Alors que l'Algérie n'a toujours pas adhéré à l'Association européenne de libre-échange (AELE), un accord de libre-échange a été signé cet été à Hamar (Norvège) entre l'AELE et le Conseil de coopération des Etats arabes du Golfe (CCG) regroupant l'Arabie saoudite, le Bahreïn, le Qatar, le Koweït, Oman et les Emirats arabes unis, à l'occasion de la tenue d'une réunion ministérielle ordinaire de l'association. Avec cette signature, les membres de l'AELE (l'Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse) et les pays du Golfe vont pouvoir accroitre leurs échanges commerciaux à la faveur du démantèlement tarifaire et de la levée des taxes douanières. Quant à l'Algérie, sa position a été examinée à l'occasion de la même réunion. Les membres de l'association souhaitent, en effet, conclure rapidement un accord d'adhésion avec elle sachant que les produits de l'AELE seront bien commercialisés en Algérie. L'Algérie a, certes, la ferme intention de faire partie de l'AELE afin de mettre à niveau ses rapports économiques et commerciaux sur les plans européen et international, mais la cadence avec laquelle sont menées les négociations témoigne de la lenteur du processus d'intégration. En tout état de cause, le gouvernement algérien a affiché une nette volonté politique de matérialiser le plus tôt possible l'accord avec l'AELE, probablement au début de l'année 2010. L'annonce a déjà été faite par le ministre du Commerce, Hachemi Djaaboub, qui a, par ailleurs, ajouté que des négociations seront également engagées avec la Turquie pour un accord de libre-échange. La diversification des échanges et la maîtrise des produits concernant le volet de la qualité et de la lutte contre la contrefaçon, la multiplication des sources d'approvisionnement ainsi que la facilitation du flux des marchandises, sont quelques uns des facteurs ayant poussé l'Algérie à opter pour l'AELE dans le cadre du libéralisme et de l'ouverture à l'économie de marché. Ce qui intéresse surtout les pouvoirs publics algériens, c'est l'amélioration des exportations hors hydrocarbures qui n'ont rapporté que 1,2 milliard de dollars en 2008, soit 2 % du montant total des exportations dominées par le pétrole et le gaz. Rappelons que l'AELE a été créée en 1960 par la Convention de Stockholm et l'objectif premier et essentiel de cette organisation interétatique sans frontières consistait notamment à supprimer les droits de douane sur les produits industriels pour le commerce entre ses Etats membres. A présent, pas moins de 18 accords sont en vigueur à l'AELE alors que d'autres sont encore en phase de négociations finales incluant l'Algérie. Alors que l'Algérie n'a toujours pas adhéré à l'Association européenne de libre-échange (AELE), un accord de libre-échange a été signé cet été à Hamar (Norvège) entre l'AELE et le Conseil de coopération des Etats arabes du Golfe (CCG) regroupant l'Arabie saoudite, le Bahreïn, le Qatar, le Koweït, Oman et les Emirats arabes unis, à l'occasion de la tenue d'une réunion ministérielle ordinaire de l'association. Avec cette signature, les membres de l'AELE (l'Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse) et les pays du Golfe vont pouvoir accroitre leurs échanges commerciaux à la faveur du démantèlement tarifaire et de la levée des taxes douanières. Quant à l'Algérie, sa position a été examinée à l'occasion de la même réunion. Les membres de l'association souhaitent, en effet, conclure rapidement un accord d'adhésion avec elle sachant que les produits de l'AELE seront bien commercialisés en Algérie. L'Algérie a, certes, la ferme intention de faire partie de l'AELE afin de mettre à niveau ses rapports économiques et commerciaux sur les plans européen et international, mais la cadence avec laquelle sont menées les négociations témoigne de la lenteur du processus d'intégration. En tout état de cause, le gouvernement algérien a affiché une nette volonté politique de matérialiser le plus tôt possible l'accord avec l'AELE, probablement au début de l'année 2010. L'annonce a déjà été faite par le ministre du Commerce, Hachemi Djaaboub, qui a, par ailleurs, ajouté que des négociations seront également engagées avec la Turquie pour un accord de libre-échange. La diversification des échanges et la maîtrise des produits concernant le volet de la qualité et de la lutte contre la contrefaçon, la multiplication des sources d'approvisionnement ainsi que la facilitation du flux des marchandises, sont quelques uns des facteurs ayant poussé l'Algérie à opter pour l'AELE dans le cadre du libéralisme et de l'ouverture à l'économie de marché. Ce qui intéresse surtout les pouvoirs publics algériens, c'est l'amélioration des exportations hors hydrocarbures qui n'ont rapporté que 1,2 milliard de dollars en 2008, soit 2 % du montant total des exportations dominées par le pétrole et le gaz. Rappelons que l'AELE a été créée en 1960 par la Convention de Stockholm et l'objectif premier et essentiel de cette organisation interétatique sans frontières consistait notamment à supprimer les droits de douane sur les produits industriels pour le commerce entre ses Etats membres. A présent, pas moins de 18 accords sont en vigueur à l'AELE alors que d'autres sont encore en phase de négociations finales incluant l'Algérie.