Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, M. Rachid Benaïssa, a appelé samedi les cadres de son secteur à mobiliser tous les moyens pour appliquer les mesures prises dernièrement par le président de la République en faveur du secteur agricole, en vue d'atteindre les objectifs escomptés en matière de sécurité alimentaire. "L'Etat a pris des mesures importantes en faveur du secteur de l'agriculture et du développement rural, alors faites en sorte que vous utilisiez tous les moyens pour réaliser les objectifs attendus", a souligné le ministre lors d'une réunion des cadres consacrée à la mise en œuvre des mesures prises par le chef de l'Etat fin février dernier à Biskra. "Utilisez au maximum les potentialités existantes", a-t-il ajouté, en mettant l'accent sur la nécessité de travailler "en synergie et en transparence". "Il faut que cette mobilisation soit à la hauteur du défi lancé par le secteur", a-t-il dit. Qualifiant les mesures prises par le Président de la République lors de la conférence agricole nationale de "très importantes", le ministre a exhorté les directeurs des services agricoles de toutes les wilayas (DSA) du pays ainsi que les conservateurs des forêts de continuer à expliquer le contenu de ces décisions. Même les responsables régionaux des institutions financières, notamment la BADR, doivent être informés des enjeux pour qu'ils puissent accompagner le développement. Les responsables locaux doivent aussi être un relais important dans le renforcement du tissu coopératif dans différentes filières y compris pour les engrais. Dans ce contexte, M. Benaïssa a appelé les cadres à encourager la culture des légumes secs, une activité qui a disparu, en assurant en contrepartie un soutien. Concernant le soutien de la production des viandes, le ministre a fait savoir que les pouvoirs publics interviendront à partir d'avril et mai pour soutenir les éleveurs qui veulent reconstituer leur cheptel. Au cas où le marché n'arrive pas à absorber leur production, les éleveurs pourront céder la viande de leur bétail à l'entreprise publique de production animale (PRODA), qui dispose de centres de transit et d'équipements de congélation pour constituer des stocks de viande congelée. La filière va bénéficier également de grands centres d'abattage en cours de réalisation et qui seront gérés par la société PRODA qui dispose aussi de centres d'engraissement pour les éleveurs intéressés. Des crédits fournisseurs seront également accordés aux aviculteurs, a fait savoir le ministre. Concernant l'effacement de la dette des agriculteurs, qui s'élève à 41 milliards de dinars, M. Benaïssa a précisé que l'application de cette mesure relève du ministère des Finances et ses structures. "Dans une ou deux semaines, le ministère des Finances aura terminé l'étude des dossiers des agriculteurs qui vont bénéficier d'un effacement de la dette", a-t-il dit en estimant leur nombre à quelque 110.000. Par ailleurs, le ministre a rappelé que l'Etat a mobilisé d'importantes ressources (200 milliards de DA/an) pour le financement du secteur, et qu'il faut les gérer avec rigueur. Concernant la répartition de ce montant, M. Benaïssa a indiqué que 60 milliards de DA seront consacrés au renforcement du capital productif, 70 milliards aux systèmes de régulation, y compris les céréales, 60 milliards au développement rural et le reste à la modernisation de l'administration et au soutien technique. A propos de la hausse des prix des fruits et légumes sur le marché malgré l'instauration du système de régulation "Syrpalac", le ministre a indiqué que le dispositif n'en est qu'à ses débuts et qu'il faut du temps pour que ce segment (régulation) devienne performant, soulignant que ce système a permis au secteur de récupérer environ 400.000 m3 de capacité de froid. Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, M. Rachid Benaïssa, a appelé samedi les cadres de son secteur à mobiliser tous les moyens pour appliquer les mesures prises dernièrement par le président de la République en faveur du secteur agricole, en vue d'atteindre les objectifs escomptés en matière de sécurité alimentaire. "L'Etat a pris des mesures importantes en faveur du secteur de l'agriculture et du développement rural, alors faites en sorte que vous utilisiez tous les moyens pour réaliser les objectifs attendus", a souligné le ministre lors d'une réunion des cadres consacrée à la mise en œuvre des mesures prises par le chef de l'Etat fin février dernier à Biskra. "Utilisez au maximum les potentialités existantes", a-t-il ajouté, en mettant l'accent sur la nécessité de travailler "en synergie et en transparence". "Il faut que cette mobilisation soit à la hauteur du défi lancé par le secteur", a-t-il dit. Qualifiant les mesures prises par le Président de la République lors de la conférence agricole nationale de "très importantes", le ministre a exhorté les directeurs des services agricoles de toutes les wilayas (DSA) du pays ainsi que les conservateurs des forêts de continuer à expliquer le contenu de ces décisions. Même les responsables régionaux des institutions financières, notamment la BADR, doivent être informés des enjeux pour qu'ils puissent accompagner le développement. Les responsables locaux doivent aussi être un relais important dans le renforcement du tissu coopératif dans différentes filières y compris pour les engrais. Dans ce contexte, M. Benaïssa a appelé les cadres à encourager la culture des légumes secs, une activité qui a disparu, en assurant en contrepartie un soutien. Concernant le soutien de la production des viandes, le ministre a fait savoir que les pouvoirs publics interviendront à partir d'avril et mai pour soutenir les éleveurs qui veulent reconstituer leur cheptel. Au cas où le marché n'arrive pas à absorber leur production, les éleveurs pourront céder la viande de leur bétail à l'entreprise publique de production animale (PRODA), qui dispose de centres de transit et d'équipements de congélation pour constituer des stocks de viande congelée. La filière va bénéficier également de grands centres d'abattage en cours de réalisation et qui seront gérés par la société PRODA qui dispose aussi de centres d'engraissement pour les éleveurs intéressés. Des crédits fournisseurs seront également accordés aux aviculteurs, a fait savoir le ministre. Concernant l'effacement de la dette des agriculteurs, qui s'élève à 41 milliards de dinars, M. Benaïssa a précisé que l'application de cette mesure relève du ministère des Finances et ses structures. "Dans une ou deux semaines, le ministère des Finances aura terminé l'étude des dossiers des agriculteurs qui vont bénéficier d'un effacement de la dette", a-t-il dit en estimant leur nombre à quelque 110.000. Par ailleurs, le ministre a rappelé que l'Etat a mobilisé d'importantes ressources (200 milliards de DA/an) pour le financement du secteur, et qu'il faut les gérer avec rigueur. Concernant la répartition de ce montant, M. Benaïssa a indiqué que 60 milliards de DA seront consacrés au renforcement du capital productif, 70 milliards aux systèmes de régulation, y compris les céréales, 60 milliards au développement rural et le reste à la modernisation de l'administration et au soutien technique. A propos de la hausse des prix des fruits et légumes sur le marché malgré l'instauration du système de régulation "Syrpalac", le ministre a indiqué que le dispositif n'en est qu'à ses débuts et qu'il faut du temps pour que ce segment (régulation) devienne performant, soulignant que ce système a permis au secteur de récupérer environ 400.000 m3 de capacité de froid.