintes) de dévaluation et des marges de taux d'intérêt se réduisant, ont découragé les spéculateurs qui avaient tablé sur une montée du yuan», a dit M. Lu. En revanche, une dépréciation conséquente «pourrait relancer l'intérêt de ceux qui projettent de vrais investissements comme la construction d'usines», en diminuant leurs coûts et en soutenant les exportations, a-t-il ajouté. La Chine semble être devenue moins attractive en ces temps de crise économique pour les investissements directs étrangers, qui ont chuté en novembre, après dix mois consécutifs de décélération. Ces investissements (IDE) ont accusé une baisse de 36,52% en glissement annuel le mois dernier, à 5,32 milliards de dollars, après avoir déjà enregistré une légère baisse en octobre, a annoncé mercredi le ministère du Commerce. Cela a ramené leur progression depuis le début de l'année à +26,29%, période durant laquelle ils ont totalisé 86,42 milliards de dollars. «En fait, bien que toujours à deux chiffres, la croissance des IDE depuis le début de l'année a décéléré pour le dixième mois consécutif en novembre», a noté Sherman Chan analyste de Moody's Economy.com. «Les investisseurs étrangers perdent leur intérêt pour le marché chinois autrefois si populaire», a-t-elle ajouté. Pour les analystes, le ralentissement des IDE — qui étaient encore en hausse de 35% sur les dix premiers mois de l'année, après +40% sur les neuf premiers mois — est lié à la crise internationale du crédit qui raréfie les financements des investisseurs étrangers potentiels en Chine, ou les pousse à l'attentisme, par une aversion grandissante au risque. La Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced) avait estimé dès septembre que les flux mondiaux d'IDE baisseraient de 10% en 2008 après une année record en 2007, à cause de la crise financière. Mais la Cnuced avait aussi souligné que les multinationales des pays développés s'intéressaient désormais particulièrement à cinq destinations pour leurs futurs investissements étrangers: les Etats-Unis et les quatre principaux pays émergents ou BRIC: Brésil, Russie, Inde et Chine. Pour Sherman Shan, la Chine reste effectivement «un marché au formidable potentiel», mais «ce n'est pas le meilleur moment pour y faire son entrée». La croissance de l'économie chinoise a ralenti à +9% au troisième trimestre, son niveau le plus faible en plus de cinq ans et la Banque mondiale prévoit une hausse du PIB sous la barre des 10% cette année (+9,4%), qui tomberait +7,5% en 2009. Les autorités s'inquiètent notamment d'un ralentissement des exportations, qui ont nourri la croissance et les réserves de change du pays ces dernières années, du fait d'une baisse de la demande des pays occidentaux touchés par la crise. «Depuis le début de l'année, de nombreuses usines axées sur l'exportation ont fait faillite ou ont dû fermer. La production industrielle, faible en octobre, devrait encore décliner en novembre» faisant «perdre de leur motivation» aux investisseurs étrangers, a commenté Lu Zhengwei, économiste de Industrial Bank. Mais l'économiste souligne aussi qu'une des raisons de l'attrait passé du marché chinois — l'appréciation continue du yuan face au dollar — s'est tarie depuis le milieu de l'année. Après trois ans d'appréciation continue, la monnaie chinoise stagne en effet depuis juillet et a même connu un épisode de faiblesse qui a inquiété les marchés la semaine dernière. «Les capitaux spéculatifs qui pariaient simplement sur l'appréciation du yuan, fuient le pays. (Les craintes) de dévaluation et des marges de taux d'intérêt se réduisant, ont découragé les spéculateurs qui avaient tablé sur une montée du yuan», a dit M. Lu. En revanche, une dépréciation conséquente «pourrait relancer l'intérêt de ceux qui projettent de vrais investissements comme la construction d'usines», en diminuant leurs coûts et en soutenant les exportations, a-t-il ajouté.