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«On ne peut rien face à la hausse des prix»
Le ministère du Commerce rejette la mission de contrôle
Publié dans Le Midi Libre le 01 - 09 - 2009

M. Tifour, le chargé de la communication du département d'El Hachemi Djaâboub, avoue que le ministère du Commerce ne peut agir sur les prix des produits agro-alimentaires et des viandes rouge et blanche.
M. Tifour, le chargé de la communication du département d'El Hachemi Djaâboub, avoue que le ministère du Commerce ne peut agir sur les prix des produits agro-alimentaires et des viandes rouge et blanche.
Au ministère du Commerce, les responsables de ce secteur durement malmenés pendant les premiers jours du Ramadhan, poussent un petit soupir de soulagement. La mercuriale connaît une stabilité si ce n'est qu'elle amorce une légère tendance baissière. Ce léger frémissement est observé à travers certains marchés de la capitale. Il concerne des produits soumis à forte tension durant les premiers jours du mois sacré. Le marché est-il en passe d'être régulé ? Une régulation qui passe, selon M. Tifour, le chargé de la communication du département d'El Hachemi Djaâboub, par «un contrôle rigoureux des marchés légaux». Des équipes de contrôleurs sont sur le terrain tous les jours que dieu fait, assure ce responsable qui précise que «les interventions des contrôleurs concernent uniquement la qualité des produits et l'affichage des prix». Au département de Djaâboub, on tient à la sacro-sainte loi de l'économie de marché. «Le marché est régi par l'unique loi de l'offre et de la demande», rappelle le responsable de la communication du secteur du commerce qui tient à signaler que «le contrôle des prix ne touche que les produits subventionnés». Il semble que les remarques sur la liberté des prix du chef de l'Etat faites en conseil des ministres au ministre du Commerce n'ont pas eu d'effet immédiat et les effets pervers de l'ouverture du marché sans qu'il ait l'établissement préalable de garde-fous, s'installe dans la durée. M. Tifour avoue que le ministère du Commerce ne peut agir sur les prix des produits agro-alimentaires et les viandes rouge et blanche. Et notre interlocuteur de justifier cette impuissance notamment sur l'absence de maitrise des prix des viandes ovines, bovines et de poulet. «Les éleveurs ne veulent pas vendre leur bétail», révèle-t-il. Pour lui, la rétention des produits obéit à des considérations purement mercantiles. Les différents textes législatifs, lois sur la concurrence, sur les activités et pratiques commerciales et sur la protection des consommateurs, promulgués depuis une année, n'arrivent pas à mettre de l'ordre dans un marché dominé, lui, par la seule loi des spéculateurs et des intermédiaires. Une loi qui défie tous les textes de la République.
Du côté du ministère du Commerce, on reste convaincu que la solution à la hausse conjoncturelle des prix peut provenir de la mise en place de marchés de gros. «Ces lieux de regroupement de producteurs participeront d'une manière tangible à réguler le marché», assure M Tifour. «Des marchés de gros sont en cours de réalisation», a-t-il affirmé avant de révéler que dans une deuxième phase, «des marchés de proximité seront édifiés pour permettre aux citoyens de se ravitailler à des prix abordables». En attendant toutes ces réalisations qui vont certainement réguler un tant soit peu le marché des fruits et légumes et viandes rouge et blanche, «la deuxième semaine, on assistera à un glissement des prix vers la hausse, bien sûr, du secteur des produits alimentaires vers le secteur de l'habillement», craint le chargé de la communication du ministère du Commerce. Il est sûr que les mêmes causes et les mêmes protagonistes seront dénoncés par le gouvernement et les citoyens. La même rengaine sera servie pour se dédouaner et dégager ses responsabilités et là il faudrait peut-être se pencher sur le sens moral et le comportement culturel des nos commerçants.
Au ministère du Commerce, les responsables de ce secteur durement malmenés pendant les premiers jours du Ramadhan, poussent un petit soupir de soulagement. La mercuriale connaît une stabilité si ce n'est qu'elle amorce une légère tendance baissière. Ce léger frémissement est observé à travers certains marchés de la capitale. Il concerne des produits soumis à forte tension durant les premiers jours du mois sacré. Le marché est-il en passe d'être régulé ? Une régulation qui passe, selon M. Tifour, le chargé de la communication du département d'El Hachemi Djaâboub, par «un contrôle rigoureux des marchés légaux». Des équipes de contrôleurs sont sur le terrain tous les jours que dieu fait, assure ce responsable qui précise que «les interventions des contrôleurs concernent uniquement la qualité des produits et l'affichage des prix». Au département de Djaâboub, on tient à la sacro-sainte loi de l'économie de marché. «Le marché est régi par l'unique loi de l'offre et de la demande», rappelle le responsable de la communication du secteur du commerce qui tient à signaler que «le contrôle des prix ne touche que les produits subventionnés». Il semble que les remarques sur la liberté des prix du chef de l'Etat faites en conseil des ministres au ministre du Commerce n'ont pas eu d'effet immédiat et les effets pervers de l'ouverture du marché sans qu'il ait l'établissement préalable de garde-fous, s'installe dans la durée. M. Tifour avoue que le ministère du Commerce ne peut agir sur les prix des produits agro-alimentaires et les viandes rouge et blanche. Et notre interlocuteur de justifier cette impuissance notamment sur l'absence de maitrise des prix des viandes ovines, bovines et de poulet. «Les éleveurs ne veulent pas vendre leur bétail», révèle-t-il. Pour lui, la rétention des produits obéit à des considérations purement mercantiles. Les différents textes législatifs, lois sur la concurrence, sur les activités et pratiques commerciales et sur la protection des consommateurs, promulgués depuis une année, n'arrivent pas à mettre de l'ordre dans un marché dominé, lui, par la seule loi des spéculateurs et des intermédiaires. Une loi qui défie tous les textes de la République.
Du côté du ministère du Commerce, on reste convaincu que la solution à la hausse conjoncturelle des prix peut provenir de la mise en place de marchés de gros. «Ces lieux de regroupement de producteurs participeront d'une manière tangible à réguler le marché», assure M Tifour. «Des marchés de gros sont en cours de réalisation», a-t-il affirmé avant de révéler que dans une deuxième phase, «des marchés de proximité seront édifiés pour permettre aux citoyens de se ravitailler à des prix abordables». En attendant toutes ces réalisations qui vont certainement réguler un tant soit peu le marché des fruits et légumes et viandes rouge et blanche, «la deuxième semaine, on assistera à un glissement des prix vers la hausse, bien sûr, du secteur des produits alimentaires vers le secteur de l'habillement», craint le chargé de la communication du ministère du Commerce. Il est sûr que les mêmes causes et les mêmes protagonistes seront dénoncés par le gouvernement et les citoyens. La même rengaine sera servie pour se dédouaner et dégager ses responsabilités et là il faudrait peut-être se pencher sur le sens moral et le comportement culturel des nos commerçants.


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