Une rencontre cinématographique, organisée en hommage au cinéaste disparu Ahmed Lallem, s'est ouverte samedi au théâtre de Sétif en présence de membres de la famille de l'artiste et de personnalités du 7e art algérien. Très apprécié par la famille des cinéastes, qui y a vu une occasion de faire connaître ou de rappeler l'apport d'Ahmed Lallem au cinéma algérien, cet hommage a néanmoins été jugé "tardif" par bon nombre de figures du cinéma qui ont assisté à la rencontre. Le comédien Sid-Ali Kouiret et le réalisateur Saïd Hilmi ont saisi cette occasion pour déplorer "cette habitude qui veut que l'artiste algérien ne soit honoré qu'une fois sous terre". Ces deux grandes figures du cinéma algérien ont souligné que l'artiste, "pour mieux donner et promouvoir la culture de son pays, a besoin d'être reconnu, honoré et estimé de son vivant". Natif de la wilaya de Sétif en 1940, le réalisateur et moudjahid Ahmed Lallem, considéré comme un pilier du cinéma algérien, avait rejoint les rangs de l'Armée de libération nationale (ALN) comme reporter de guerre dans les régions frontalières avec la Tunisie. Les films Elles, Zone interdite, Barrières et Les Algériennes, trente ans après constituent l'essentiel de sa filmographie. Une rencontre cinématographique, organisée en hommage au cinéaste disparu Ahmed Lallem, s'est ouverte samedi au théâtre de Sétif en présence de membres de la famille de l'artiste et de personnalités du 7e art algérien. Très apprécié par la famille des cinéastes, qui y a vu une occasion de faire connaître ou de rappeler l'apport d'Ahmed Lallem au cinéma algérien, cet hommage a néanmoins été jugé "tardif" par bon nombre de figures du cinéma qui ont assisté à la rencontre. Le comédien Sid-Ali Kouiret et le réalisateur Saïd Hilmi ont saisi cette occasion pour déplorer "cette habitude qui veut que l'artiste algérien ne soit honoré qu'une fois sous terre". Ces deux grandes figures du cinéma algérien ont souligné que l'artiste, "pour mieux donner et promouvoir la culture de son pays, a besoin d'être reconnu, honoré et estimé de son vivant". Natif de la wilaya de Sétif en 1940, le réalisateur et moudjahid Ahmed Lallem, considéré comme un pilier du cinéma algérien, avait rejoint les rangs de l'Armée de libération nationale (ALN) comme reporter de guerre dans les régions frontalières avec la Tunisie. Les films Elles, Zone interdite, Barrières et Les Algériennes, trente ans après constituent l'essentiel de sa filmographie.