Etre privé de la vue ne doit en aucun cas induire la privation de la vie, Aldjia Beknoune à la tête de l'association Izri (vue en kabyle) et ses collègues, font des mains et des pieds pour redonner aux handicapés, notamment aux aveugles, une raison pour vivre chaque jour, pour attendre impatiemment le lever du soleil. Ils ne peuvent le regarder mais pourront le sentir et s'en réjouir, c'est là le rêve motivateur de l'association Izri. Créée le 9 avril 2006 dans la commune de Tizi-Rached, cette association comprend à l'heure actuelle pas moins de 632 adhérents. De par la volonté de ses membres, son activité ne se limite pas aux lisières de la commune mais s'étend à plusieurs coins de la wilaya de Tizi-Ouzou. D'ailleurs figurent parmi les adhérents d'Izri des handicapés des localités d'Azazga, Béni Douala, Fréha et autres. Comme la majorité des association cette dernière ne profite pas de moyens gigantesques mais elle a pu pourtant grâce à son insistance susciter la solidarité de plusieurs parties. C'est ce qui l'aide à supporter le coup dans l'espoir de voir des jours meilleurs. «Notre plus grand problème c'est labsence de local», nous dira Melle Beknoune dans une déclaration au Midi Libre. Elle ajoute «nous sommes obligés de louer avec nos propre moyens alors que la commune dispose de plusieurs locaux fermés». Elle explique encore que cet élément est le seul qui freine son ambitieux projet consistant en la création d'un atelier pour la fabrication de balais. «Nous avons tout le matériel nécessaire et tout le personnel requis mais reste qu'on n'a pas de local», déplorera-t-elleà ce propos avant de souligner avec ferveur que «ce projet va aider les handicapés pour s'insérer davantage dans la vie sociale et dans le monde du travail». Izri a été déjà derrière la création d'une école pour les handicapés lancée depuis maintenant une année au CEM de Bou Naâmane, sis dans la même localité. Cette école a reçu à ses débuts, selon les dires de notre interlocutrice, 5 handicapés, pour que le nombre atteignent actuellement les 35, tous âges confondus. Ajoutant à cela une autre école lancée dans le cadre de «Mahw El Oumia» avec une forte concertation de la part de l'association. Et parce que la joie estivale n'élimine pas les handicapés, Izi a procédé, entre le 1 et le 17 août, à une série d'excursions, ayant profité à 919 personnes, entre enfants et adultes. Concernant la pension attribuée aux handicapés non-voyants, la présidente de l'association l'estime «dérisoire bien qu'elle ait été augmentée à 3.000 da». «Il faut, propose-t-elle que cette pension atteigne 10 000 DA». Etre privé de la vue ne doit en aucun cas induire la privation de la vie, Aldjia Beknoune à la tête de l'association Izri (vue en kabyle) et ses collègues, font des mains et des pieds pour redonner aux handicapés, notamment aux aveugles, une raison pour vivre chaque jour, pour attendre impatiemment le lever du soleil. Ils ne peuvent le regarder mais pourront le sentir et s'en réjouir, c'est là le rêve motivateur de l'association Izri. Créée le 9 avril 2006 dans la commune de Tizi-Rached, cette association comprend à l'heure actuelle pas moins de 632 adhérents. De par la volonté de ses membres, son activité ne se limite pas aux lisières de la commune mais s'étend à plusieurs coins de la wilaya de Tizi-Ouzou. D'ailleurs figurent parmi les adhérents d'Izri des handicapés des localités d'Azazga, Béni Douala, Fréha et autres. Comme la majorité des association cette dernière ne profite pas de moyens gigantesques mais elle a pu pourtant grâce à son insistance susciter la solidarité de plusieurs parties. C'est ce qui l'aide à supporter le coup dans l'espoir de voir des jours meilleurs. «Notre plus grand problème c'est labsence de local», nous dira Melle Beknoune dans une déclaration au Midi Libre. Elle ajoute «nous sommes obligés de louer avec nos propre moyens alors que la commune dispose de plusieurs locaux fermés». Elle explique encore que cet élément est le seul qui freine son ambitieux projet consistant en la création d'un atelier pour la fabrication de balais. «Nous avons tout le matériel nécessaire et tout le personnel requis mais reste qu'on n'a pas de local», déplorera-t-elleà ce propos avant de souligner avec ferveur que «ce projet va aider les handicapés pour s'insérer davantage dans la vie sociale et dans le monde du travail». Izri a été déjà derrière la création d'une école pour les handicapés lancée depuis maintenant une année au CEM de Bou Naâmane, sis dans la même localité. Cette école a reçu à ses débuts, selon les dires de notre interlocutrice, 5 handicapés, pour que le nombre atteignent actuellement les 35, tous âges confondus. Ajoutant à cela une autre école lancée dans le cadre de «Mahw El Oumia» avec une forte concertation de la part de l'association. Et parce que la joie estivale n'élimine pas les handicapés, Izi a procédé, entre le 1 et le 17 août, à une série d'excursions, ayant profité à 919 personnes, entre enfants et adultes. Concernant la pension attribuée aux handicapés non-voyants, la présidente de l'association l'estime «dérisoire bien qu'elle ait été augmentée à 3.000 da». «Il faut, propose-t-elle que cette pension atteigne 10 000 DA».