Le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) a appelé dans son dernier rapport, rendu public à la fin de la semaine écoulée, les pouvoirs publics à adopter une nouvelle stratégie permettant d'instituer des mécanismes économiques pour le rehaussement du pouvoir d'achat des enseignants. Le Conseil a estimé que la dégradation continue du pouvoir d'achat et ses conséquences sur le niveau de vie de l'enseignant, est «devenue l'un des plus importants dossiers dont les suites majeures préoccupent les professeurs de l'enseignement secondaire et technique (PEST), quant à son aboutissement». Ce sujet a été entamé par le Cnapest, lors de l'installation de commissions et la constitution d'ateliers de travail pendant la sixième université d'été tenue à Skikda. La rencontre a eu lieu dans le but de «proposer et d'étudier les meilleures méthodes de protection du pouvoir d'achat et le relèvement du niveau matériel et social des enseignants». Dans son rapport sanctionnant cette rencontre, le Cnapest a précisé que «les différentes politiques économiques favorisent la déstabilisation et le désordre dans la question des salaires par plusieurs paramètres». Il cite entre autres, «la dévalorisation dramatique du dinar qui persiste dans sa chute libre depuis 1991 jusqu'à nos jours pendant que les salaires sont restés pratiquement fixes parallèlement à l'inflation galopante due aux investissements publics». Tout cela, poursuit le syndicat, est conjugué à «l'augmentation continue des produits de consommation liés à la forte fluctuation des marchés internationaux dont ils dépendent, puisque 70% de ces produits et des médicaments sont importés». Le syndicat a annoncé par ailleurs qu'«il présentera prochainement un avant projet de texte représentant une stratégie de gestion des structures des œuvres sociales, appuyé par des propositions faites récemment lors de l'université d'été à Skikda». Des propositions dans lesquelles il suggère l'annulation de la décision ministérielle 94/158 portant sur les œuvres sociales jusqu'à la révision des textes de sa gestion en collaboration avec les syndicats autonomes et les spécialistes. «Les œuvres sociales dans le secteur de l'éducation représentent une contribution annuelle calculée sur la base de 3% de la masse salariale brute. Toute cette masse d'argent est destinée en principe à préserver l'équilibre du fonctionnaire en lui apportant l'aide nécessaire sous différentes formes puisque son salaire est misérable et n'est plus à même de lui permettre de préserver sa dignité et sa noblesse», a-t-il ajouté. Le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) a appelé dans son dernier rapport, rendu public à la fin de la semaine écoulée, les pouvoirs publics à adopter une nouvelle stratégie permettant d'instituer des mécanismes économiques pour le rehaussement du pouvoir d'achat des enseignants. Le Conseil a estimé que la dégradation continue du pouvoir d'achat et ses conséquences sur le niveau de vie de l'enseignant, est «devenue l'un des plus importants dossiers dont les suites majeures préoccupent les professeurs de l'enseignement secondaire et technique (PEST), quant à son aboutissement». Ce sujet a été entamé par le Cnapest, lors de l'installation de commissions et la constitution d'ateliers de travail pendant la sixième université d'été tenue à Skikda. La rencontre a eu lieu dans le but de «proposer et d'étudier les meilleures méthodes de protection du pouvoir d'achat et le relèvement du niveau matériel et social des enseignants». Dans son rapport sanctionnant cette rencontre, le Cnapest a précisé que «les différentes politiques économiques favorisent la déstabilisation et le désordre dans la question des salaires par plusieurs paramètres». Il cite entre autres, «la dévalorisation dramatique du dinar qui persiste dans sa chute libre depuis 1991 jusqu'à nos jours pendant que les salaires sont restés pratiquement fixes parallèlement à l'inflation galopante due aux investissements publics». Tout cela, poursuit le syndicat, est conjugué à «l'augmentation continue des produits de consommation liés à la forte fluctuation des marchés internationaux dont ils dépendent, puisque 70% de ces produits et des médicaments sont importés». Le syndicat a annoncé par ailleurs qu'«il présentera prochainement un avant projet de texte représentant une stratégie de gestion des structures des œuvres sociales, appuyé par des propositions faites récemment lors de l'université d'été à Skikda». Des propositions dans lesquelles il suggère l'annulation de la décision ministérielle 94/158 portant sur les œuvres sociales jusqu'à la révision des textes de sa gestion en collaboration avec les syndicats autonomes et les spécialistes. «Les œuvres sociales dans le secteur de l'éducation représentent une contribution annuelle calculée sur la base de 3% de la masse salariale brute. Toute cette masse d'argent est destinée en principe à préserver l'équilibre du fonctionnaire en lui apportant l'aide nécessaire sous différentes formes puisque son salaire est misérable et n'est plus à même de lui permettre de préserver sa dignité et sa noblesse», a-t-il ajouté.