M. BENRAMDANE Ahmed, ex inspecteur régional de la BEA région Ouest n'est pas à son premier déni de droit avec la justice algérienne, c'est la troisième fois qu'il est traduit devant un tribunal, il a déjà écopé de six mois de prison avec sursis pour avoir dénoncé la corruption qui sévit à grande échelle dans cette banque. Pour avoir refusé de marcher dans les louches combines des dirigeants indélicats de la BEA, BENRAMDANE Ahmed se fait licencier. Il recourt à la justice et obtient le droit à la réintégration mais les magistrats aux ordres refusent d'appliquer la décision comme d'ailleurs le cas des milliers de travailleurs en Algérie. En avril 2012, M. BENRAMDANE Ahmed se confie et dévoile devant une camera amateur son cas social et des dossiers de corruption à la BEA. La vidéo est mise sur youtube : http://www.youtube.com/watch?v=9NFrH8VptTg puis les chaines EL ASR et EL MAGHARIBIA reprennent le film et le diffusent. M. BENRAMDANE Ahmed s'attendait à l'ouverture d'une enquête pour les cas de corruption cités et sa réintégration. Hélas ! L'ex inspecteur régional a en face de lui des gens robustes qui ont beaucoup d'argents mal acquis et de puissants relais pour instrumentaliser la justice. Pour rappel, la BEA région Ouest a connu ca fait quelques années l'un des plus gros scandale financier de l'Algérie indépendante après celui de KHALIFA, des milliers de milliards ont été engloutis par la banque privée BCIA à cause de la complicité de la direction de la BEA dont une poignée croupit actuellement en prison. Mais le Président Directeur Général est sorti indemne. Ce sont toujours les seconds couteaux qui payent à la place des gros bonnets car des cadres régionaux ne peuvent nullement octroyer des milliers de milliards sans l'accord de la direction générale. A titre d'information, il existe une loi en Algérie sur la prévention et la lutte contre la corruption datant depuis 2006 et ce n'est qu'en décembre 2011 que le président BOUTEFLIKA a installé l'organe central de la répression de la corruption mais le texte de l'organisation et de la concrétisation semble n'avoir pas pu voir le jour jusqu'actuellement. L'Algérie a ratifié en 2003 la convention sur la lutte contre la corruption des Nations Unis mais Bouteflika, président de la république et chef du gouvernement tarde à appliquer cette loi. Pendant ce temps, on emprisonne les lanceurs d'alerte de la corruption comme M. BENRAMDANE Ahmed JCA